Et à la fin, j'ai applaudi bêtement, comme la joyeuse tablée dans le rêve d'Eliott, son futur rêvé, avec le bâtiment qui s'écroule dans un fracas qui vous glace les sangs. C'est dommage que les épisodes soient si longs (plus d'une heure) ; je pense qu'ils auraient gagné à être rabotés de quelques minutes. Mais l'un dans l'autre, c'est assez grandiose. Dans le sens où ça se veut, concrètement, grandiose, et ça arrive presque à l'être, tellement c'est bien écrit. J'ai décidé de ne plus rager, de ne pas chercher les symboles, les mystères, les codes : ça viendra en temps et en heure, j'attends.

Oh la fin était bien, il faut une troisième saison, il faut continuer la blague qu'est cette série jusqu'à sa conclusion logique, c'est trop bizarre et chouette à la fois.
Jusqu'au dernier quart, c'était un épisode raté, on n'y croyait pas une seconde, c'était mou. La fin rattrape un peu le tout, et ce cliffhanger final est chouette comme tout.

C'est marrant, on aurait pu penser qu'un épisode dans le monde extérieur, avec des adultes, aurait été meilleur que le reste, mais non, c'est limite pire, on retrouve la niaiserie un peu molle de la saison 1.

Episode 100 % fanservice, écrit par Gilligan, qui est un pro du whump bien cruel, angst y compris. C'est marrant parce que j'avais vaguement lu des résumés de fics qui parlaient de chaussure au Mexique, et ça restait très confus, jusqu'à cette scène pré-générique magnifique où un Doggett tout crasseux, amnésique, court en clopinant à la poursuite d'un junkie qui lui a volé une chaussure... L'épisode en lui-même se tenait, mais la résolution était un peu faible ; on ne comprend pas vraiment pourquoi le processus d'effaçage de souvenirs n'a pas marché sur lui, ni comment il a recouvré la mémoire au final. Mais bon, ils exploitaient bien les talents de Robert Patrick, c'était extra. (Comment j'ai pu un jour le trouver moche, alalala).

Pfff, c'était plus "finish the goddamn episode already!!"

Représenter l'enfer en faisant ressentir l'horreur de la répétition aux spectateurs qui ont tenu bon jusque là, il fallait oser. C'est raté, mais d'une force, ça en devient lyrique. Chiant, lourd, long, laid, pénible. Okay, on a compris, il revit la même série de catastrophes, c'est son enfer personnel, okay, okay okay putaaaaaaain. On n'a pas quatre ans, on est capable de se souvenir de ce qui s'est passé quelques épisodes plus tôt, c'était déjà chiant et long à la base, faut pas en remettre une louche.
C'est globalement mal écrit. Personne n'a de réaction normale, mais c'est écrit d'une manière réaliste, du coup ça ne passe pas, on n'y croit plus. Heureusement qu'il ne reste qu'un épisode, parce que là, j'en ai marre.

Oh wow que c'était niais. C'était pas aussi guimauve, avant, c'est vraiment une perte de qualité, cette saison. Et donc dans cet épisode totalement inutile à la gloire de la NSA toute puissante, on apprend que les supersoldats, quand on les met à côté de leur kryptonite personnelle, ils explosent. Soit.

Episode raté, en gros. Ils ont voulu faire un truc "djeun" et punchy, mais c'est lourdingue et pas très cohérent. L'entomologiste remporte la palme de la drague la plus cheloue qui soit. Pas aimé qu'ils changent de modus operanti à la moitié - depuis quand les araignées sont des insectes ? Pourquoi des créatures mi-humain mi-araignées pourraient contrôler des mouches ? Ça n'a aucun sens ; enfin encore moins que d'habitude.

Aaron Paul était sous-exploité :')

Cruel cruel cruel.

L'idée des univers parallèles et du mec qui peut voyager entre les deux pour assouvir ses pulsions de tueur en série sans se faire prendre était vraiment bien trouvé. Le reste n'est que cruauté envers les personnages. Le plus beau, c'est qu'on ne saura jamais si Doggett bis croyait vraiment en la théorie de Reyes ou s'il voulait juste en finir.

Cet épisode n'était pas fameux, mais il posait les bonnes questions. Pourquoi Doggett semble si passif face à toutes ces théories extravagantes de la part de Reyes (et Scully dans une moindre mesure). Le regard extérieur du suspect apportait un éclairage intéressant. Ça donne envie de critiquer, et au final... ça passe. Pourquoi une fois qu'on a une vraie résolution à un épisode, en plus, ça change un peu.

Il y a des passages vraiment excellents, mais c'est quand même très verbeux. Ils s'écoutent parler, et comme c'est bien écrit, et que la musique fait beaucoup, ça passe, mais ils sont sur la ligne rouge entre pédant et brillant. A voir de quel côté ça va tomber.
J'aime bien tous les petits détails en arrière plan, qui passent presque inaperçus, sur la fin du monde en marche - à la manière d'un film catastrophe où les protagonistes ne sont pas encore au courant que le monde court à sa perte.