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Sérivore

21 octobre 2016

Rectify - 2x09 - Until You're Blue

Je crois que la musique faisait 80 % de l'épisode. Je ne sais pas ce qui est le plus émotionnellement compromettant, du violon, du piano ou des balades pop à la radio. J'ai failli faire douze attaques avant même le générique. Quand je parlais de courbe descendante, je ne pensais pas qu'ils allaient sortir les pelles et se mettre à creuser. On ne touche plus le fond là, c'est pire encore, c'est de la cruauté scénaristique teintée de folie, parce qu'à force de pousser les personnages, ils vont tous finir par craquer.

Je le sens pas trop, du coup, le finale juste après là...

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20 octobre 2016

Lethal Weapon - 1x05 - Spilt Milk

Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (ma réaction au bout de 30 secondes d'épisode quand je me rends compte que le guest du jour n'est autre que Michael Raymond James). Un très bon épisode, qui a un peu tout mélangé pour une fois, c'était mieux rythmé (sans le côté humour/whump/enquête/séquence dramatique des autres épisodes). La comparaison entre le vétéran psychotique (qui boit du lait, comme le meurtrier fou dans Westworld ><) et Riggs était très bien vue, mais surtout bien utilisée tout du long. La scène dans les bois avec la kill zone et MRJ en embuscade faisait très déjà vu, mais là encore elle était efficace. Le coup de la bombe tout ça tout ça, c'était à chier, mais hilarant en même temps. J'ai même pas envie de critiquer quoi que ce soit. Quand le canon est plus intéressant que les fics, c'est qu'il y a du niveau.

20 octobre 2016

Quantico - 2x03 - Stescalade

Hmmm... Ça manque de whump. Cruellement. C'est trop long à se mettre en place, trop cul-cul. Passée la reprise, il faut qu'ils mettent le turbo un peu, sinon on va finir par s'ennuyer.

20 octobre 2016

Timeless - 1x03 - Atomic City

On aurait dit un crossover avec Magic City, c'était très rigolo (avec Satine en maitresse de JFK, rien que ça !). Encore une fois du joli-whump, des tentatives intéressantes pour altérer le cours du temps (le télégramme vers le futur de Wyatt, pauvre chou...), et un noyau de bombe atomique dans la nature. Hmm.

20 octobre 2016

Chicago Fire - 5x02 - A Real Wake-Up Call

Pauvre Jimmy :( Enfin ça semblait couru d'avance, vu qu'il était tout énervé et pas du tout prêt à reprendre. D'un point de vue scénaristique, c'est bien qu'ils prennent à nouveau des risques comme ça, ça faisait un moment qu'on n'avait plus trop d'angoisse pour personne, ou alors juste le temps d'un épisode et hop tout est arrangé.

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19 octobre 2016

Rectify - 2x08 - The Great Destroyer

Oh no.
Cet épisode était sublime d'un bout à l'autre. Autant le précédent était un peu bordélique, pas totalement fini, autant celui-là était ciselé comme une oeuvre d'art. La scène avec Tawney dans le pecan grove était à tomber. Je n'aime pas le viol
on, et putain que c'était parfait. Toutes les scènes avec Tawney en fait. Mini attaques d'apoplexies entrecoupées de scènes tellement banales, des respirations nécessaires au milieu de tout ce drama. Les révélations de l'ancien shérif, les questions de Daniel dans la voiture, la gueule de l'avocat quand il téléphone au procureur... Tout a un sens, tout est parfait - et diabolique. Jusqu'à la chanson finale. Cette série...

Me in front of any other series: this needs more angst. A shitload of angst.
Me in front of Rectify: *ugly sobbing*
Also me: No more angst please. Let them be happy for once.

19 octobre 2016

Rectify - 2x07 - Weird As You

C'était un peu décousu, par moments, mais il y avait des choses tellement superbes. Le début, la non-confession de Teddy pour protéger sa famille ( dans le fond, il est pas si con), la pseudo-confession du gars dont j'ai oublié le nom qui mijote un truc pas net avec les affaires de George... C'était dangereux et malsain, le tout imbriqué dans un tissu de mensonges tel que les personnages commencent à s'auto persuader de leur véracité.

En fait ça reprend comme au début de la saison, avec pas mal de choses bien vues, mais aussi beaucoup d'éléments dont on ne sait pas du tout quoi faire. Jusqu'à la confession au shérif, ça suivait un chemin descendant, après on a eu l'euphorie et l'annonce du bébé, mais là... on ne sait à nouveau plus où ça va. C'est ça qui est super, ça peut aller dans tous les sens, techniquement. Ça peut virer à la chasse à l'homme comme ça peut rester dans les non dits et on va poireauter jusqu'au procès sans savoir...

Les titres des épisodes suivants ne m'inspirent rien de très joyeux, cela étant dit.

19 octobre 2016

Frequency - 1x02 - Signal and Noise

C'est pas parti du tout dans la direction que j'attendais. C'est un peu complexe, quand même, je sens que ça va vite me gonfler.

18 octobre 2016

Westworld - 1x03 - The Stray

Que du bonheur. L'épisode est ultra long (58 min) et pendant une grande partie, j'avais sans cesse l'impression que c'était la fin. Scène choc sur scène choc, ça n'en finissait plus, et c'était bon.
Episode différent du 2e, plus proche du premier - on
a à nouveau les doutes sur l'identité des guests/hosts, on reprend les mêmes plotlines que dans le 1er épisode. Ça donnait vraiment une impression d'automates sur un circuit, c'était très plaisant à regarder. Chercher le rouage, analyser le fonctionnement, repérer les "bugs".
Hopkins était phénoménal. C'est marrant parce que je pensais à cette interview où il a déclaré ne pas avoir vu la série - ni avoir l'intention de la regarder - quelque part, je le comprends, il l'a vécue, c'est mille fois mieux. Son personnage est très intrigant, et ses monologues sont toujours lourds de sens, sans être chiants. Le flashback sur la création du parc était très intéressant.
Je vois toujours plein de références à Jurassic Park partout - peut-être parce que j'ai relu les livres et plein de Crichton assez récemment - les thèmes du chaos, de l'évolution à cause d'une erreur, de l’impossibilité de contrôler la nature. Toujours les mêmes rengaines, en plus high tech et moins vorace.
La dernière scène écrase dans l’œuf cette théorie foireuse comme quoi Ben Barnes serait un young!Ed Harris, et c'est tant mieux. Le "stray" du titre, et la fin bien sanglante, étaient jouissifs au possible. Et maintenant je vais gamberger pour savoir si l'agent de sécurité est humain ou non.

17 octobre 2016

Rectify - 2x06 - Mazel Tov

Fuck me.

Moi qui me disait qu'on avait enfin quitté le territoire des trucs glauques, et qu'on avait enfin une vision heureuse d'un futur possible... La 2e branche tombée, incongrue, était à l'image de l'épisode, un grand coup de masse derrière la nuque. C'était un mix réussi entre happiness et awkwardness. Comme j'étais heureuse, mais heureuse à en pleurer, que Ted Sr. prenne la défense du cadeau de merde de Daniel. La scène est sublime, toute cette tension pendant le repas, cette désapprobation non verbalisée, cette tristesse qui n'a aucune façon de s'exprimer quand le cadeau est critiqué par tous. Et la manière dont tout s'arrête dès que le beau-père intervient. C'est démentiel et tellement juste à la fois. Encore une fois, mais c'est ma référence en terme de série cathartique en même temps, c'est au niveau de The Leftovers, dans les non dits et les silences et le jeu des acteurs d'un autre monde une fois qu'on est entré dedans ; peut-être même au-delà, parce qu'il n'y a pas une once de surnaturel dans cette série-là. C'est parfait à un degré de perfection inégalé.

Ça fait 6 épisodes que je me dis qu'il faudrait que je regarde le nom de la fleur des champs dont Daniel parle dans le 106, dans sa "confession" (pas de subs sur la saison 1, grr). "Jacob's ladder", putain, le titre de l'épisode prend un 2e sens, et cette confession de folie devient encore plus folle. Je suis sûre que si je revoyais tout, je verrais deux fois plus de symboles, d'échos et de symétries, alors que j'en vois déjà plein. C'est superbe.

Et la scène à l'enterrement de l'avocat, on en parle ? Et la pute du sénateur ? Et la chanson à la fiiiiiin ????? *pan*

En fait, plus sérieusement, je pense que la force de Rectify c'est qu'ils arrivent à rendre intéressante absolument chaque histoire, de chaque personnage - et pas seulement parce qu'ils sont tous liés et que chaque élément a des répercussions (parce que c'est super bien écrit), mais aussi parce que ce n'est jamais totalement artificiel, simple, évident. Il n'y a pas de faiblesses ou de failles, juste des trucs peu clairs sur le moment, qui deviennent magnifiques une fois remis dans un contexte plus large.

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