Le début était bien, mais ça trainait en longueur sur la fin. C'était un peu simpliste dans la narration, nous montrer les Saviors d'un autre point de vue. Mwé.

Franchement, je sais pas si c'est parce que je savais déjà, parce que je me suis désensibilisée à force, mais j'ai pas vraiment flippé ni rien. C'était gore, c'était triste, mais il y a eu plus gore et plus triste la saison précédente. Limite, j'apprécie Negan parce qu'il est taré et qu'il fait des blagues nulles. C'est ça que je voulais pour le Governor (et qu'on n'a pas vraiment eu) ; un mec crade et dingue et charismatique et fou.

Hm. C'est dégueulasse quand même, ce plan POV à la fin, avec les bruitages à la con. Beaucoup trop de longueurs, ça aurait pu être plié avec autant d'intensité en 45 min.

Pfff ça se fait pas ça. Pauvre Kelly. Sinon, très très lourdingue cet épisode, entre la mère de la junkie et l'autre avec son fils anti-américain.

Han. Bon je m'étais spoilé plein de choses, dans mon désespoir de trouver un truc intéressant pour me donner envie de continuer, mais j'avoue que c'était mieux que prévu, et surtout plus logique tout remis dans le contexte, avec les liens logiques de cause et d'effet. Ils sont drôlement dans la merde, mais j'adore qu'ils ne s'en rendent pas clairement compte encore.

Mais comme j'étais pas prête.

Encore une fois, on a droit à un sursaut de brillance après une adaptation ratée. Je ne compte plus les fois où j'ai ragé contre une scène de comic book maladroitement mise en image, suivie peu de temps après par un truc grandiose. La balle dans la tête de Carl, c'était moche. A la fois mou et trop rapide, vite expédié, pas vraiment choquant, pas du tout terrifiant et glauque et cruel et injuste comme dans le comic book. Mais à la place, en bonus, on a cette flèche, alors même que j'avais passé l'épisode à essayer de me rappeler pourquoi Daryl n'avait plus sur arbalète. C'était soudain et gore et triste, juste ce qu'il fallait, ce que je voulais. Ils peuvent, quand ils veulent.
C'était un superbe épisode - j'adore les épisodes "on the road", à la recherche de choses utiles (ou non). Ça me rappelle Hordes, c'est stressant en continu (encore une portière de voiture qui m'a fait sursauter comme une tarée), ça ne mène nulle part, sinon à une réflexion sur la vacuité de la vie post-apocalyptique. La scène dans la pharmacie avec le gamin était horrible ; les non-dits sont de toute manière bien pires que les vraies horreurs mises à l'écran.
Mais la flèche quoi. Putain.

(ʘ‿ʘ)

Tout va bien. Touuuut va bien.
Ils sont tarés. Complet. C'est dément. Beau aussi, dans sa cruauté. Pourquoi c'était si chiant juste avant, et si éprouvant à présent ? Parce qu'ils sont à nouveau sur la route ? Parce qu'on n'a plus le sentiment de normalité et de sécurité d'Alexandria ? Parce que les codes sociaux n'existent plus ? En tout cas j'adore.

A peu près 50% de "oh nooo" et 50% de "fuuuuck". C'était bon, mais d'une force. Pas dans l'absolu, mais comparativement à ce qui a précédé, ça décoiffait. Je me suis surprise à repenser à Dawn/Day of the Dead, au fait qu'en fin de compte, ces histoires se soldaient toujours par des conflits entre humains, et que c'était globalement bien vu. Les échos avec Tara et le Governor, les petites phrases assassines lâchées comme ça ("when I met you, I thought you were the last woman in the world", et Eugene qui bouffe des cookies derrière la porte), les money shot sympathiques. Très très plaisant. Et gore. Oh ce foreshadowing constant. Je pense que ça aurait été encore pire sans aucun spoiler. Cruel.

Wé, c'était bien ! Team Jesus ! Je suis fan, c'était fun, inventif et stressant tout à la fois. On reste encore un tout petit peu en territoire connu, entre mes souvenirs nébuleux du comic book et les spoilers auxquels je n'ai pas pu échapper, mais j'avoue que ça m'intrigue pas mal.

Oh. Un bel épisode de bout en bout, je n'en attendais plus tant. Comme quoi, quand ils font des ellipses et des épisodes calmes, c'est pas mal du tout. Absolument rien à reprocher à cet épisode, autant sur le fond que sur la forme, pour une fois. Des choses drôles, des réflexions plus sérieuses, et tout un jeu de miroir entre les deux escapades en parallèle. Bonne écriture d'ensemble.