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Sérivore
2 août 2016

Preacher - 1x10 - Call and Response (finale)

Je crois que c'était vraiment pas la bonne série à suivre en tentant de faire partie d'un mini-fandom naissant. Ça avait des côtés sympas (plein de gloire pour deux pauvres fics, plein de nouveaux tumblr à suivre), mais c'était plus frustrant qu'autre chose. C'est pour ça que je n'aime pas regarder les séries avec quelqu'un, je me retrouve toujours influencée par ce que l'autre pense, risque de penser, etc. Je suis biaisée, ça me met mal à l'aise, et je finis par ne pas apprécier ce qui ne m'aurait pas déplu en temps normal, justement parce que je vois la critique possible à travers les deux de l'autre (ici tumblr). J'en ai rien à foutre, personnellement, que Tulip soit écrite comme une biatch ou comme un personnage féminin fort et transcendant. J'en ai rien à foutre que les anges soient gays ou pas (même si 1. le fait qu'ils ne soient pas tous les deux des anges et qu'ils nous l'avaient dit dès le départ mais qu'on n'avait pas entendu, et 2. la possibilité que DeBlanc soit mort-mort, me déplaisent au plus haut point), ou que l'intrigue parte dans un triangle amoureux chelou. Tumblr voit tout ça, tumblr se plaint sans arrêt, tumblr me casse un peu les couilles, en fait.
Bref, ce dernier épisode, je m'étais spoilé deux choses : l'explosion de la ville et le non-retour de l'enfer de l'ange qui n'en est pas un (il est peut-être rentré chez sa mémé qui sait, pff).
Et le pire, c'est que ça ne gâchait pas du tout le visionnage. Je l'ai pris tellement à la rigolade, en mode de toute façon j'ai ragé toute la saison, ya pas de raison que ça change, lançons cette merde qu'on en finisse. Et c'était bon. Pas juste bon, excellent.
Cet épisode était la synthèse réussie de tous les éléments disparates qu'on nous avait balancé pêle-mêle jusque là. Ça ressemblait enfin à quelque chose, parce que chaque parole avait un sens, c'était une série de private jokes pour celui qui avait tout suivi.
Dieu (pas dieu) était superbe, digne des Monty Pythons. J'ai pouffé de rire pendant toute la scène, parce que c'était juste ça : de la comédie, un moment grandiloquent qui tombe totalement à plat, de manière volontaire et contrôlée.
Un bon kiff, donc, mais c'est vraiment dommage qu'il ait fallu attendre la toute fin pour que ça commence à ressembler à quelque chose.

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Sérivore
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