La fin était bien (juste quand je commençais à m'énerver qu'on ne sache pas à qui l'homme à la cigarette parlait depuis le début de l'épisode, paf, la caméra se tourne, et contre toute attente, c'est l'agent Diana, celle que je n'aime pas depuis le début sans trop savoir pourquoi...). Cet épisode était très naze, cela étant dit. On aurait dit qu'ils jouaient au bingo, avec toutes les petites phrases clefs de la série réutilisées dans n'importe quel sens, sans trop de logique. Ou plutôt, c'est trop logique, trop simpliste, trop clair, ça en devient fort suspect. Mais bon, y a Alex Krycek ♥

Presque pas de whump, mais une très jolie déclaration d'amour, ça compense. J'aime de plus en plus le personnage de Ramse, c'est assez surprenant ce qu'ils en ont fait, à partir d'un personnage mineur dans le film de départ, et ça colle si bien. Par contre tous ces mystères et ces paradoxes, ça donnait un peu mal au cerveau, trop de surenchère.

Globalement, c'était un mauvais épisode, malgré quelques scènes bien vues (la prédiction que l'on cherche à éviter et qui ne fait que provoquer la catastrophe attendue, un grand classique). Mais tout de même, la discussion entre Scully et ce photographe censé être immortel faisait un contrepoint intéressant à la même discussion sur l'amour et la mort avec le médium malgré lui, Clyde Bruckman (3x04). On a toujours la même notion d'immortalité qui revient, après trois saisons de cancer et de presque-mort. Intéressant.

J'ai beaucoup aimé, c'est très prenant, très glauque. Rien que la scène d'ouverture, on se prend le gore Cinemax en plein dans la tronche d'emblée.
Visuellement, c'est lent à tendance contemplative, mais l'intrigue avance bien. Les flashbacks, le passé des personnages était bien amené, dans le sens où c'était pas tout donné en bloc, mais pas trop mystérieux non plus.
Bon après, rien de nouveau sous le soleil en terme de possessions démoniaques, l'adaptation de Odd Thomas était bien mieux, je trouve.
Les acteurs sont sympas, même si ça récite un peu, par moments. Glenister fait ce qu'il peut, mais il a quand même des lignes bien lourdingues, soyons honnêtes.
[boulet]En fait, je viens de réaliser que je m'étais embrouillée les pinceaux entre Kirkman et Darabont, et que j'ai maté avec un a priori vraiment défavorable (je n'aime pas Darabont). [/boulet]

Ah les chiens, quel sale cliffhanger ! Tellement couru d'avance, d'ailleurs, mais on ne s'en lasse pas. Beaucoup de choses m'ont dérangée, dans cet épisode, mais à chaque fois ou presque, ils prenaient le contre-pied quasi immédiatement. C'était déstabilisant et intéressant, pour une fois.

Pendant tout l'épisode, j'ai pensé à l'autre andouille dans True Detective et son "time is a flat circle", ça collait tout à fait, avec les spirales menaçantes dans le ciel et les délires temporels. J'aime toujours autant, c'est très drôle, bien écrit, vraiment prenant, on sent une vraie passion, une attention au détail très bienvenue. D'un autre côté, je trouve qu'ils s'égarent un peu (beaucoup) de la source, et je ne sais toujours pas trop quoi penser de l'histoire des Primary qui peuvent voir hors du temps. Le mystère autour du Witness est vraiment sympa, cela dit, et le retour potentiel d'Aaron m'a réjouit - mais est-ce aussi simple ? Ça manquait un peu d'action et de whump, mais 1. l'entrée triomphale, titubante et ensanglanté de Deacon n'avait pas de prix, et 2. vue la fin, le whump sera pour le prochain épisode.

Le petit choc de début d'épisode, quand je réalise que je l'ai déjà vu (oui, ça me fait ça avec 100 % des épisodes déjà vus, cette saison... peut-être parce que c'est assez vieux et enfoui pour que ça fasse tout drôle quand on se retrouve confronté avec une version en HD d'un souvenir nébuleux et mal digéré). La bonne vieille trope du gentil infecté par un virus qui va le tuer en 24 h s'il ne se plie pas aux désidératas du méchant. Sauf que le méchant en question a des motifs plus que flous, et que je ne comprends pas comment personne n'a reconnu Krycek (malgré la barbe et la perruque naze). Je suis sûrement biaisée par mon pré-visionnaire d'il y a seize ans, mais c'était aussi visible que le nez au milieu de la figure. Mais passons.

Oh merde, que de clichés, que c'était niais. Mais chouette, aussi. Je me souvenais que cet épisode m'avait gavé, à l'époque, et c'était à peu près tout. Donc j'ai apprécié ne pas me souvenir de qui contrôlait réellement le temps, et de comment ça se concluait. Bien aimé le petit whump disséminé mine de rien un peu partout. Bien aimé les sous-entendus de romance bien lourd, à la Supernatural (ils auront vraiment tout pompé, même les hôteliers un peu lourds qui veulent les caser dans la même chambre d'hôtel...).

"The Rain King" was the first episode written by then-new X-Files writer Jeffrey Bell. Bell, who never intended to work in television, sent the production staff three script ideas because he was a fan of the show.

C'est donc une fanfiction.

Han c'est nul comme fin. J'avoue avoir un peu décroché quand on se rend à l'évidence qu'il n'y aura pas de péril ou de baston dans cet épisode, même si le potentiel était grand. La fin est cliché mièvre et téléphonée, c'est quoi cette concentration de démons absolument ridicule dans un coin aussi paumé ? (En passant, je note que l'échange d'âme de Supernatural est entièrement pompé sur cet épisode, comme une multitude d'autres choses...)

Hihi c'était sympa, petit épisode d'Halloween déguisé en épisode de Noël, pas du tout de saison, très gore et très flippant / drôle. J'ai passé tout le début à glousser comme une abrutie à chaque nouvelle embuche dans la maison hantée, et j'ai passé toute la fin de l'épisode à déprimer devant tant de vérités qui font mal à entendre. Des fantômes psy, manquait plus que ça.

Celui-là, je pense l'avoir vu, mais c'est plus flou. Par exemple, je n'avais aucun souvenir du trou dans la tête quand le fantôme retire son chapeau (alors que je me souviens horriblement bien de la même occurrence dans le Sixième Sens). Episode censuré, ou vu en pointillé, on ne saura jamais.