Ohputain.

Un épisode style "jour sans fin" centré sur un rêve ultra gore qui se répète et finit toujours horriblement, moi j'étais totalement pour, mais je me disais, n'est-ce pas un peu tôt pour céder à la tentation des tropes, surtout après l'épisode précédent, qui était globalement une resucée du grand classique de l'hallucination qui donne les clefs pour s'en sortir ?

Et puis bon, après les deux trois premières morts horribles, mais genre HORRIBLES, tu te dis pourquoi pas, après tout la série n'est qu'une gigantesque trope, et le blond est totalement whumpable, pourquoi ne pas le briser encore un peu plus avec des rêves de taré qui n'en finissent pas.

Et puis ya eu les flashback/forward, on sait plus trop, le collier, et tous les petits symboles, et j'ai commencé à vraiment paniquer, parce que je savais plus trop où ils allaient d'un coup, et que j'aime pas les trucs qui n'ont pas de sens. Mais la fin est tellement superbe et glaçante d'horreur que je dis un grand bravo. J'ai vraiment apprécié toute la réflexion sur la romance en temps d'apocalypse, et les aperçus du premier jour à travers la narration ; ça rappelle encore Romero, c'est clair, mais c'est tellement bon.

Excessivement génial, cet épisode. C'était horrible, la fin, avec Murphy qui ouvre la porte pour le zombie, quelle horreur, il est vraiment en train de passer du côté obscur de la force, et le pire c'est que ça reste drôle, dans une certaine mesure. Il était facile, cet épisode, dans le fond, toute l'intrigue avec Citizen Z était devinable dès les quatre premières secondes, mais on en perd pas une miette, c'est plaisant et bien foutu. Ils m'épatent.

C'est carrément tellement mieux maintenant qu'ils vont au bout de leurs idées, et qu'on nous coupe pas le whump avant même qu'il arrive. Tellement rigolo et sombre à la fois. Les plotlines commencent à bien se dessiner, du coup c'est nettement moins saccadé qu'avant ; Alfred commence vaguement à prendre des accents de l'Alfred qu'on connaît, enfin. Prochaine étape : ne pas tout se spoiler à l'avance.

Mind Games - 1x12 - As God Is My Witness

T_T No time, need to watch the next one.

Mind Games - 1x13 - Balloon Boy (finale)

Nnnnn. Un peu facile, la toute fin, mais au moins c'était une (presque) happy end, pas comme The Finder qui m'avait brisé le cœur, ou The Unusuals qui était fort frustrant. Elle suivait un peu la même trajectoire que The Unusuals, d'ailleurs, cette série. Même chaîne, annulée cruellement, absolument inconnue ; comédie très décalée, qui vire au drama sérieux, à l'étude de caractère bien foutue, sans qu'on s'y attendre vraiment. L'intrigue de fond de l'épisode était cousue de fil blanc, et j'avais anticipé tous les rebondissements avant qu'ils arrivent. Mais c'était plaisant à voir, et triste et ça sonnait bien juste. Moins grandiloquent ou visuellement extraordinaire que Awake, mais quand même du bon niveau.

Da fuk? J'ai l'impression de ne rien comprendre du tout, c'est pénible. Autant, je reprochais à Gotham de nous tenir trop la main, autant là, j'aurais aimé un peu de contexte. Ça a toujours grave l'air d'une parodie de Supernatural, avec quelques petites références à Doctor Who jetées ça et là. La musique était sympa, mais encore une fois j'ai commencé à piquer du nez à la moitié. Je sais pas, c'est la construction de l'intrigue qui est bof, une fois la situation de départ posée, on en a plus rien à faire et on laisse le truc se dérouler sans vraiment ressentir le besoin d'avoir le cerveau allumé. C'est dommage, trop brouillon.

Buh, c'est triste tout ça, plein de neige et de cœurs brisés. J'aime bien qu'ils continuent la plotline avec Sam et l'Anglais (et qu'ils aient reparlé de Claire et de l'origine de la relation de Clarke et son élève). C'est bien de voir un truc certes annulé mais bien conçu, qui laisse espérer que ça finira de manière satisfaisante.

Punaise. C'était bien, vraiment mieux que le 101, et je me suis endormie bien comme il faut avant la fin.

Ça ressemblait grave à un redux du 103 de SPN en fait. En moins flippant, moins joli, moins oppressant. Un comble pour un épisode sur une mine. Y avait du potentiel, mais ils sont partis dans tous les sens et je me suis endormie.

Oooh. Je sais pas si c'est le fait de savoir que c'est la dernière saison, ou le fait qu'elle soit plus courte, mais elle est vraiment super bien écrite, celle-là, rien à voir avec la précédente. C'est un bon petit mélange de polar bien dark (ow whump) et de comédie légère bien débilos.

Mais... non quoi. Cet épisode était tout ce que j'aime (péril, retournements de situation de fou, menaces, déclarations), mais c'était vraiment trop triste. Le concept au cœur du case of the week était un peu léger (NDE, near death experience, et le fait que ça permette de prendre conscience de la réalité des situations, de décider en son âme et conscience), scientifiquement parlant, mais qu'est-ce que c'était intéressant du point de vue du scénar. Plein plein de clichés rebrassés, c'était cousu de fil blanc (l'enlèvement, l'Anglais qui a tout compris de travers et qui se fait sa propre NDE du pauvre était terrifiant et hilarant à la fois), la scène avec les petits codes émotionnels par téléphone était cliché mais tellement bienvenue... Faut qu'ils arrêtent de faire partir les personnages, c'est trop cruel : c'était un peu l'écho du 103 avec le départ de Claire. A voir quelles seront les conséquences.

Nice, chouette épisode sur la manipulation mentale, l'effet placebo et le pouvoir de l'amouuur. C'était un peu cul-cul, mais dans le fond ya toujours beaucoup de vrai, du coup c'est pas dur d'adhérer. Je sais pas trop comment ils se sont démerdés, mais pour une petite série annulée, c'était drôlement bien foutu, la scène du combat de boxe ; le public, le casino, l'ambiance. La fin est déprimante au possible, et le menteur patenté se rend compte avec effroi qu'on lui ment.