J'avais oublié que c'était de là que venait le tristement célèbre matelas à eau ! Très bon épisode encore une fois, même si la conclusion était un peu facile (et paf, tout revient à la normale, amnésie, etc). Je n'avais donc pas rêvé l'histoire de Saddam Hussein qui est un acteur payé par le gouvernement !

En fait, dans la saison 6, ils ont décidé de passer en revue toutes les tropes des séries et de faire un épisode par trope ! C'est beau. Première partie d'un double épisode à base de bodyswamp, très bien fait, très drôle, jusqu'à cette fin bien stressante à base de trahison et de mensonges. Je ne comprends pas bien le endgame de Fletcher ; compte-t-il rester définitivement Mulder, juste pour échapper à son horrible femme ?

Le début était tellement tellement over the top, surjoué, n'importe nawak, que je me suis dit, ça y est, ils ont "jump the shark". C'était bizarre, parce que ce n'était pas l'impression que j'avais à l'époque : les épisodes tarés et gores et fous des saisons 6 et 7 sont mes "classiques" personnels, ceux dont je me souviens le mieux. Mais alors cet épisode, après une saison 5 globalement sérieuse (les épisodes de Darin Morgan sont loin déjà, snif), ça passait mal. Et puis, et puis c'était diablement bien fait (ces plans séquences interminables, ces focus sur la chevelure si parfaite de Scully, alors qu'elle navigue entre les guerres intestines entre chefs au FBI, cette impression constante que les personnages sont "out of character", mais en fait non, dans le fond...), j'ai couiné quand l'homme à la cigarette s'est retourné, bref, un pur bonheur. Donc non, ce n'est pas un sautage de requin, c'est même un très bel épisode, bourré de fanservice et de références historiques à parts égales. Dommage qu'ils aient privilégié la romance hétérosexuelle, j'aurais bien vu une petite apparition de Krycek version 1939, mais je m'égare.

Aw. Je m'en souvenais comme si je l'avais vu hier, et pourtant ce n'était pas chiant un seul instant, car replacé dans un contexte nettement plus cohérent. Du coup je commence à comprendre pourquoi dans mon esprit, cette série était gore et flippante, alors que 99 % des cinq saisons précédents contredisent cette vision des choses. C'est gore, c'est flippant, c'est plein de bons dialogues qui ont pas dû bien survivre à la traduction. Et le plaisir de revoir Cranston avant Breaking Bad et Malcolm, c'est chouette. Un excellent loner.

Et puis le setting à base de kidnapping qui finit en retournement de situation / syndrome de Stockholm, c'est la base.

Je crois qu'à partir de ce point je vais passer chaque épisode à hyperventiler en pensant au suivant. Le titre du prochain me laisse espérer que c'est cet épisode de tarés à base de vaisseau nazi fantôme dans le triangle des Bermudes...

Eh bien non, je n'ai pas vu cet épisode, même si visiblement j'ai vu tout le reste de la saison 6. Je me demande si c'est dû à la diffusion française, de telles aberrations dans mes souvenirs de visionnage. Cet épisode, comme le film, était drôlement violent et glauque. La créature, qui sort de la cage thoracique de son hôte, à la Alien, c'était monstrueux. La fin est d'autant plus perturbante que je me demandais comment ils allaient justifier de passer de petits aliens tout gris tout mimi (erf) à ce grand machin plein de dents absolument flippant. Evolution, blablah. Pourquoi pas. Je me demande également pourquoi je n'ai aucun souvenir du fils de l'homme à la cigarette, de la destruction des X-Files et de l'ex-collègue de Mulder. Probable que je n'aie vu que les loners de la saison, et un épisode sur deux pour les two-parters, comme d'hab.

What a mess!
J'avoue, je me suis endormie dessus. C'est un épisode de 40 minutes, étiré pour durer deux heures, avec des choses vraiment gores et flippantes (pourquoi tant de haine ?) et d'autres déjà faites deux ou trois fois. Les personnages eux-mêmes en ont conscience, et on a le sentiment de faire beaucoup de surplace. Si on ajoute à ça les souvenirs très confus que j'en avais, c'était difficile de se concentrer.

Bigre, ça fait un choc, cet incendie... En gros, mis à part ça, c'était globalement la fin de la saison 1 revisitée. Un piège pour que Mulder fasse de la merde et pouvoir fermer les X-Files, avec une enquête prétexte orchestrée par l'homme à la cigarette. Sauf que les relations entre les personnages ont bien changé, tout a beaucoup plus de poids.

Deux fois du fanservice dans la soirée, c'est fête ! Il était fou cet épisode, et la bestiole était horriblement mal faite (en tout cas en HD 16:9 ça passait pas du tout, j'avoue avoir gloussé pendant les gros plans). Après toutes les scènes suggérées et les ombres chinoises, c'était over-flippant, j'avoue. Petit flashback de cet affreux épisode avec la bestiole au plafond dans la chambre de la mère de Buffy. Bref, un beau merdier sur fond de parodie des boulots répétitifs qui rendent fou, avec un boss tout puissant et des employés réduits à l'état de zombies.

Très confus tout ça. Bon épisode, en soi, j'aime bien les histoires de virus, de conspiration et d'enquête sous couverture (avec whump), mais ça ne valait pas "F. Emasculata". A aucun moment on ne flippe vraiment à l'idée d'être contaminé soi-même, c'est plus une histoire de trafique d'armes que de contagion mortelle.

A chaque fois que je me rends compte que ça va être un épisode "religieux", je freine des quatre fers et je ne suis pas du tout motivée (peut-être à cause de mes croyances personnelles, peut-être parce que Supernatural m'a habituée à penser que "angels are dicks"), et globalement, à chaque fois c'est fait de manière subtile et intelligente. J'aurais aimé que pour une fois l'épisode soit raconté à travers Mulder, au lieu d'en faire un accessoire dans l'enquête, un running gag au mieux. Voir le conflit interne et la foi de Scully à travers les yeux d'un personnage non croyant. Bref, je m'égare. Cet épisode ressemblait à une saison tout entière de Supernatural. Je pense qu'ils s'en sont inspirés pour leur délire à base d'âmes et de gué-guerre entre le paradis et l'enfer. On a même le livre bien pratique avec l'illustration ad hoc, et les personnages bien chelous qui ne sont pas qui l'on croit (les apparences sont trompeuses, etc). Ça manquait un peu d'action, un peu de péril, mais autrement c'était un bel épisode bien étrange, qui ne colle pas du tout avec le reste.