L'attente va sembler interminable jusqu'au 6 juin, date réelle du début de la série... C'est, pour le moment, un des meilleurs pilotes de l'année (avec Banshee qui est hors catégorie).

Graceland, c'est la maison (magnifique) au bord de la mer, en Californie, saisie à un trafiquant fan d'Elvis, où cohabitent des agents des stups, des douanes et du FBI. Un des agents se fait tirer dessus, un jeune tout droit sorti de Quantico est appelé pour le remplacer.

Techniquement, tout quasiment a déjà été vu - le premier agent qui se fait descendre par des Russes = Callen dans le pilote de NCIS LA. La maison sur la plage, les opérations sous couverture = rebelote NCIS LA. Mais l'ensemble, le résultat, est ultra bandant. Mes ovaires ne sont pas encore remis de cette scène de surf/métaphore de sexe. J'ai envie de faire des bébés avec tous les acteurs, j'ai envie de vivre dans cette série, j'ai envie d'écrire des fanfictions là tout de suite.

En définitive, c'est un (presque pas) guilty pleasure, avec du sable, des beaux mecs, des belles nanas, du sang, un scénario solide, des Russes qui parlent russe, des décors qui font baver, des mouettes, que demander de plus, c'est le bonheur, j'ai passé une heure à piailler comme une abrutie. J'avais pas autant kiffé un pilote depuis longtemps. Voire une série, carrément. Lâcher prise totalement, laisser le truc se dérouler, sans bitcher, sans essayer d'anticiper. Je kiffe les acteurs, je kiffe l'intrigue, je kiffe le décor. Ughhhn.

Je saurais pas dire si c'était pourri ou chouette. J'ai passé une moitié à penser "oh god no please stop", et une autre partie à rigoler comme une andouille, parce que bah... c'était marrant. Le chara design pue. L'ancienne série était 4000 fois mieux. Mais c'est les mêmes doubleurs, c'est la nostalgie, et ça parlait de bouffe. Chais pas.

Je suis carrément partagée par ce dernier épisode... Le mot qui me vient, c'est craptastic.
La somme des instants parfaits surpassait la nullité des costumes, mais ça oscillait énormément.

Ça fonctionne pas aussi bien qu'un Silence in the Library. Le cœur n'y était jamais totalement, à part à la fin. Peut-être parce que c'est pas un double épisode et que ça finit en rien. Peut-être parce que rien n'égale la première apparition de River. Peut-être parce qu'à force de faire du Moffat, la série tourne en rond.

J'ai surtout été gênée par les "monstres" mal faits. Le procédé totalement crappy qui consiste à brouiller l'image pour faire passer la pilule avait des excuses dans le Sunshine de Danny Boyle, parce que ça arrivait à la fin, après une montée en puissance terrifiante, et que ça allait dans le sens de l'intrigue. Là, tout ce que je voyais c'était des mecs en costume moches qui couraient dans des couloirs moches, floutés.

Il y a des trucs excellents, je dis pas. La fin, le nom, Clara... Les échos dans la salle de contrôle du TARDIS m'ont filé des frissons, un truc concret. L'arbre à machines, la bibliothèque, le cœur sur pause à la fin, c'était beau, étincelant, logique.
Le moins bon déjà vu tout pompé des monstres cramés, c'était moins bien. Et l'histoire de l'androïde laissait un goût vraiment amer, de n'importe quelle façon qu'on la regarde.

C'était... vraiment nul et chiant et banal, jusqu'à la fin avec le psy démoniaque. Ça, c'était drôle et cruel. Mais le reste, bleh, trop de gens qui parlent de sexe.

Juste excellent, du début à la fin, sur tous les plans. C'était canon, c'était drôle, c'était geek, c'était con. Et le délire sur Alphas et les cliffhangers, génial.

Ahah par contre le 2e était juste sublime. Plein de conneries, de références stupides et de folie. Et du slash. Et du whump. Et du vin. Moins de musique chiante, beaucoup plus de "noir feel". Je kiffe.

Très moyen pour une comédie... Un auteur en manque d'inspiration largué par sa copine se fait passer pour un détective privé sur craigslist. Il y a de bons trucs, mais c'est vraiment trop par dessus de la jambe tout le temps. La musique constante est chiante au possible, ça manquait de rythme et de blagues. Je vais voir si ça s'améliore.

Oh. Quelques grands moments de frappadinguerie, du fanservice à MORT, et une intrigue politique plus grande que la série ne peut probablement le supporter (mais j'admire qu'ils essaient). Le suspense final était un peu foiré (on se doute bien qu'ils vont pas buter trois personnages principaux d'un coup), mais ça faisait tout de même son petit effet.

Oh goody. Aucun flash back, une chanson de Led Zep en guise de titre, et une explication du black out en plein dans ta face dans les 10 premières minutes. Le reste oscillait entre le niais et le dément, le très bien joué et la soupe. Avec de grandes apnées mentales, ça passait tout à fait.