En gros, c'était le trailer, mais en plus long. Pour une raison incertaine, je ne visualisais plus du tout l'illuminé comme ça. Il a les cheveux courts et une barbe, à la "Ryan Booth" dans Quantico (rrr), il est sexy et possiblement anglais - c'était intéressant, mais plus ce que j'avais en tête.
L'ensemble fait, obligatoirement, penser à The Last Policeman, l'aspect police en moins (snif). Donc c'est l'histoire d'un type persuadé que le gouvernement nous ment et qu'un astéroïde va heurter la Terre dans 8 mois. Il décide de se faire une liste à la "My Name is Earl", le karma en moins, et vivre sa vie à fond. L'histoire d'amour était crédible, le postulat de départ moins. C'est pas totalement dégueulasse à regarder, et ça finissait sur un quart de seconde de REM, donc bien. Je verrai en fonction de la suite.

Yes, yes, yes.

CATTLE PROD.

Stoned Riggs.

J'ai cru qu'ils refaisaient une scène du 3, mais même pas. Un peu. C'était bien, surprenant, bien mené, débile à souhait. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai vu pas mal de trucs que j'avais bien anticipé dans ma fic n°2 (l'autopsie tout en bouffant une pomme). Cette série est vraiment parfaite, dans le sens où on dirait que ça fait dix ans que ça a commencé, alors que pas du tout. La musique est toujours aussi bien. Tout est bien. Le chef est parfait, les gags récurrents sont superbes, Riggs est un gros crasseux. Je suis fan.

J'ai failli même pas tenter, tellement le 102 m'avait gavée, mais c'était un bon épisode, au final. L'intrigue avance bien, beaucoup, dans des directions intéressantes. L'ensemble faisait moins toc que dans les deux premiers, peut-être parce que c'était plus basé sur des jeux de pouvoir et des dialogues que sur des fonds verts et des scènes pseudo grandioses.

De la merde aux trois quarts, mais le dernier quart était... intéressant. Ça m'a rappelé cette série pourrave en trois épisodes à propos du triangle des Bermudes et de paradoxes temporels. C'est un poil merdique (le terroriste temporel, ça va qu'il est joué par Visnjic, parce que le personnage est naze, pareil pour créateur de la machine, seule raison pour laquelle je n'ai pas arrêté de mater au bout de 10 min). C'est policé et propret, c'est pas super bien fait, les acteurs sont bof bof, c'est ringard comme un vieil épisode de Sliders. Mais le délire final sur les changements apportés dans le présent est vraiment chouette et intrigant, et il y avait un embryon de potentiel de whump sur la fin, donc bon, je tenterai le suivant par acquis de conscience.

La fin : quoiiiiii ????
C'était un bon épisode, tout couillon, avec des entraînements niais dans le passé, et de suspense de fou dans le présent. On ne voit pas encore bien les liens entre présent et passé, mais j'ai bon espoir, je sais qu'ils sont capables de faire un truc vaguement ficelé sur une saison.
J'ai beaucoup apprécié les petites piques qu'ils se lancent eux-mêmes (on n'est pas dans une série télé, dit un personnage, vous n'étiez jamais décoiffée bien qu'en cavale, remarque un autre...), et les références implicites au Ryan!whump (tout une institution, à continuer, hop hop, au boulot).

Je partais avec un avis tellement défavorable, c'est extraordinaire que j'aie aimé à ce point. J'ai failli ne même pas tenter. J'ai failli arrêter quand j'ai vu que l'épisode faisait 1h10. J'ai... été hapée par le délire, en moins de deux minutes c'était plié. Le générique est sublime, la musique est parfaite, tous les noms du cast et de la réal font saliver d'avance, mais je restais sur mes gardes. Et putain que c'était beau, et bien écrit, et entraînant, et profond. J'étais pas trop fan du concept (je cite "les automates d'un parc d'attractions grandeur nature sur le thème du far west prennent conscience qu'ils ne sont pas vivants et se rebellent"), pas trop fan de l'image américaine-cliché du western, et la bande annonce m'avait laissée vraiment circonspecte. Mais l'ensemble est tellement crédible, intelligent et plastiquement sublime qu'on ne peut qu'adhérer. L'attaque de la ville sur fond de "Paint It Black" version instrumentale m'a estomaquée, et sa résolution est encore plus chouette. Ed Harris est absolument terrifiant et répugnant, Anthony Hopkins (passé le "oh merde, c'est Hannibal") est génial en créateur du parc (Hammond style, j'ai dépensé sans compter, tout ça tout ça). Je surkiffe. Et du Johnny Cash pour le générique. Merci.

Oh mais c'est pas mal du tout, tout ça. On dirait qu'ils ont tenté de réécrire The Strain en virant tout ce qui m'avait énervé. Leur vision d'un monde post apocalyptique est limitée mais intéressante. Clairement, c'est pas la série du siècle, c'est du SyFy basique, mais... c'est amusant, flippant, intrigant.

(Entre nous, ils auraient pu tenter plus tôt de convertir le bon docteur, mais bon, cliffhanger, tout ça...)

Un peu trop de trucs débiles d'un coup sur la fin, mais d'un autre côté, c'était délirant et gore, donc pourquoi pas. Les démons qui se lancent dans le trafic d'organes, hmmm, on dirait un plot de Supernatural, tout va bien. Le Pape qui débarque prochainement, euh... okay. Ça mouline un peu dans le vide, mais il y avait des scènes trash pas mal du tout. La relation entre Marcus et Tomas est intéressante, à approfondir. J'aime assez le format feuilleton, plutôt que case of the week.

Pas mal, beaucoup de choses très vraies et jouissives dans cet épisode.

WTF cette série, j'avais oublié à quel point c'était nawak.

Pauvre Teddy, ça ne s'arrange pas.