Point trop d'horreurs dans cet épisode, heureusement, je commençais à souffrir. Encore plein de parallèles, appuyés, volontaires, cruels. Tout un tas de révélations de l'épisode précédent qui reviennent hanter les conversations. Tawney prend une dimension réellement différente depuis la scène de la psy. Tout l'épisode était bâti sur les histoires racontées, les déformations avec le temps, le fait qu'on ne peut jamais être sûr de la parole de qui que ce soit. Il y a des réactions logiques, mais pas chez ceux qu'on attend. Teddy vire parano et l'avoue, tandis que Daniel vit sans surprise aucune, et se demande même s'il ne serait pas plus à sa place en prison. Le flashback sur l'annonce de sa libération prochaine est dramatique, dans la retenue, les émotions contenues, masquées, symbolisées par de la lumière dans un plan fugace. Et puis Daniel pense à sa mère et aux conséquences de son retour.
Au début, quand la série avait commencé - et que je l'avais snobbée pour des raisons mystérieuses - je m'étais interrogée sur le titre, et je m'étais dit qu'il évoquait probablement la lente remontée de la pente, un personnage qui reprend peu à peu sa place dans la société, avec une justice qui tente de rectifier les torts causés. Sauf que, dans les faits, c'est tout le contraire. Et on en est à se demander avec Daniel s'il n'était pas plus à sa place en prison, après tout.