Doctor Who - 5x10 - Vincent and the Doctor
Malgré les énormes erreurs historico-géographiques
qui m’ont extrêmement déçue, c’était épisode était époustouflant.
L’écriture était digne des meilleurs Doctor Who toutes saisons
confondues ; le personnage de Van Gogh a une profondeur, une vérité
toute particulière, j’étais ravie.
Bémol (de taille) : je ne sais
pas ce qu’ils ont essayé de faire, avec un décor visiblement provençal.
La terre calcaire, blanche, les oliviers et les tournesols, le chant
des cigales, dans une moindre mesure les rues et les costumes, et même,
le tableau de la Chambre d’Arles, “tout juste fini de peindre” alors que
le reste confirme qu’ils se trouvent à Auvers-sur-Oise. Donc, pour des
britanniques, Arles et la banlieue parisienne c’est la même chose...
certes, mais pas convainquant, étant donné que deux ans séparent le
tableau de la chambre et celui de l’église, en plus de la distance
géographique. J’ai été très peinée par ces erreurs, alors que tout le
reste était fait avec passion et sensibilité.
La fin m’a mis les
larmes aux yeux, comme pas mal d’autres passages de cet épisode. Le
génie de Vincent Van Gogh, sa “folie” sont extrêmement bien racontés et
mis en image. Je vais être forcée de me revoir le téléfilm avec John
Smith je sens...
La bestiole, les combats avec rétroviseur
futuriste par-dessus l’épaule, c’était superbe. Un peu expédié, mais
quand même moins que pas mal d’autres créatures dans d’autres épisodes.
Une myriade de détails adorables, de bons mots, de mimiques qui me font
dire qu’Eleventh est génial, dans son genre. Même Amy ne m’a pas
saoulée, pour une fois ; la disparition de Rory, tacite, mais présente
dans l’air, est vraiment bien ressentie.
(J’ai été emportée à un
moment et j’ai vu surgir devant mes yeux toutes les fics possibles, de
la romance à deux ronds aux écrits érotiques. Ils l’ont cherché faut
dire.)
Non mais sans déconner, plus j'y pense, plus ça va
paaaaaaaas... Soit ya un truc à voir, soit c'est juste un magnifique
plantage de la part des scénaristes :'(
Je veux dire, deux des
tableaux qu'on le voit peindre (celui de sa chambre, quand il dit qu'il
est presque sec, et celui de l'église) sont des tableaux très connus et
qui sont tous les deux localisés : Arles et Auvers. Et là on peut pas
être aux deux endroits en même temps.
Idem pour les champs du
début (peint en 90, à Auvers) et les tournesols (peints en 88-89, à
Arles). Raaaah ça me pertuuuurbe, c'est pas logique pas logique pas
logique. Grml.
(Please, un crack ? Une explication ? Pas juste un
cafouillage :'( ... Si c'était un crack ce serait logique : collision
entre deux années, deux lieux, deux périodes, et le pauvre Vincent au
milieu de tout ça qui se retrouve à voir des choses que personne ne
voit. Je veux dire, mis à part le fait qu'il dit entendre les couleurs,
on n'a pas d'explication sur le fait qu'il soit le seul à voir la
bestiole.)