Il m'avait traumatisée, gamine, cet épisode. Rien que de voir les empreintes allongées, j'en avais des frissons. L'intrigue qui court sur un siècle et le mec capable de se planquer dans les murs me faisait penser à un épisode de Supernatural, c'était fun.
Ohhh et Donal Logue tout jeune et tout couillon, qui tente de recruter Scully, c'était super.

Le souvenir flippant de précision que j'ai de ces premiers épisodes semble accréditer la thèse d'une tentative de ma part d'un visionnage de la série dans l'ordre à un moment donné, dont je n'ai aucune trace. Je pense même que je m'étais dit, à l'époque, comme aujourd'hui, que c'était marrant de voir à quel point tous les thèmes étaient déjà présents dès le départ ; j'ai pas arrêté de penser à Supernatural, pour le côté monster of the week, tout en admirant leur capacité à rester à la limite du rationnel (même si j'ai souvenir d'épisodes plutôt wtf). Les cheveux de Scully sont bien moins fascinants que dans le pilote (mais ceux de Mulder son sympa). Bien kiffé le schéma inversé des tropes damsel in distress/knight in shining armor.

Oh la magie de la remasterisation. Autant, en règle générale, je ne suis pas trop fan, autant là, c'est fichtrement bien fait. On ne croirait pas que cet épisode a 23 ans, on dirait presque que ça a été tourné hier. A part pour le son, ça par contre, ça date, mais bon, c'est mignon, instant nostalgie, tout ça. Reste que j'ai passé tout l'épisode à bloquer sur les cheveux de Gillian Anderson, qui sont totalement fascinants (et sa capacité à se faire un brushing en un temps record est époustouflante). Considérations capillaires mises à part, c'était sympa encore une fois de mater un truc qu'on croit connaître par cœur, tout en ne sachant plus comment ça finissait (je pensais qu'il y avait une explication rationnelle, mais en fin de compte non, c'est clairement des aliens et/ou une force inconnue qui est à l’œuvre...). Bref, kiffage.