Cette série est juste grandiose. Ça ressemble à rien, c'est crétin... et en cinq minutes à la fin, on a un truc émotionnellement parfait, crédible et drôle à la fois, avec de la SF, des allusions au canon et du merveilleux. Tout à la fois. Et c'est fini. Je sais pas comment ils font pour arriver à chaque fois à ce degré de maturité avec une petite connerie pareille. Pour arriver à surprendre à chaque nouvel épisode.

L'intro et la conclusion étaient de toute beauté... le reste, d'une vacuité profonde. C'est dommage, parce que dans le fond ils continuent à développer les mêmes thèmes, les mêmes personnages. Mais cet épisode-ci manquait de rythme, et surtout de cette unité de ton qui faisait que les trois premiers étaient saisissants. C'était plan-plan et sans originalité, dommage, pourtant le réalisateur de cet épisode a bossé sur des trucs sympas.

C'était un peu frustrant, ce désir impossible de la femme de Ray de lui faire jouer un rôle - de le soustraire à son travail pendant une journée. Bien évidemment, tout se casse la gueule à mi-parcours, et la violence n'est jamais loin. Mais ça manquait de ce sentiment de toute puissance des premiers épisodes. On s'emmerdait un peu.

Reste le personnage de Jon Voight, le père monstrueux. Je m'en veux, mais il me fait beaucoup penser à mon père. C'est le plus horrible et le plus génial des personnages, jusqu'à présent. Parce que contrairement aux autres, il ne fait pas semblant, il n'est pas tiré dans des directions contraires. Il fait tout, à fond, entraînant tout le monde avec lui. Go, Mickey, fous la merde !

Oooh cette fin. Excellent épisode, plein de drame, d'explosions et de cabotinage. Pour le coup, on aurait vraiment dit un roman de Clive Cussler, avec la recherche d'épave, les méchants du cartel et les gentils sur la brèche, à mi-chemin entre légalité et gros wtf, mais toujours attachants. Vraiment jouissif, parce que ça ressemble à une série estivale un peu conne, et quand on creuse, c'est vraiment très bien fait.

Tous les ans depuis quatre ans, je mate la série en septembre, et jusqu'en décembre je regarde en suivant la diffusion. Les épisodes sont inégaux, c'est globalement ce qu'on pourrait appeler une série de merde, mais j'aime les personnages, j'aime le whump, j'aime Los Angeles. Et à chaque fois, depuis quatre ans, quand vient la pause de mi-saison, j'arrête de regarder, je perds le goût, et je stocke les épisodes. Tous les étés, je m'enchaîne donc la deuxième moitié de saison. En lisant des fics (la plupart sont à suivre, et d'un an sur l'autre, ça avance un peu, parfois elles se finissent même), des tags, des head canons. Et tous les étés, j'ai super hâte que ça reprenne en septembre, et je comprends pas pourquoi j'ai décroché en décembre. Peut-être que c'est une série qu'on peut regarder uniquement quand il fait une certaine température...

Elle est parfaite, cette série. Juste ce qu'il faut de banter, de partner-love, de slash et de happy feels. Un QG où on a envie de squatter (et G le fait plusieurs fois), des personnages pleins de secrets. C'est quand même une série dont l'épisode introducteur se terminait sur la fusillade en pleine rue du personnage principal. Si ça c'est pas présage à du whump partout...

Le dernier épisode, on aurait dit une fic transposée à l'écran. Et c'est un compliment.
Dans les fics, G bouffe des sucreries dans la voiture pendant les surveillances, il y a des allusions à la bromance Sam/G, plein de Deeks/Kensi, et des références à des comic books, des personnages se font enlever, attacher à des chaises et torturer (ahaha je pensais que ça arrivait plus que dans Republic of Doyle et Psych ça), les méchants parlent des langues marrantes, et tout le monde court partout comme des poulets sans tête. Et... dans le finale, bah... ya tout ça. Et plus encore. C'est une fic, une fiiic. Même pas finie en plus !!

J'aime cette série, parce qu'elle ne met pas les formes. Une série, c'est un "previously", une scène pré-générique, un générique, des coupures, des reprises, un rythme pré-établi, une fin en cliffhanger et un générique de fin souvent coupé/inutile. On est en terrain connu, le genre se différencie nettement d'un film. Là... on sait plus où on met les pieds. La moitié du cast s'est échappé de divers films, il n'y a pas de générique, et pour les moments clefs et la progression préconçue, on repassera. C'est beau, parce qu'on nous prend pas la main, pour nous montrer les choses. On est lâchés dans cette histoire de famille et d'argent, pleine de secrets et de trucs qui se sont passés "avant". Dans un sens, ça me fait un peu penser à Banshee, en moins n'importe quoi. J'avais oublié combien les séries au long court étaient plaisantes. Reprendre la même intrigue là où on l'avait laissée, avancer un tout petit peu, et attendre que la suite se déroule. C'est pas un film, c'est pas une série formatée. C'est un concept.

A ceux qui disent que c'est pas une série intelligente, j'ai envie de dire, vous avez du caca dans les yeux. C'est subtil, dans le sens où tout n'est pas assené, décortiqué, expliqué. Les personnages font des choses, et on ne sait pas tout de suite pourquoi. On fait des suppositions, on suit le mouvement. Et les pièces se mettent en place, progressivement. Sans jalons, sans petites roues, poussé dans la pente.

Bref, revenons à ce troisième épisode. Un protagoniste sort de l'ombre, et la fin donne envie de crier dans son poing de rage tellement ça va pas dans le sens qu'on attend. A chaque fois je mate la preview à la fin et me dis que je devrais pas, enfin passons. Toute l'intrigue sur le jeune chanteur était dérangeante (et ça a pas l'air d'aller en s'arrangeant). Mikey est nauséabond, et le contrepied avec le deuxième épisode est saisissant. Exit le grand-père brut de décoffrage, un peu fantasque, avec des accents de vérité. Place au vieux roublard manipulateur et taré. C'est ça que j'aime. Rien n'est tranché, rien n'est évident. C'est un jeu de faux semblants, d'apparence, tout du long. Pareil avec Ray... un épisode, il est magnanime, compréhensif, ouvert d'esprit (l'argent qu'il donne au transsexuel), et le suivant, il n'a de cesse d'apparaître comme un gros misogyne. Mais ce n'est pas un défaut d'écriture. Juste l'histoire qui se déroule. Rien n'est jamais tout noir ou tout blanc, personne ne détient la vérité absolue.

Ça faisait tout bizarre de retrouver ces deux Australiens foufous revenus de leur voyage en Europe. La série a pris une pause de deux ans, mais rien n'a changé, ils sont de retours, et ils sont toujours aussi fracassés. C'est horrible, parce que ça me parle, et que je fais même pas autant de trucs cools qu'eux, alors que ma vie est à peu près aussi pourrie.

Elle est démente cette série. C'est tout plein de choses que je déteste dans mes séries - des nanas, pleins de gens qui se draguent les uns les autres, le culte de l'apparence et le mensonge érigé en vérité. Mais c'est aussi tout plein de vrais personnages ; le genre dont tu te rappelles le nom, dont tu veux savoir l'histoire. A chaque fois, c'est un peu mou, un peu diabolique, avec un cliffhanger final qui te laisse tout plein d'angoisse. C'est joli, c'est facile, c'est estival... et quelque part c'est aussi très bon, parce que tout ce beau monde se donne vraiment du mal.

Et pi l'intrigue centrale avance : on sait pourquoi Warren est censé enquêter sur Briggs /o/ Même si je soupçonne un truc plus tortueux derrière cette intrigue bateau.

Fuck. Ça va pas cette fin. Cette série... elle est à la fois très très ratée, et géniale en même temps. Plein de morts, plein de sang, plein de trucs totalement wtf avec très peu d'explications. On est sur la corde entre mysticisme et science, et ça m'énerve même plus. On dirait un vieil épisode de SG1 niveau effets spéciaux, mais on s'en fout. L'intrigue est plein de trous et de moments de tension ratés, mais en même temps il y avait des trucs chouettes tout du long. Du coup... bah je regarderai la suite. C'est très inégal, mais c'est chouette.

C'était dérangeant et beau à la fois. A tous les plans. Drama moyen, SF raté... et pourtant, dans cet épisode, on y croit, on s'attache, on frémit. Ça faisait quelque chose. On sent que c'est l'avant-dernier, en somme...

Oh misère, pourquoi j'ai continué. C'est une succession de clichés et de dialogues ineptes, avec des acteurs tous très mauvais, et aucune originalité que ce soit.

La journaliste : Olala, mon mari a disparu, mais je suis sûre qu'il m'attend de l'autre côté du dôme, tralala (ça fait 12 fois qu'elle le répète, mais c'est bien de s'auto-persuader).
Barbie (ahaha) : (misère, c'est moi qui l'ai tué, ne pas prendre l'air coupable) *prend l'air coupable* (insérer ou non un flashback, toujours le même, youpi).

Kids : *font des trucs de kids en se prenant la tête et en cherchant à baiser* (pas de drogue/alcool trop visible parce que olalala c'est un show familial)

Psychopathe à la con : je suis très méchant, grr, totalement imprévisible, regardez ces blessures, rrr. Mais bon, je suis aussi sensible et amoureux, alala c'est profond non, personnage multifacettes, trop dément. Et pi m'appelez pas Junior quoi, ça craint (moins que Barbie, mais un peu quand même).

Journaliste : oh, mon dieu, on a plus qu'une seule allumette pour arriver à trouver la sortie (putain mais les escaliers sont JUSTE derrière toi, gourdasse !), il vaut mieux que je la laisse se consumer en écoutant psychopathe à la con me raconter sa vie... *allumette s'éteint (fuck ya!)* Oh mon dieu, on est dans le noir, paniiique. Ah non, ça va, les escaliers étaient derrière, youpi.

Hank & Barbie dans la forêt où court un criminel avec un FUSIL (musique dramatique) : Tiens, et si on s'arrêtait bien en vue et qu'on se mettait à discuter le coup alors que la nuit tombe.
Criminel : TADA !
Barbie : OUH putain je l'ai pas vu venir (mais il était en face de toiiii triple buse myope !)

Townpeople : soyons homophobes, misogynes et vaguement racistes pour aucune raison.

Young!Sam et Bitch trop maquillée : Crise d'épilepsie synchronisée, trop la foliiiie !