Oh my, que c'était tordu. Morgan qui va à l'asile interroger une ex-victime avant qu'elle témoigne au procès de son bourreau, le tout entrecoupé de flashbacks de l'enquête, racontée par Morgan et la victime alternativement. Et tout le long, je me disais qu'il y aurait forcément un twist, sinon la construction de l'épisode n'avait pas lieu d'être, mais ça faisait quand même sacrément mal au cœur. Le bruitage des flashbacks était le même que celui des visions de Will dans Hannibal, c'était déstabilisant au possible.

Wow. WOW. Je crois qu'ils m'ont entendue rouspéter. C'était un épisode juste dément d'un bout à l'autre. Je me lasserai jamais des pré-génériques où on est dans l'expectative, sans savoir si on suit les traces d'une victime, d'un tueur, d'un témoin. C'est toujours surprenant.
Là, tout leur délire sur la rage, la maladie, c'était terrifiant. Tant au niveau des similitudes visuelles avec les zombies qu'au niveau des implications réelles et médicales : pas de remède et une mort lente et assez atroce. Les victimes étaient géniales, on s'attache énormément ; le tueur était bien tordu comme il faut, avec une backstory à pleurer. Et yavait même du whump et des tasers. Que demander de plus ?

Après le 200e épisode, qui était proprement lamentable, j'avais plus ou moins laissé tomber. Cette série m'avait pas fait frémir depuis le finale de la saison 7, et une saison et demi sans frémir, c'est vraiment long. Cette 2e partie de saison est vraiment pas mal ; parce qu'elle aide à se rappeler que Criminal Minds, c'est avant tout des petites histoires macabres, horribles, dérangeantes, avant d'être l'histoire des agents du FBI qui les traquent. Un duo de tueurs qui assiste à des sessions de thérapie de couple, lesquelles ravivent l'instinct macabre qui les unissait ; une babysitter qui orchestre la disparition de la gamine qu'elle garde ; un magicien qui manipule les déshérités dans les tunnels de Las Vegas et se fait appeler le Docteur... C'est à la fois des intrigues très connes, faciles à suivre, limite prévisibles, et d'un autre côté, c'est toujours très glauque et très surprenant. Dans tous les cas, pour le moment, je regrette pas d'avoir repris.

Hmmmm. C'était zarbi, ce début en forme de fin, et cette fin qui ressemblait à rien. Un épisode sur Blake et sa famille, pourquoi pas, ça tombait un peu de nulle part, mais c'est toujours intéressant d'en savoir plus sur les membres de l'équipe. Surtout que généralement ils approfondissent le background juste avant qu'il leur arrive d'horribles malheurs...

Le premier était un peu naze, le genre d'épisode minimaliste qu'on fait quand on a plus trop de moyens et qu'on veut meubler. La réflexion sur le racisme était intéressante, mais ça semblait pas vraiment dirigé, ça partait un peu dans tous les sens, c'était dommage.
Le deuxième par contre, était très bien foutu, en ce qu'il mettait la douleur des gens au cœur des images, ce qui rendait l'ensemble encore plus affreux que si on avait réellement vu les images.

Il était bien cet épisode, elle est bien cette saison. Elle partait vraiment mal, mais au final elle est peut-être même mieux que la précédente. Ils ont arrêté de vouloir à tout prix faire de l'inédit, et du coup ça tourne moins au grand guignol. Ils se recentrent sur les enquêtes, les victimes, les gens. C'est nettement plus crédible, du coup, même si effectivement il y a quelques redites.

Très crispant, sur la fin. Moins visuellement classe que celui de la saison 8 aussi réalisé par MGG, mais il y avait de bons trucs. Après, ça reste une histoire ultra classique de stalkage qui tourne mal.

Bien glauque cet épisode. Petit délire sur les procès de Salem... j'ai pas pu m'empêcher de repenser à cet épisode de Buffy avec gamins maléfiques qui rendent les parents fous
La fin était tristouille. Ils aiment bien remuer le couteau dans la plaie, encore et encore.

Brrr. C'était intéressant de voir une intrigue cliché et déjà vue (le kidnapping qui n'en est pas un, le road trip qui tourne au bain de sang) revisitée avec de nouveaux éléments (lien filial, le suicide du père) et une fin heureuse (si l'on peut dire), tellement rare.
Et à côté de ça, le creepshow dans la tête de Hotch, c'était à la fois beau, terrifiant et chialant. Ils savent exactement sur quelle corde tirer, ça fonctionne rudement bien.

Oh dear. C'était terrible et génial à la fois. Génialement affreux.
Un Allemand machiavélique avec un accent pourrave, des caméras dans des yeux, des lobotomies (à chaque fois qu'on parle de lobotomie, je repense au traumatisme sans nom de La Planète des singes. Des fois je me dis que mes parents étaient un peu careless quant à nos visionnages de gosse...) et des victimes incapables de parler. Brrr.
Et puis le petit mystère entre JJ et le nouveau chef mystérieux, hmm... pourquoi pas. En espérant que ce soit un truc bien, et pas une sombre bouse tirée par les cheveux comme le fil rouge de l'an dernier.

OH GOD.
Je ne suis pas tarée.
J'ai passé tout l'épisode à me demander si l'unsub allemand c'était pas le même acteur que le zombie dans The Revenant (lequel m'avait fait triper tout du long parce qu'il me rappelait d'autres acteurs, alors qu'en fait je l'avais jamais vu nulle part). Et bien... c'est bien lui.
Ouf.