Très bon épisode sur Apollo 11 (parce que ça me passionne et que je suis en plein dedans avec un autre livre), même si j'avais le sentiment qu'ils auraient pu faire quelque chose d'encore mieux. Les intrigues étaient mal liées entre elles, ça manquait parfois de rythme (même si je me suis monté la tête toute seule à psychoter pour les astronautes sans comm sur la Lune pendant tout l'épisode). J'aime qu'ils soient précis dans leurs reconstitutions historiques, et que le divertissement ne prenne pas totalement le pas sur la véracité des faits.

Considérations idiotes en vrac : quelle occasion manquée de faire parler Visnjic français... j'aurais tué pour entendre ça. Le son était tout naze (casserole) et je ne sais pas trop à quoi c'était dû. Lucy parle extrêmement mal français, mais les seconds rôles des soldats étaient pas mal du tout, c'était sympa - autant les Allemands je n'avais aucun moyen de juger, autant je trouvais les Mexicains pas mal du tout, sans certitude. J'aime quand ils s'appliquent et qu'ils ne collent pas juste de vagues Canadiens pour faire le job. Il ne manque plus que de Russes, et ça sera parfait (et là, Visnjic pourra s'en donner à cœur joie, et je serai comblée). Euh, sinon l'histoire était couillonne, avec quelques bonnes trouvailles. Techniquement pas trop crédible, mais on s'en fout un peu.

Très sympa, ça commence enfin à ressembler à quelque chose du point de vue de l'intrigue générale (c'est très Kripke-ien, d'ailleurs, j'aime beaucoup).

New kink: Goran Visnjic speaking a different language in every episode. Ouuuh que j'ai kiffé. Après, l'intrigue en elle-même était un peu too-much, on a le sentiment qu'ils ont essayé d'en mettre le plus possible dans un épisode un peu court. Cela étant dit, je ne crache pas sur le cliché de Logan avec des flashbacks de Syrie et la confession sur sa dernière mission. Mais c'était cousu de fil blanc et pas vraiment novateur.

Tout débilos que cet épisode soit, ça fait quand même extrêmement longtemps que je n'avais pas vu un épisode de network où tout le monde parlait une langue étrangère, avec des sous-titres du début à la fin, et pas juste un peu d'allemand au début, puis de l'anglais avec un mauvais accent pour le reste de l'épisode. Et puis ça donnait un peu de profondeur au personnage de Wyatt, qui en a bien besoin, le pauvre. Ça, la petite histoire sur son grand-père dans la 101e, et son amour de fanboy pour Ian Flemming, ça rendait l'épisode drôlement marrant. Au final, ils continuent à tourner en rond, avec un terroriste aux agissements tout sauf clairs, et une espèce de conspiration mal ficelée qui peine à s'expliquer.

On aurait dit un crossover avec Magic City, c'était très rigolo (avec Satine en maitresse de JFK, rien que ça !). Encore une fois du joli-whump, des tentatives intéressantes pour altérer le cours du temps (le télégramme vers le futur de Wyatt, pauvre chou...), et un noyau de bombe atomique dans la nature. Hmm.

Contre toute attente, c'était pas mal du tout - et je ne dis pas ça uniquement à cause du whump, mais en grande partie tout de même. Il y a du potentiel dans cette histoire, même si c'est un peu grand guignol par moments ; ça va vite être chiant si à chaque épisode ils se tirent dans les pattes pour savoir s'il faut ou non changer l'histoire. Le méchant terroriste, je n'arrive pas à le cerner, et ça m'énerve ; je n'arrive pas à voir si c'est un défaut d'écriture, ou juste parce qu'on n'a pas encore toutes les cartes en main. Et Visnjic n'a presque plus d'accent, c'est naze. Reste le soldat qui se fait péter joyeusement la gueule à chaque épisode - ça, c'était ma came - en plus ils ont bien joué avec les clichés, le whump filé et une résolution pas trop niaise. Ça aurait été une fic, ça aurait duré plus longtemps, mais bon, on ne peut pas tout avoir. (Petit choc au cœur de voir Abigail Spencer hors Rectify, elle est vraiment trop belle pour être vraie *o*)

De la merde aux trois quarts, mais le dernier quart était... intéressant. Ça m'a rappelé cette série pourrave en trois épisodes à propos du triangle des Bermudes et de paradoxes temporels. C'est un poil merdique (le terroriste temporel, ça va qu'il est joué par Visnjic, parce que le personnage est naze, pareil pour créateur de la machine, seule raison pour laquelle je n'ai pas arrêté de mater au bout de 10 min). C'est policé et propret, c'est pas super bien fait, les acteurs sont bof bof, c'est ringard comme un vieil épisode de Sliders. Mais le délire final sur les changements apportés dans le présent est vraiment chouette et intrigant, et il y avait un embryon de potentiel de whump sur la fin, donc bon, je tenterai le suivant par acquis de conscience.