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Sérivore
30 août 2013

Wonderland - 1x02 - The Obsession

Ow. C'est pas totalement mauvais, mais c'est très cheesy. C'est pas totalement une comédie, et il y a des trucs un peu glauques, mais ça reste vraiment drôle. Ça me fait beaucoup penser à New Girl, alors qu'il y a probablement peu de points communs, mais je regarde tellement rarement de trucs de ce genre que j'ai peu de points de comparaison. Sauf que New Girl, c'était écrit à travers le point de vue d'une fille, et les héroïnes, j'y arrive pas. C'est horrible de penser ça, mais dès qu'une série est écrite du point de vue d'une femme, je décroche. Ça peut prendre deux épisodes, dix épisodes, mais ça fonctionne jamais. Là, le point de vue est masculin/neutre, donc ça peut passer. Ça reste bien écrit, même si plus éparpillé que le pilote. Les comédies dramatiques ou quel que soit le nom qu'on donne à ce genre de machin, ça m'angoisse toujours un peu parce qu'on peut pas anticiper la suite ; pas de fil rouge, pas de quête, pas de péripéties. C'est le niveau zéro de la diégétique, c'est juste une poignée de gens qui font semblant que c'est la vraie vie. C'est terrifiant.

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28 août 2013

Hannibal - 1x13 - Savoureux (finale)

Encore une fois, c'était tout mélangé dans ma tête à cause des spoilers, mais pour une fois c'était une excellente chose. Parce qu'à peu près toutes les scènes que j'avais vues étaient localisées dans les dix premières minutes, et toute la suite n'était qu'une chute sans fin dans un puits sans fond. La beauté concrète du truc, c'était incroyable. Je suis restée bouche bée une bonne partie de l'épisode, parce que vraiment c'était puissant. Les parallèles, la musique, le stag-man (dear lord, qui a eu cette idée de taré ?), l'ensemble. La fin. C'est un truc énormissime, et je suis en panique à l'idée d'une saison 2, parce que je ne sais pas comment ils vont pouvoir continuer à tourner autour du pot sans que ça fasse con, et en même temps j'ai terriblement envie qu'ils continuent à jouer au jeu du chat et de la souris en étant tous les deux conscients que l'autre sait.

D'une certaine manière, j'ai envie de me spoiler la gueule en cherchant à savoir ce qu'ils ont prévu pour la suite, comment ils vont raccrocher les wagons avec Red Dragon, s'ils vont l'adapter aussi, et la suite, jusqu'où, avec quel degré de transformation... Et en même temps j'ai pas vraiment envie de savoir. J'ai envie de faire confiance aveuglément, pour une fois. Même si je m'interroge. La saison 1, c'était un jeu de pouvoir, un exercice de domination où les dés sont pipés dès le début ; c'était l'occasion d'établir Graham et Lecter en tant que Janus des temps modernes, les deux facettes d'une même pièce psychotique. Maintenant que cette image est brisée, maintenant que l'affaire Jacob Hobbs est close, maintenant que Will a vu à travers le brouillard de la maladie... qu'est-ce qu'ils vont faire ? J'ai hâte. Et je suis terrifiée à la fois.

Cela dit en passant, il y a plusieurs répliques de la fin de l'épisode que je pensais sorties de Welcome to Night Vale, c'était drôlement flippant de se rendre compte de l'origine réelle...

28 août 2013

Hannibal - 1x12 - Relevés

Je veux dire... enfin... Sérieusement ? Putain.
C'est marrant parce qu'entre les échos que j'en ai eu, les spoilers et tumblr, j'avais une perception erronée des personnages. Will est peut-être dans la merde, mais il y a quand même davantage de ressou
rce que dans ces échos déformés. Du coup cet avant dernier épisode est terriblaffreux et tout ce qu'on veut, mais on entend les rouages tourner dans son crâne, et ça fait bien plaisir.
En vrac, également : pauvre Abigail. Elle m'énerve moins depuis qu'ils ont établi clairement sa participation aux meurtres de son père, et paf elle va mourir. Pas de chance. Enfin Du Maurier qui interagit avec un autre personnage que Hannibal ! Je commençais à me dire qu'elle n'était qu'un élément de son imagination. J'ai bien aimé l'explication à mots couverts de sa loyauté sans faille au bon Dr Lecter. C'est un peu une Abigail Hobbs qui aurait survécu. Dommage que je me sois spoilé pas mal de trucs (merci le tumblr officiel...), ça aurait sûrement eu énormément plus d'impact au visionnage.

28 août 2013

Wonderland - 1x01 - The Wedding

Série australienne à base de gens qui se prennent la tête, le tout au cours d'un mariage. Techniquement, c'est tout ce que je déteste (rappelez-vous, j'ai lâché Rake au bout de 3 épisodes malgré les jolis accents, j'ai jeté aux orties New Girl après l'épisode du mariage...), et pourtant... j'ai adoré. C'était réellement drôle, pas juste un peu pour faire semblant. C'était bien écrit ; à savoir que les personnages sont nombreux et vite présentés, sans que ça fasse ni lourd ni long ni superficiel, et que les dialogues sont chouettes. Meubler 45 min avec un mariage et une présentation des personnages, sans parvenir à me faire décrocher, il faut quand même un certain niveau.
Après, ne nous voilons pas la face, j'ai regardé quasi exclusivement pour Michael Dorman. J'ai passé 1/4 de l'épisode avec un sourire d'abrutie sur le visage chaque fois qu'on le voyait. Il faudrait de la HD pour faire des gifs, enfin passons. Et sa future copine mais en fait non (la plotline est à la fois grosse comme une maison et potentiellement utilisable pour faire dans le subtil, donc ça m'intéresse) me faisait beaucoup penser à Jennifer Lawrence (j'ai beaucoup de J-Law feels en ce moment, c'est la vie), et les voir côté à côté, tout blonds et tout gniii, c'était fangirlisant. Donc, pour résumer, j'ai maté pour toutes les mauvaises raisons, mais dans le fond, c'est bien écrit/joué, donc ça passe, même pas honte.
Et il y avait un Carlos dont tout le monde tombe amoureux instantanément, qui avait des cheveux parfaits et des dents comme un cimetière militaire (sisi).

27 août 2013

Hannibal - 1x11 - Rôti

Par où commencer...
Déjà, cet épisode, c'est l'épisode qui m'a fait réellement considérer l'idée de reprendre la série. J'avais quasiment vu l'intégralité en gifs sur tumblr, et lu plus de la moitié du script en citations. J'ose même pas imaginer dans
quel état mental je serais si ça n'avait pas été le cas. Il est terrible, cet épisode, parce que c'est plus ou moins le quatrième acte d'une tragédie, sauf qu'on nous montre et la scène et les coulisses. Les ficelles sont apparentes, les trappes et les poulies sont visibles, les apartés sont fictifs, et pourtant, c'est grandiose.
Bizarrement, plus je regarde, plus j'adore, moins je conçois du slash au sens propre. "La possibilité d'une amitié", oui, mais pas de slash. Alors que les piques abondent, et qu'ils n'ont de cesse de parler de sérénade ou de cadeaux amoureux ; mais uniquement dans le cas unsub/Lecter.

Hannibal vs tragédie grecque :
La triade de scientifiques judiciaires serait le chœur, avec Jack Crawford en guise de Coryphée. L'interchangeabilité supposée de Lecter et de Graham, soulevée par Du Maurier, tout comme la capacité de Will à se mettre à
la place des unsubs va dans le sens du protagoniste unique, de l'acteur multi-usages. On a à chaque fois la double notion de terreur et de pitié, et je ne peux pas me prononcer pour les autres, mais sur moi la catharsis marche plutôt bien. Le fait que ce soit adapté d'un livre, et donc d'une histoire connue avec les personnages pré-existant, colle avec la récurrence des thèmes mythiques, réinventés ad nauseam.

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27 août 2013

Ray Donovan - 1x09 - Road Trip

Deux excellents moments (on a enfin l'identité de la nana tuée par Shawn Walker, et c'était triste...), entouré de tout plein de rien plus ou moins réussi. Quelques couacs (l'assassinat de la copine chiante dans le motel, c'était totalement inattendu et bizarre), et quelques excellents trucs (Tommy Wheeler est vraiment un chouette personnage, il était temps qu'il revienne faire des conneries). Ça avance, y a plein de sang. Mais c'était moins compact, moins léché que d'autres épisodes. Pas assez crédible, trop foutrac. Dommage.

26 août 2013

Hannibal - 1x10 - Buffet Froid

Okay, sur une échelle de Supernatural à Breaking Bad, cet épisode était à quinze The Walking Dead. C'est moche de provoquer des syncopes parmi les spectateurs.
Le syndrome de Cotard, c'est un des trucs les plus fascinants et terrifiants qui soient. Cr
oire qu'on est mort, ne pas savoir ce qui est réel ou non, penser que tout le monde est un ennemi. L'horreur la plus totale. C'est aussi le premier épisode où j'ai dû détourner le regard, parce que c'était sincèrement insoutenable. Et c'est intéressant de voir que ça devient insoutenable en partie parce que la limite entre réalité et imagination est brouillée.
Will qui s'écroule comme un château de cartes, l'horloge qui coule, l'encéphalite et la mort du neurologue... tout ça je me l'étais (volontairement) spoilé, mais ça n'en était pas moins affreux. On entre dans la manipulation pure et simple, où Lecter ressemble à un chat qui joue avec une souris à moitié morte. A plusieurs reprises, j'ai pensé à Dragon Rouge, et c'est une bonne chose je pense. Parce que même s'ils se sont énormément éloignés du roman, même s'ils sont partis dans des digressions fantasmagoriques à partir d'une phrase ou deux, ça reste conforme dans l'esprit.

Me, watching Hannibal, a short story:
"No no no no NOPE no no noeeees no what the fuck are you doing Dr Lecter no no noes why dear lord can't you see that his name rhymes with cannibal no oh GOD why nope fuck."

25 août 2013

Hannibal - 1x09 - Trou Normand

Je n'aime toujours pas la plotline d'Abigail Hobbs (mais j'adore GJH, donc bon... vu que tout est lié, on peut rien jeter), mais cet épisode avant le mérite d'apporter des réponses tranchées et claires, contrairement au 3e, qui m'avait mise hors de moi. Par contre, faudra qu'ils m'expliquent comment personne n'arrive à soupçonner Hannibal Lecter de quoi que ce soit. Will a une excuse, il est en passe de devenir complètement toc toc. Crawford a une excuse aussi, il est perturbé de la vie. Mais Alana, putain, elle pourrait ouvrir les yeux et réfléchir un peu. Même Du Maurier, je suis sûre qu'elle sait. Ou alors tout le monde sait et personne ne dit rien.

25 août 2013

Hannibal - 1x08 - Fromage

Suite de l'exploration visuelle et auditive, on nage en plein délire synesthésique, c'est n'importe quoi, et en même temps c'est grandiose. Sachant la suite, les hallus auditives de Will ne m'évoquent rien qui vaille. Plus intéressant, la remarque de Lecter à Tobias, comme quoi il ne s'abaisserait jamais à empoisonner un repas ; quelque part ça contredit la théorie comme quoi Lecter aurait rendu Will malade. Mais, d'un autre côté, l'épisode 4 tournait globalement autour de Lecter qui donnait des champignons hallucinogènes à la fille de Garett Jacob Hobbs (qui suit Will partout, et quand on lui demande ce qu'il voit, il répondu "moi-même", je dois dire que ça m'inquiète...). Dans ce même épisode, Lecter sert un café à Will et y ajoute du "sucre". Est-ce qu'il considère le sucre comme un aliment empoisonnable, ça reste à voir. Mais on s'égare. Donc, un épisode musicalement flippé, avec un ex-archangel en guise de potentiel ami/amant/adversaire pour Lecter. L'histoire de la sérénade était exquise ; en somme, la série entière est une danse amoureuse sans l'élément sexuel. Le seul élément hétéro-normé de l'épisode, c'était le baiser entre Will et Alana, et ça se termine par un refus et Will qui rapplique chez Lecter en pleine nuit alors qu'il neige pour lui raconter. J'ai envie de dire WTF. J'ai eu un rire étranglé, d'ailleurs, à ce moment précis. Enfin bref, c'est trop dense, trop cruel, trop beau.

25 août 2013

Hannibal - 1x07 - Sorbet

L'impression générale, c'est que cet épisode faisait l'amour à mes yeux. Je saurais pas l'expliquer autrement. C'était une avalanche de scènes tournant autour de la synesthésie, c'était terrifiant et beau à la fois. Les descriptions faites à plusieurs reprises de Lecter et du Ripper m'ont énormément fait penser à Johan dans Monster. D'ailleurs Will Graham et son air de chien battu perpétuel, c'est totalement Tenma. Le poids du monde sur les épaules, et l'incertitude quant à ce qu'il sait réellement. Parce que vraiment, cet épisode était plein de regards entre les personnages qui voulaient dire autant qu'un pamphlet de cent vingt pages. A ce niveau, les épisodes ne sont même plus réellement subtils dans leur écriture ; les parallèles sont omniprésents, tout n'est que symbole, écho et prémonition.

Il y avait aussi beaucoup de whatthefuckery, avec les hallus de tous les personnages, les délires culinaires de Lecter et le gros barbu de Man Up qui veut que Lecter soit son ami (mais fuiiiiiiiiiis malheureux, fuiiiiiiiiis). C'était drôle, mais on pouvait pas réellement se permettre de rire.

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