Gotham - 1x12 - What the Little Bird Told Him

Un cas intéressant de "la somme de toutes les choses géniales surpasse la somme des conneries et des idées mal fagotées". La scène d'ouverture fait que je ne peux pas renier cet épisode, quoi qu'il puisse arriver ensuite : Johnny Cash, et un journal qui virevolte dans les rues sales de Gotham, le plan est à la fois super cliché et super joli.
Cet épisode m'a fait retrouver tout ce que j'avais adoré au début, et pas retrouvé dans le 111 : l'esthétique pseudo-steampunk, les ruelles embrumées et les décors trop grands pour être réalistes. L'electrocutioner est juste génial : c'est con, mais tellement con que ça fonctionne. Christopher Heyerdahl est génial quoi qu'on en dise, bien flippant dans sa désinvolture. La résolution totalement débile, avec les chaussures en caoutchouc et la tasse de café... pareil, c'était tellement con que ça en devenait okay. J'ai ri.
Dash Mihok soudain sorti de nulle part, c'était également très très appréciable, et on se doute qu'on le reverra (cool cool).
La plotline avec les mafieux était un peu moins intéressante, trop classique... même si la fin de Lisa, je m'y attendais pas. Ils aiment bien buter les personnages secondaires d'un coup comme ça, c'est marrant (enfin pas pour les personnages en question).
Tout le comic relief filé du début à la fin était assez chouette, j'aime bien ce mélange de sérieux et de comédie. Bullock égal à lui-même. Gordon totalement psychotique (avec du whump, yah). Nygma qui perd pied, et le Pingouin qui joue double (triple ?) jeu, mais qui a bien du mal avec toutes ces mésaventures. En fait, on aurait presque dit que chaque personnage était vissé sur sa petite plotline, et n'en pouvait plus de se faire mettre des bâtons dans les roues pour les intrigues des autres. C'était amusant, à défaut d'être véritablement efficace (à quand un vrai bon épisode entièrement flippant du début à la fin ? Ils ont encore du chemin à faire, question whump, mais je garde espoir...).