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Sérivore
the knick
27 octobre 2014

The Knick - 1x10 - Crutchfield (finale)

Putain que c'est bon, c'est bon comme un shoot entre les orteils, le genre totalement illégal, honteux, mais tellement satisfaisant. C'est bon parce que c'est simple, mais pas simpliste. C'est lent sans être chiant, maniéré sans être pédant ; c'est Cinemax, alors c'est gore et décalé, mais avec un fond de vérité historique très appréciable. Leurs personnages sont bien développés, et même si certains aspects du scénario sont très faciles et attendus (la dette du gestionnaire qui change de main, la loyauté de Birdie qui vacille, l'héroïne pour remplacer la cocaïne...), c'est super entraînant. Hypnotisant. L'attente de la suite va être longue...

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27 octobre 2014

The Knick - 1x09 - The Golden Lotus

Oh ils m'ont fait chialer, c'était facile, mais ils m'ont fait chialer. Tragédie sur tragédie sur fond de guerre et de pénurie de drogues. C'était licencieux et décadent et cru et tout ce qu'on veut. La chirurgie envoyée aux quatre vents, les personnages sont brisés et sur la mauvaise pente un truc concret. J'ose même pas imaginer la gueule du finale...

27 octobre 2014

The Knick - 1x08 - Working Late a Lot

Cet épisode n'était qu'un interminable bad trip, ça en devenait physiquement douloureux. La synesthésie provenant de la musique est assez sublime, même si j'aurais aimé plus de scènes de chirurgie et moins de sexe. Après, c'est Cinemax, donc comparativement à d'autres séries, ya très peu de sexe. C'était un épisode tortueux, mais fascinant.

4 octobre 2014

The Knick - 1x07 - Get the Rope

Oh my.

Une grande partie de l'épisode était sur la brèche entre wtf-ridicule et vraiment grand moment terrifiant. Le propos est un peu noyé dans les scènes moyennement crédibles, mais l'un dans l'autre, il y avait une certaine tension, une confusion toute nouvelle. C'était bon de voir Thackery se montrer humain, pour une fois.
Et la fin, les fins, était jolie comme tout. Je suis pas fan des relations amoureuses en règle générale, mais là c'était tellement bien amené qu'on ne peut rien leur reprocher.

J'aime le fait qu'ils ont un peu arrêté de se regarder le nombril et qu'ils racontent enfin une vraie histoire, autre que juste "look, a cool hospital with crazy doctors in it".

3 octobre 2014

The Knick - 1x06 - Start Calling Me Dad

Huuu cette fin, totalement angoissant. C'était très jouissif, toutes ces découvertes, ces inventions, ces parallèles entre la médecine moderne et ses balbutiements. J'ai adoré la scène de la découverte de la clinique clandestine ; ça sonnait vraiment juste, tout en retenue.

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14 septembre 2014

The Knick - 1x05 - They Capture the Heat

Intro et conclusions superbes, musique éthérée tout du long, et les éléments qui continuent à se mettre en place, avant tantôt des avancées, tantôt des échos du passé. Un nouvel échec de la procédure du premier épisode file un coup au moral, tandis que l'enthousiasme pour les radios fait plaisir à voir. On oscille entre rire et désespoir, c'est assez spécial.

8 septembre 2014

The Knick - 1x04 - Where's The Dignity

Proprement excellent du début à la fin. Fascinant à tous points de vue, humain comme historique. C'était magnifique de s'émerveiller en même temps que les personnages sur des trucs idiots comme l'aspirateur ou l'ancêtre du magnétophone. Tout était à sa place, la critique sociale, l'inventivité des docteurs et les réfractaires à la médecine moderne, la religion face à la modernité, le choc des points de vue. C'est assez fou de voir cette société figée, mais malgré tout en mouvement, et de se dire que quatorze ans plus tard ce serait la guerre. La modernité à laquelle on pense quand on évoque la Première Guerre mondiale et la vision du NY de 1900 s'affrontent furieusement, c'est glorieux. (Et j'ai plus que jamais envie de me revoir Peaky Blinders...)

23 août 2014

The Knick - 1x03 - The Busy Flea

J'ai un peu hésité à le lancer, vu que le 2e était bien-bof. J'avais peur que la nouveauté s'étiole, que j'ai apprécié la série jusque là uniquement parce que j'avais très envie de l'apprécier. Mais non, c'est clairement chouette, l'ensemble était fascinant du début à la fin. Destructuré juste ce qu'il faut, musicalement louche, intrigant, prenant. Les petites intrigues se ramifient, autour de chaque personnage, avec à chaque fois la vie nocturne et la vie diurne de l'hôpital, les secrets et la bienséance, ce qu'on montre et ce qu'on cache. Il y avait des passages vraiment rudes, vraiment gores. Moins caricatural qu'au début, mais quand même. C'est moins uniforme et pompeux que dans le pilote, c'est très prometteur.

16 août 2014

The Knick - 1x02 - Mr. Paris Shoes

Il a fonctionné par étapes successives, celui-ci. J'étais pas vraiment dedans, jusqu'à la fin, où au moment où je me disais "voilà, ça devient bon", paf c'était fini. Trop court, sentiment d'inachevé intense.
Tout le début, les plans de la ville, la v
ie dans la rue, les figurants, les scènes parallèles de lever dans le quartier des riches et celui des pauvres, ça m'a beaucoup fait penser à Peaky Blinders. Mais c'était plus une comparaison du style "que c'était beau et fignolé dans PB, que ça pourrait être mieux ici...".
La suite m'a un peu dérangée, dans le sens où les cadrages semblaient isoler chaque personnage ; les dialogues ressemblaient à des monologues, les couloirs, le bâtiment même avait plus d'âme que les humains. Je pense, j'ose espérer, que c'était voulu. Faire passer l'hôpital avant ceux qui hantent ses couloirs.
Ensuite, j'ai apprécié l'insistance sur les pratiques secrètes, la médecine parallèle (le docteur Noir et sa clinique secrète, la sage-femme avorteuse). Plus on s'enfonce dans la nuit, et plus on s'éloigne de l'hôpital. La science, les avancées de la médecine semblent secondaires, une folie en désaccord avec son temps.
Au final, c'était un chouette épisode, qui a beaucoup de choses à raconter, avec des personnages intéressants et un contexte intrigant. Mais c'est pas assez fignolé. La caméra n'arrête pas de trembler, c'est un peu pénible à regarder. Et juste quand on s'y fait, c'est fini.

9 août 2014

The Knick - 1x01 - Method and Madness

Intrigant, cette petite chose. Diffusé sur Cinemax, je m'attendais à plus de grandiloquence, de gesticulations et de fureur. C'était étonnamment sobre. J'ai repensé à Copper (série policière dans le NY du 19e) et Peaky Blinders (vision moderne et décoiffante des gangs de Birmingham après la guerre). Mais... là c'est à New York, ça se passe en 1900, mais c'est sans conteste une série "médicale". Avec tout le lot de clichés qui accompagnent généralement le truc, mais remis au goût du jour pour coller avec l'époque. Et j'ai beaucoup aimé. Certains éléments sont un peu trop appuyés (les magouilles constantes pour récupérer des patients riches, garder l'hôpital à flot), d'autres assez sympathiques ma foi (le gros topos du docteur auto-destructeur qui se drogue pour faire taire ses démons, classique). On sent la maîtrise, c'est propre et bien léché, peu de couacs, un once d'humour par instants. La musique est assez tripante, dans le genre atmosphère malsaine, c'était bien vu.

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