Un épisode sympa, mais sans plus. Trop bien construit, trop propre et gentillet. Un épisode bouche-trou pour reformer l'équipe, clore (si l'on peut dire), le problème de Chase, etc.
Je veux plus de rebondissements !

Et à la fin on crie tous en coeur avec l'accent de Chase : "ooooh noooooooooe"

Un épisode acéré, tendu, plein de faux semblants et de secrets, de mensonges et de révélations.
Triste, sérieux, très bien mené.
Avec en guests Marcus Giamatti et le retour de Michael Weston youhouuuh !

L'intro est juste renversante. Le jeu du code à présent bien établi qui consiste à induire en erreur le spectateur avec des fausses pistes concernant le futur patient est à son paroxysme... La séquence est monstrueusement bien filmée/rythmée, et à la fin est juste sur le cul.

Générique.

Toute cette idée de maladie qui n'existe que dans la tête du patient et de karma encore une fois était un peu naze, mais très vite on s'éloigne de ça ; l'épisode est plus centré sur les problèmes de House et de Chase que sur ceux du pauvre mec qui croit qu'il va tomber raide mort à 40 ans, comme ses parents avant lui sur trois générations.

Chase, qui est poursuivi par ses démons, depuis qu'il a buté le dictateur du 6x03 et qu'il s'en est tiré sans être inquiété - même s'il a été à deux doigts de tout révéler à Cuddy. C'est bon de voir un certain réalisme psychologique ; on ne bute pas quelqu'un (certes un méchant homme) sans en subir les conséquences légales ou morales.

House, qui vit encore chez Wilson (la scène juste après le générique est d'anthologie), entend des voix. Mais genre, vraiment des voix angoissantes, si bien qu'il pense qu'il devient sourd, puis dingue. Again. C'est terrifiant de se rendre compte que ce docteur est à deux doigts de la folie à chaque épisode, en fait. On a envie de lui faire confiance, mais on hésite, comme lui en fait.

Mais ce qui m'a vraiment retourné le cerveau, c'est la scène de l'autopsie. Il y avait déjà eu une blague dans un épisode, avec la blonde aux symptômes bizarres (qui chantait Coconut :D) engagée par House pour faire tourner Foreman en bourrique.
Mais là c'est réel, c'est vrai, personne ne rigole.

Déjà, le patient (auquel on s'attache un peu, quand même) est mort super rapidement, hors caméra, paf, comme ça. Du coup on se dit, ok, ils vont continuer l'épisode en essayant de sauver le fils, soit, mais quand même...

Dans la morgue, scie circulaire, incision au sternum. Le cadavre se met à saigner...
Là une lumière s'allume dans ma tête et ça crie "alerte alerte alerte" mais j'ai vraiment pas eu le temps de me préparer psychologiquement et juste au moment où House se rend compte lui aussi que son supposé cadavre est en train de saigner alors qu'il ne devrait pas, le mec OUVRE LES YEUX et prend une grand inspiration et moi j'ai failli ne plus jamais respirer. Et à voir la tête de Foreman, lui non plus.

Arg.

(Hum... C'était avec Kutner l'histoire du vrai/faux patient. Mandieu c'était ya longtemps...)

Mitigé. Un épisode qui partait globalement en couille, parce qu'il voulait tenir trop de pistes, d'histoires, de personnages à la fois. Les remous causés par les mensonges de Chase et Foreman ; Thirteen qui se barre ; un gosse qui meurt alors que son père milliardaire est persuadé qu'il est responsable, qu'il a un mauvais karma.

C'est rare, mais il y avait quelques mauvais dialogues, cette fois. Des trucs qui passaient pas, qui faisaient louche. Le coup de la perceuse B&D dans le crane sans aucune stérilité dans la pièce ni rien, c'était très bizarre...

Je me répète mais c'est superbe... Cette saison 6 est vraiment très bonne. Et OMG Chase a plus de deux phrases de dialogue, et même de la personnalité *o*... Elle m'avait manquée la vieille équipe.

Je ne trouve pas les mots pour décrire l'épisode de House. Et pour que je trouve pas mes mots... c'est que vraiment..

Aujourd'hui je me suis rendu compte à quel point il était facile de faire la critique (littéraire) de quelque chose de mauvais, et à quel point devant quelque chose de beau on se trouve démuni.

Je pensais faire plaisir à quelqu'un en lui donnant des conseils, en lui disant pourquoi je n'avais pas aimé ce qu'elle a fait. Elle n'en a rien à faire.

Et là devant une œuvre parfaite je ne trouve rien à dire, ou alors c'est juste des bribes, c'est pas construit, c'est désolant. Et de toute façon ceux qui ont fait ça n'en ont rien à faire, de ma pensée construite.

Si j'avais l'adresse du scénariste/réalisateur, je lui enverrais juste une carte qui dit "Thank you, and I hate you so much for that."