Elementary - 1x20 - Dead Man's Switch
Je me disais que ce Sherlock me faisait beaucoup penser à Gregory House, en moins méchant, en plus résistant. Là où House tentait de s'auto-détruire, Sherlock essaie de se reconstruire ; les parallèles sont intéressants, et dans les deux cas Watson/Wilson est à la fois partenaire, oreille attentive et simple observateur. Celui qui voit, qui pense, mais qui ne juge pas. Qui se contente de supporter, d'attendre, et de pousser dans la bonne direction.
L'intrigue était sombre, la photographie excellente. J'apprécie cette intrusion du morbide, cette noirceur presque gothique, dans un quotidien factuel, moderne et dominé par l'information. Ce Sherlock est une contradiction, là où le Sherlock de Moffatt était définitivement ancré dans le présent, dans l'ère de l'internet. Ce Sherlock-là oscille entre présent et passé, je dirais même qu'il est victorien au cœur.