Confus, terriblement confus. Mais au moins il se passait des trucs. Pas toujours bien rythmés ou bien faits (pas clairs du tout, aussi), mais c'était un poil plus palpitant que la première partie. Ça reste du sous-sous-sous X-Files.

Quatre mois plus tard, je reprends enfin cette horreur qu'est la saison 9. C'est poussif et laborieux, comme une mauvaise fanfiction qui essaie désespérément de plaire en brodant sur des choses anciennes, sans que ce soit réellement à la hauteur. Le jeu d'acteur est encore une fois très mal dirigé, c'est très décevant. Mais bon, Doggett!whump, comment résister...

Episode de fous. Des fois, c'est juste superbe. J'ai eu l'impression qu'ils avaient entendu tous mes commentaires désobligeants sur l'absence de crédibilité des actes médicaux ; et du coup cette fois, en vrac, on avait des infirmiers au premier plan, un défibrillateur avec des patchs qui ne fait pas de bruit, des nénés, et le plan inter-scène avec la personne qui se lave les mains (ils aiment bien, ça fait pro apparemment) était cette fois sans les gants. Progrès, progrès partout ! Sauf pour Mike, pauvre chou. Je m'y attendais, ils ne pouvaient pas le faire revenir nickel après 7 épisodes dans le coma, mais ça reste cruel et triste. Très chouette également, la réflexion sur le deuil à travers les rescapés de la secte cheloue digne d'un épisode de The X-Files, persuadés de pouvoir uploader leur conscience dans un ordi après leur mort. Wéé.

Considérations idiotes en vrac : quelle occasion manquée de faire parler Visnjic français... j'aurais tué pour entendre ça. Le son était tout naze (casserole) et je ne sais pas trop à quoi c'était dû. Lucy parle extrêmement mal français, mais les seconds rôles des soldats étaient pas mal du tout, c'était sympa - autant les Allemands je n'avais aucun moyen de juger, autant je trouvais les Mexicains pas mal du tout, sans certitude. J'aime quand ils s'appliquent et qu'ils ne collent pas juste de vagues Canadiens pour faire le job. Il ne manque plus que de Russes, et ça sera parfait (et là, Visnjic pourra s'en donner à cœur joie, et je serai comblée). Euh, sinon l'histoire était couillonne, avec quelques bonnes trouvailles. Techniquement pas trop crédible, mais on s'en fout un peu.

J'ai pas trop compris ce que venait faire l'hommage aux pompiers du 11 septembre à la fin (et je constate qu'ils n'ont pas changé le calendrier dans la station, le jeudi de Thanksgiving n'était pas le bon jour). C'était toutefois puissant et évocateur, patriotique et larmoyant - c'est juste que ça arrivait totalement comme un cheveu sur la soupe. Le reste de l'épisode était à la fois frustrant et sympa - la résolution de l'enquête sur le feu d'origine criminelle de l'épisode précédent était cool, mais un peu convenue. Le fils de Boden est intéressant, mais pas assez exploité. Le reste était répétitif et déjà vu, mais pas totalement désagréable.

Ohhhh.
Bon, ils aiment bien faire des épisodes qui m'énervent, juste pour que je trouve le suivant magnifique. C'était magnifique, avec de bons moments de stress, des trucs totalement inattendus (et d'autres que j'avais prédit, le garde est bien un androïde aussi, donc la théorie de la timeline à la noix tient toujours - ou pas, en fait j'ai tout compris de travers encore une fois, et je n'ai vu que ce que je voulais voir...). Quand l'homme en noir a dit qu'il allait révéler son identité à Teddy, j'ai retenu mon souffle, comme tous les spectateurs collectivement je pense, mais en fait, on n'est toujours sûrs de rien. On sait qu'il n'est pas Arnold, mais après... fiou, mystère. Je pense que c'est un des trucs qu'on peut reprocher à la série et à cet épisode : les grands moments de "on va vous révéler un truc important" pour finir sur du rien. La plotline de Dolores et William est de plus en plus confuse, mais très intéressante, dans le fond. Maeve est... géniale.

C'était un peu lourdingue, un peu raté, le genre de truc qui fait sourire, mais t'es pas totalement convaincu. Les références à l'île du Dr Moreau étaient cools, mais ce n'était pas assez glauque à mon goût. La suite était craignos, un espèce de DBZ du pauvre (assumé, mais ça craignait), qui restait sympa parce que je suis bon public. Mais la fin était superbe de wtfuckery.

Très sympa, ça commence enfin à ressembler à quelque chose du point de vue de l'intrigue générale (c'est très Kripke-ien, d'ailleurs, j'aime beaucoup).

C'est dingue à quel point je n'arrive pas à rester réveillée jusqu'à la fin des épisodes de cette saison. Le pire c'est qu'il était pas mauvais du tout, un peu brouillon, mais le message était intéressant (et lourdingue) et avait le mérite de faire réfléchir. Mais encore une fois, j'ai piqué du nez sévèrement avant la fin.

Bon épisode, ils commencent à reprendre un bon rythme, sans trop de trucs chiants. Deux interventions bien glauques, des petites histoires parallèles intéressantes, c'est pas mal du tout.