Huhu, très chouette cette évasion - pas vraiment crédible, mais on s'en fout un peu. Et donc la saison serait centrée sur Damien Moreau, dont je n'ai entendu parler que dans les fics. J'ai hâte ! C'était cependant un peu cousu de fil blanc, cette tentative pour rajouter un fil directeur dans un procedural. Mais bon, pourquoi pas.

Quoi ? Une fin d'épisode qui ne donne pas envie de se pendre ? Comment est-ce possible !? La fin dans le supermarché était jouissive au possible. Le symbole est un peu gros, avec le titre qui en remet une louche, mais j'aime l'idée de la petite vengeance à base d’œufs explosés. Sinon, globalement, c'est un bon épisode même si je reste un peu partagée tellement plein de scènes sont extrêmement cliché, avec la musique un peu lourdingue qui renforce l'impression qu'on nous mène en bateau avec des petites tragédies du quotidien. C'est pas désagréable, loin de là, mais les ficelles sont trop visibles à mon goût. D'un autre côté, les dialogues et le jeu des acteurs sont superbes, et certaines scènes sont sublimes - toutes celles tournant autour de Janet, notamment ; Ted Jr. est également très très intéressant, on a l'impression que chaque parole lui arrache la gueule, mais il fait des efforts de malades, ce n'est plus le même homme... jusqu'à sa dernière scènes, où il se confie à Amanda (!!) et on voit bien qu'il est toujours à deux doigts d'exploser. Espérons que ce ne soit pas à la gueule de Tawney.

Oh. Belle entourloupe de la part de tout le monde. Eliot en mode lethal weapon, c'était superbe. Pauvre, pauvre Nate, mais il a bien fait, je savais qu'il pouvait pas vendre ses potes comme ça. Le retour de Sophie, c'était bon, pourvu qu'elle reste.

Alala c'était jouissif tout ça. Eliot avait l'air si heureux en joueur de baseball (même s'il n'aime pas le baseball ><). Le maire était chouette, plein de guests sympas, des agents du FBI cons comme des balais, et Sterling pour conclure avant le cliffhanger. Chouette.

Super dark et surprenant, cet épisode sur un faux medium qui escroque les gens. C'était à la fois couillon et crédible - et je pense toujours plus à Psych.

Pas très crédible tout ça. Enfin pire que d'habitude, on va dire. Sterling toujours aussi chiant et arrogant (et je n'arrive pas à voir autre chose que Crowley...). Quelques développements intéressants, cela dit - sur les talents d'Eliot, les qualités de Tara ou l'alcoolisme de Nate.

Je crois que ça a été le hiatus auto-imposé le plus long et le plus douloureux qui soit. Et j'avais peur, vraiment très peur, de découvrir que la série n'était pas si parfaite, que j'en avais fait un monument dans ma petite tête de fangirl, mais que ça ne tenait en réalité par la route. Mais je me suis lancée, comme on se jette à la mer, et c'était beau et sensible et parfait. Peut-être plus encore qu'avant tellement le manque, l'absence, étaient grands.
Un épisode entier centré sur Daniel ("Dan") et ses déboires avec le projet New Canaan dans le Tennessee. Tout est remis en place lentement, l'ellipse est brutale (car la série ne nous a pas habitués à en faire), mais on s'y fait rapidement. Un boulot de merde, un espèce de coach gourou à la voix douce, des ex-repris de justice qui ont l'air tellement plus normaux que lui. C'était bizarre de voir Daniel tenter de communiquer, et échouer. On se rend compte à quel point il est "bizarre", et on se remet à douter, dans un coin de son esprit, de son innocence. Il y avait des scènes cruelles à souhait, des échos furtifs des saisons précédentes, des symboles et des non-dits ; la musique faisait beaucoup, toujours aussi superbe. Tout le début, on oscillait entre deux eaux, on avait sans cesse une fausse impression, tout avait un double sens - les plans se transformaient, on croit qu'il est en cellule, mais il est libre, on croit qu'il fait ses courses, mais il travaille. C'était flippant de normalité, tout en étant sans cesse décalé, complexe, étranger. On est réellement dans sa tête.
Je me demandais où ils allaient avec ça, rassurée que ce soit toujours aussi brillamment écrit. Et ils se sont surpassés, avec cette scène de confession non-forcée, la première depuis tellement longtemps. J'ai chialé pendant la partie de carte, heureusement que c'était la fin.

*hand gestures*

J'ai adoré, avec une force inégalée, à quel point ils arrivaient à nous mettre des images dans la tête avec des mots, ou juste un plan. Quand l'employé chiant de l'entrepôt refuse de faire ce que Daniel veut et se retourne. Quand il parle des cartes. Quand il regarde la structure dans l'atelier. Quand il parle de création (*ugly sobbing on this one*), quand il part en leur disant que rien n'est réel de toute manière. Ils n'auraient même pas dû inclure le message de la mère, et la lettre (non signée, non ouverte), c'est une faiblesse de leur part, je trouve. Évoquer sans contraindre, c'est mieux.

Très bon "bottle episode" :D Je n'avais encore une fois pas vu venir le retournement final, c'était très chouette. L'intégralité de l'épisode dans le bar, avec une plotline digne d'un épisode de Republic of Doyle, et des Irlandais appelés... Doyle. Drunk!Nate est clairement supérieur à sober!Nate, mais ça reste un peu triste qu'il ait replongé comme ça. On va dire que c'était pour une bonne cause.

Il était violemment con celui-là... Parker en top modèle, Eliot qui se sentait plus, l'embrouille finale pas du tout mal amenée... C'était intéressant, mais un peu frustrant (je n'aime toujours pas la nouvelle ><)

Han, il était super cet épisode, parce que j'ai absolument rien vu venir des deux retournements. Je n'aime pas trop la nouvelle, mais c'était un peu le concept, donc j'ai bon espoir pour la suite. Nate en avocat, ça décoiffe...