Pas exceptionnel, mais c'est quand même du pur bonheur cette série. Tout est bien en place, les acteurs sont heureux de leurs textes, un guest de Deadwood encore une fois (W. Earl Brown) et pas mal de moments intelligents et pleins de suspense. La fin est magnifique. Need la suite, et je suis *heureuse* de savoir qu'une saison 2 est assurée *o*

C'était classique, c'est clair : une prise d'otage dans un cop-show, okay, déjà vu et revu 150 fois. Moi j'aime les standoffs, j'ai lu des milliards de standoff fics, dans tous les fandoms possibles ou presque, et je ne m'en lasse jamais. Ce qui est bien, avec un topos bien usé comme ça, c'est qu'on peut jouer avec les codes ; c'est cliché, mais si c'est bien fait c'est vraiment plaisant.

J'aurais tendance à dire que c'était plutôt bien fait, même si mon avis ça manquait un peu d'envergure, de finesse. Les différents protagonistes étaient intéressants, tout comme le renversement des rôles, avec le preneur d'otages qui fait le boulot des flics pour s'auto psychanaliser. Un peu d'humour, un ton assez léger.

On aurait aimé qu'ils s'approfondissent sur Raylan. Mais c'est ça qui est superbe avec ce personnage, c'est qu'il ne parle quasiment pas, il est ni agressif, ni flamboyant, il est juste retenu ; toute cette rage contenue, un jour ça sera pas beau à voir...

J'aime le fait que Tim Olyphant joue *encore* un lawman, un personnage droit et juste, as de la gâchette en costume + chapeau, et que ce soit pourtant un tout nouveau personnage, à part entière. Faut dire aussi que les textes d'Elmore Leonard sont fait pour être joués, ils "sonnent" juste.

Smiley-based response: *o* :'( :') :O

Not really liking where they seem to be going, but tonight's episode was great, so... we shall see.

Superbe épisode, du début à la fin. Très très bien écrit, j'étais pliée en deux tout du long.

Prodigieux, pas d'autre mot.

Le mariage, et l'ironie tragique qui fait que Seth Bullock n'y assiste même pas, l'arrivé de Hurst, celui dont on parle pendant toute la saison 2, celui qui est derrière toute les embrouilles en ville. Wylcott qui se pend :O La loyauté tordue entre Wu et Swearengen. Cy qui se fait poignarder. Juste wow. Trop de trucs en même temps, et pourtant, tout est tellement bien goupillé, ça ferme des pistes, des histoires, ça en ouvre d'autres. Une vraie réussite !

Oh et les sous-entendus... *dies*

Bouhouhouh cet épisode était triste. Très bien fait, mais triste. Vraiment très beau, mieux rythmé, plus profond que d'autres.

La version bâclée parce que ça me saoule d'avoir tout effacé mais que ça me saoule encore plus de chercher à réécrire un truc qui était bien mieux au départ :(

Un épisode très très inégal. Le début est bof bof, comme le 5x04 quoi. Des anges qui font pas tellement peur, maintenant qu'on les connait. Qui n'envoient plus les gens dans le passé pour se nourrir de leur énergie – cette était à la fois stupide à mort et parfaite – non maintenant ils se contentent de leur tordre le cou. Qui ont un mode de déplacement au bon plaisir du scénariste – un coup j’avance, quand on me regarde, quand on me regarde pas, c’est du grand n’importe quoi. Hum.

Bon et ensuite il y a ce moment... juste épique, où le Docteur se rend compte que la fissure est derrière lui – est-ce qu’elle le suit lui, ou Amy, on ne sait toujours pas, et c’est chiant tous ces mystères, à la longue. Le Docteur était très bon, mais on sentait qu’il manquait de temps, d’envergure pour que la magie opère. Encore une fois je regrette les épisodes en 4 ou 6 parties des Classics.

River. Dans le premier épisode où elle apparait, elle m’a frappé comme étant un personnage parfait. Tous ces mystères concernant sa relation au Docteur, c’était superbe, parce que tout en ne révélant rien, ça restait très logique, très crédible.
Là elle part un peu en couille, et cette histoire pleine de mystères : on peut pas vous dire qui c’est, puis, c’est une criminelle, elle a tué quelqu’un. Qui ? on peut pas vous dire ; mais stop avec les mystères à la louche, trop de suspense tue le suspense.
Ma théorie c’est qu’elle a tué le Docteur, dans le passé pour elle, le futur pour lui. Et que tout ce bordel de lignes temporelles entrecroisées entre elle et lui est à l’origine de la fissure. Sauf que c’est pas possible, parce que ça laisserait Amy hors de l’équation, mais bon, quand on me tend un perche et qu’on développe pas l’intrigue, j’ai tendance à partir dans des théories à la con.
Scénaristes : faites votre boulot, merde, nous laissez pas dans le noir trop longtemps, ça commence à saouler grave.

Amy pour finir. A la moitié de l’épisode, quand le Docteur est tout paternel avec elle, et qu’elle arrête de faire sa pouf deux minutes, elle était presque appréciable. Je me suis dit un instant que je pouvais l’apprécier comme compagne à part entière, et pas comme gourdasse mignonne qui sert à faire de l’audience auprès des téléspectateurs mâles.
Et puis non, la fin massacre tout et le retour de l’Amy sex-pute ne me convainc absolument, mais alors absolument pas. Quand on est scénariste, on fait son boulot, où alors on cède sa place à quelqu’un qui sait écrire un personnage avec une certaine continuité. Merde quoi.

(Et c’est là où dans mon emportement, qui était mille fois mieux exprimé, tout en sarcasmes et autres joyeusetés, j’ai complètement effacé en tapant trop vite mon précédent commentaire. *sanglotte*)

En fait on dégringole par rapport à la saison 4, surtout à cause du fait que TOUT soit centré sur Amy qui est un personnage imbuvable et (à mon humble avis) très mal écrit.

Et aussi ce "story arc" totalement envahissant qui fait qu'on peut mm plus se concentrer sur l'épisode en lui-même sans être déconcentré.

Deadwood - 2x10 - Advances None Miraculous

Oula ça sent la fin, ça sent bien la fin ! *flails*

Deadwood - 2x09 - Amalgamation And Capital

OH NOES.

J'ai fait une légère attaque de panique quand le Hell Hound a débarqué. J'y peux rien, depuis le 3x16 je fais des crises chaque fois qu'ils sont dans un épisode.

Sinon hum. C'était assez bordélique comme épisode, et un peu trop évident, un peu trop appuyé et moralisateur.
Et puis j'ai passé 40 minutes sur 45 à me demander ce que Crowley voulait, pourquoi, si c'était vraiment un démon, s'il mentait, pourquoi, etc. (les 5 min restantes c'était la crise de panique Hell Hounds related).

Hum. Subitement je me rends compte à quel point l'intrigue rejoint celle de Good Omens. Et OUI il m'a fallu tout ce temps pour me souvenir que le démon dans le livre s'appelle aussi Crowley. -_-" Pratchett et Gaiman devraient réclamer des droits d'auteur :D
Faut dire qu'en VF c'est Rampa, donc ça aidait pas.

Bref. WHERE THE FUCK IS CASTIEL? that's all I'm saying.

C'est tendu, c'est très tendu, toutes les intrigues du premier épisode sont en train de se rejoindre, c'est terriblement stressant.

Il y a des épisodes très bons, dans cette série, et il y a des épisodes *vraiment* très bons, et celui-là fait partie de la seconde catégorie.

Du point de vue de la réalisation et des dialogues, du jeu, c'était magnifique. Parfois un regard, un silence, et c'était une information pour le spectateur. Du grand art.

Je remarque, et ce n'est pas la première fois, que certains personnages ont tendance à parler quand ils sont seuls, ou à se parler à eux-mêmes ; des sortes de monologues de théâtre, des apartés. C'est très intéressant de voir ce mélange des genres.
Et je pensais pas dire ça, mais Ian McShane vole la vedette à absolument tout le monde là. Il est juste phénoménal.
Je vois qu'il a eu un Golden Globe pour son rôle, ça ne m'étonne pas du tout.