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Sérivore
4 janvier 2014

The Walking Dead - 3x16 - Welcome to the Tombs (finale)

Encore un épisode qui va finir dans mon "vault" personnel, avec Broken, cet épisode de Chicago Fire, et Torchwood saison 3. Le genre de truc où passé un certain stade dans l'épisode, tu sais même plus pourquoi tu chiales. Tu sais même plus si c'est l'épisode précédent, la nostalgie de la saison 1 où tout était simple et moralement tranché, ce putain de plot twist à la moitié qui te file les boules un truc concret, les flashs du futur en pensant au comic book, l'horreur, le moment où tu bouffes des larmes en gueulant "survive, motherfucker" à un personnage que tu SAIS va crever à cause des spoilers, mais tu espères quand même putain bordel. Où tu pleures parce que tu pleures. I'm so done with this show. For a month or two.

J'y ai repensé après coup, et WOW tellement de trucs en fait. Déjà, est-ce que je peux rétracter ma critique sur le Governor : je préfère quand il n'est pas psychotique en fait...
Ensuite... j'avais pas percuté sur le coup, mais c'est Ben, le gosse que
Carl tue dans la forêt. Celui qu'il tue dans le comic book, alors qu'il est encore humain, mais qu'il pose problème et que personne ne veut s'en charger. Encore une fois, c'est édulcoré, dans le sens où ce n'est plus un gamin, mais un ado. D'un autre côté, c'est encore pire, parce que ce n'est plus un secret entre Rick (qui est toc toc) et Carl (qui vire côté obscur de la Force), c'est un événement semi-public avec témoins. C'est bien pire. Ne nous aventurons même pas dans les parallèles éventuels entre Carl et le Governor (c'est le bandeau sur l’œil qui m'y a fait penser, et un certain écho dans leurs propos).
A côté de ça, on a le sacrifice über cool et terriblement triste de Merle, totalement passé sous le tapis ou presque. C'est peut-être l'effet spoiler. Peut-être le fait qu'à part Daryl et par ricochet Carol, ça ne touche pour ainsi dire personne. A un moment dans l'épisode précédent, je me suis demandé s'il n'allait pas nous ressortir le bon vieux cliché du "j'ai été mordu du coup je décide de faire le bien avant de mourir en héros" (cf. Land of the Dead, cf. Miguel Salazar, etc.). Mais non, et c'est ça qui rend son acte encore plus héroïque et encore plus triste à la fois. Parce que c'est véritablement un suicide. Volontaire. Pas précipité par les événements. Parce que c'est la révélation d'un homme qui se rend compte qu'il n'aura sa place nulle part.

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