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Sérivore
13 novembre 2009

Supernatural - 5x09 - The Real Ghostbusters

{... and in the words of one of the Ghostfacers: "holy mother of... crap" (cf. 1x17)}

Par où commencer ? (Il faut dire que j'ai viré proprement hystérique sur la fin).

Commençons par le final, peut-être, et par ces mots de Chuck (le prophète, l'auteur de SPN dans la série), même si on ne sait même plus très bien s'il s'agit de prises non conservées au montage ou d'un élément extérieur à l'histoire (comme le karaoké de Dean sur The Eye of the Tiger à la fin de Yellow Fever, 4x06) :
"It's not jumping the shark if you never land."

Le show reconnait (c'est vraiment plus qu'un clin d'oeil à ce niveau là) ses fans, le slash (ou, comme ils disent si bien "the homoerotic subtext"), les fanfictions (et la fan Becky est de retour pour notre plus grand bonheur/malheur), ses détracteurs.
Le show s'auto parodie et met en scène une multitude de "Sam and Dean" au cours d'une convention, avec en prime "Carver Eldung" pour représenter Kripke et ses writers dans le rôle de l'auteur.

C'est délirant, vraiment hilarant.
Je redoutais cet épisode, j'avais peu d'un truc qui mettait mal à l'aise (et de fait, ça met mal à l'aise), mais c'est tellement superbe, tellement intelligent que ça passe tout à fait.

C'est étrange, parce que ça sonne à la fois stupide et premier degré, de penser qu'ils se sont dit : "tiens, et si on faisait un épisode gros clin d'oeil, avec tout à un tas de références à la communauté de fans psychotiques qui nous fait vivre !"

Et en même temps, ça marche, parce que c'est honnête.
Supernatural, ça n'a jamais été une série qui voulait se conformer à une image préconçue, à un formatage, à une attente. C'est un vase clos, une image décolorée de l'Amérique, des monstres, une famille frappée par le destin, des drames mais aussi de l'humour et une musique de vieux rocker. C'est direct, sans concession, et très "bourrin" dans le fond. Du coup on y croit.

L'explosion du quatrième mur, qui apparait décidément comme un des motifs récurrents de la saison 5, est tout sauf ridicule, en fait.
Et là je vais dire le truc à pas dire si je veux garder ma crédibilité : parce qu'on y croit, malgré tout, malgré le fait que ce soit une série. Moi j'y crois. Cet épisode, il me mettait un peu en scène, quelque part... (je vais aller me coucher, ça vaut mieux).

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