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Sérivore
6 juin 2010

Doctor Who - 5x10 - Vincent and the Doctor

Malgré les énormes erreurs historico-géographiques qui m’ont extrêmement déçue, c’était épisode était époustouflant. L’écriture était digne des meilleurs Doctor Who toutes saisons confondues ; le personnage de Van Gogh a une profondeur, une vérité toute particulière, j’étais ravie.

Bémol (de taille) : je ne sais pas ce qu’ils ont essayé de faire, avec un décor visiblement provençal. La terre calcaire, blanche, les oliviers et les tournesols, le chant des cigales, dans une moindre mesure les rues et les costumes, et même, le tableau de la Chambre d’Arles, “tout juste fini de peindre” alors que le reste confirme qu’ils se trouvent à Auvers-sur-Oise. Donc, pour des britanniques, Arles et la banlieue parisienne c’est la même chose... certes, mais pas convainquant, étant donné que deux ans séparent le tableau de la chambre et celui de l’église, en plus de la distance géographique. J’ai été très peinée par ces erreurs, alors que tout le reste était fait avec passion et sensibilité.

La fin m’a mis les larmes aux yeux, comme pas mal d’autres passages de cet épisode. Le génie de Vincent Van Gogh, sa “folie” sont extrêmement bien racontés et mis en image. Je vais être forcée de me revoir le téléfilm avec John Smith je sens...

La bestiole, les combats avec rétroviseur futuriste par-dessus l’épaule, c’était superbe. Un peu expédié, mais quand même moins que pas mal d’autres créatures dans d’autres épisodes. Une myriade de détails adorables, de bons mots, de mimiques qui me font dire qu’Eleventh est génial, dans son genre. Même Amy ne m’a pas saoulée, pour une fois ; la disparition de Rory, tacite, mais présente dans l’air, est vraiment bien ressentie.

(J’ai été emportée à un moment et j’ai vu surgir devant mes yeux toutes les fics possibles, de la romance à deux ronds aux écrits érotiques. Ils l’ont cherché faut dire.)



Non mais sans déconner, plus j'y pense, plus ça va paaaaaaaas... Soit ya un truc à voir, soit c'est juste un magnifique plantage de la part des scénaristes :'(
Je veux dire, deux des tableaux qu'on le voit peindre (celui de sa chambre, quand il dit qu'il est presque sec, et celui de l'église) sont des tableaux très connus et qui sont tous les deux localisés : Arles et Auvers. Et là on peut pas être aux deux endroits en même temps.

Idem pour les champs du début (peint en 90, à Auvers) et les tournesols (peints en 88-89, à Arles). Raaaah ça me pertuuuurbe, c'est pas logique pas logique pas logique. Grml.

(Please, un crack ? Une explication ? Pas juste un cafouillage :'( ... Si c'était un crack ce serait logique : collision entre deux années, deux lieux, deux périodes, et le pauvre Vincent au milieu de tout ça qui se retrouve à voir des choses que personne ne voit. Je veux dire, mis à part le fait qu'il dit entendre les couleurs, on n'a pas d'explication sur le fait qu'il soit le seul à voir la bestiole.)


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Sérivore
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