Code Black - 2x06 - Hero Complex
Particulièrement glauque et triste, cette semaine. Des retournements attendus, d'autres encore en suspens. C'était sympa à regarder.
Particulièrement glauque et triste, cette semaine. Des retournements attendus, d'autres encore en suspens. C'était sympa à regarder.
Hu. C'était limite limite, niveau lourdinguitude. Mais bon, ils ne pourront pas rivaliser avec H50, de ce côté pas de soucis. Donc une intrigue cheloue, avec une famille de pourris friqués intouchables (j'ai cru qu'ils allaient nous la rejouer "diplomatic immunity", mais non), des "parties" fines ultra glauques, une copine de Miranda sortie de nulle part, comme par hasard au milieu de tout ce merdier. Et en parallèle, un espèce de message gentillet sur le respect des femmes et les dangers du sexting. Euh. Enfin. Il y avait des trucs excellents, j'ai bien rigolé, imaginé des fics dans ma tête, et comparé mentalement avec Rectify, parce que Riggs souriait pas des masses dans cet épisode.
Et quand le générique de fin a retenti, je me suis exclamé : "Ah mais c'est nul !" C'est sorti tout seul. Et oui, très clairement, c'est nul. Je pense que je vais arrêter les frais. Politiquement, ça devient vraiment laborieux et putassier ; on sent qu'ils ont cherché à caser le plus grand nombre de références à l'actualité sans aucun discernement ni explication. Le summum étant les gouverneurs qui exigent la fermeture des frontières, et Couillon 1er qui accepte sans sourciller, en président sans couilles qu'il est. Et sa femme qui fait une scène, pour ensuite le soutenir parce qu'il faut bien ça pour qu'il puisse rendre sa grandeur à l'Amérique - ah non, on me dit que c'est pas dans la série ça. Mais c'est tout comme.
Talk about mixed signals, much.
Ils en font tellement des tonnes avec la bromance (j'adore hein, mais c'est pas un peu ça qu'on appelle le queer baiting ?). Pff. En tout cas, bien contente que Gabby s'en aille, elle était trop parfaite, et surtout je ne me souvenais pas d'où elle sortait, ça m'énervait un peu.
Il y avait des trucs très nazes et sexistes, mais bon, c'est pas nouveau avec cette série, et d'autres très drôles et bien vus - les références à X-Files, l'allusion à Lost... Toute la partie chasse au trésor (assortie de meurtres sordides) était chouette comme tout, totalement couillonne. Les histoires de cœur de Steve, j'en ai un peu rien à battre, par contre. Après tant de shippage, de toute manière, absolument tout ce qu'ils racontent est déformé.
C'est une vraie merveille, cette série. Je ne sais pas si elle vieillira bien (pendant de grands moments, je réfléchissais à la musique, aux décors, et je me demandais ce qu'on en penserait dans dix ans, vingt ans...), mais dans l'état, c'est très excitant. Pour une fois qu'une série fait marcher les neurones sans être cruelle ou dramatique juste pour le principe. C'est clairement une série d'aventures, on ne sait pas où ça va nous mener, et l'inconnu est excitant au possible. Je pense encore et toujours à Jurassic Park, et cet épisode dans l'envers du décor était flippant à souhait. Pas encore totalement fubar, mais on y vient, on y vient.
Premier épisode que je regarde de nuit et... j'ai flippé. Plusieurs fois, pas atrocement, mais tout de même. Tout du long, j'essayais de passer en revue les diverses séries auxquelles ça me faisait penser. Hannibal, pour la volonté de faire un truc maniéré, décadent, beau. Supernatural, pour la débilitude des conseils de Marcus ("I'm going to hunt" ahah). The X-Files, mais là c'est un peu récursif, car les épisodes de possession étaient déjà inspirés de The Exorcist. J'ai aussi repensé à cet horrible affreux épisode avec le culte satanique dans une école. Brr. La scène finale (et le tunnel) avec les poissons, ça m'a filé un sale flashback de Carnivale. Ce n'est pas comparable, mais... il y a de ça. J'aime que ce soit ultra simple, mais jamais simpliste. Une très bonne surprise, dommage que ça n'ait aucune chance de survie sur la chaîne, j'aurais bien aimé la suite des aventures de Marcus et Tomas (hihi, ils ont échangé leurs numéros de portable, c'est trop mimi).
T_T
Je crois que je préférais quand Teddy était détestable, dans le fond, c'était moins cruel. J'ai eu envie de chialer pendant tout l'épisode, pour tous les personnages. Cette fois, les parallèles étaient entre Tawney et Daniel, plus fugaces, mais réels. L'idée du bannissement, de l'exil (auto) imposé. Sauf que Daniel n'a pas de psy pour se confier, personne qui l'appelle, qui l'attend, qui le soutient. L'entrevue avec le shérif était révélatrice de beaucoup de choses, à commencer par l'incapacité qu'il a à mentir et à dire la vérité. Ça sort toujours à la fois terriblement sincère et absolument impossible à croire totalement.
The story of how Teddy went from stale cracker to cinnamon roll in 20 episodes.
Mais quelle caricature ahah. Le Texas ranger qui débaroule pour sauver sa fifille, un grand classique. Sauf que c'était ringard à souhait.
Ayaya nooon. C'était d'un con, j'ai adoré. La prise d'otage cheloue dans la station était sympa, mais pas assez palpitante. La fuite des méchants était chouette, mais pas vraiment logique (si le 5-0 n'avait pas tué la moitié des preneurs d'otages, ils ne seraient jamais tous rentrés dans la Camaro, encore moins dans un hélico...). Super!Steve est bien, mais ça manquait de vrai whump : ils ont les moyens, le potentiel, ils l'ont déjà fait... Alors hop, au boulot >< Et la révélation sur Wo Fat, mais je me marre.