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Sérivore
10 septembre 2010

Sherlock - 1x02 - The Blind Banker

J'ai été forcée, quand même, d'établir la comparaison avec le Sherlock Holmes de Ritchie.

Les deux n'ont rien à voir, et c'est surtout le point de vue qui change. Ici, Holmes est un sociopathe antipathique - génial, mais méchant. Watson est ...plus ouvert, plus normal, et on voit l'histoire à travers ses yeux. Dans le film de Ritchie, Holmes est plus pathétique, plus compréhensible, et fondamentalement plus humain. Et même si l'histoire est également dite du point du vue de Watson, étant donné que celui-ci est plus froid, plus guindé, on s'attache quand même davantage au sociopathe.

Le "triangle" qui se forme avec l'arrivée de la fille est intéressant également, et pareil, j'ai mentalement comparé au film. Il y a beaucoup moins d'allusions homosexuelles dans la série ; le film joue sur le subtext, et on peut - on est quasiment obligé de - le lire sur deux niveaux. Mais il en ressort quand même que le Holmes de la série n'est intéressé par rien ni personne (ça fait écho au "there is nothing of interest for me, in the world, at all" de RDJ-Holmes), que ce soit d'un point de vue physique ou intellectuel. Le Holmes de Ritchie est plus charnel, moins hautain, et surtout plus puéril dans son attachement à Watson, que vient bouleverser le mariage à venir. Là on parle pas de mariage ni rien (ouf, encore heureux), mais c'est le même principe, ça entrave l'histoire, et ça exacerbe les tendances associales de Holmes.

(Je divague, il est tard, je ne sais plus ce que je raconte...)

Du whump, dans cet épisode ! Ça compense un peu la disparition un peu trop facile et rapide du boitement (psychosomatique ?) de Watson au cours du premier épisode (mais peut-on réellement encore parler d'épisodes quand ils font 1h30 et qu'ils reprennent une nouvelle entière ?).

Tout était bien fait, bien mis en image. J'ai pensé à Doctor Who à plusieurs reprises, mais bizarrement pas au DW de Moffatt, et davantage aux Classics. Les Chinois, le cirque, on entre dans un autre monde, plus surranné, différent du cadre moderne de cette adaptation.

C'était très plaisant, et à aucun moment trop long (la preuve, je me suis pas endormie, et pourtant il est tard).

Seul (gros) bémol : le prochain épisode est le dernier avant... un jour en 2011. Snif.

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