The Walking Dead - 3x08 - Made to Suffer

Hm. Je suis grave partagée, parce qu'il y avait beaucoup de trucs vraiment ridicules, et d'autres choses terriblement parfaites. Ça m'a rappelé la saison 1, dans le sens où ça fait énormément penser au comic book, parfois à l'image près, tout en ajoutant des éléments qui paraissent de prime abord inutiles. Je réserve mon jugement, parce qu'avoir persévéré sur la saison 1 (quasiment deux ans plus tard, mais passons) est une des meilleures décisions que j'ai prises, télévisuellement parlant.
Je trouve qu'à trop vouloir déconstruire la violence du récit original, en partageant caractéristiques et plotlines entre plusieurs personnages (victimes ou bourreaux), on perd en intensité et en justesse. Merle sert encore une fois de personnage fourre-tout, homme de main, tortionnaire, personnage ambivalent sur lequel repose le cliffhanger, et c'est dommage, ça rend le Governor nettement moins horrible. En divisant la violence, on obtient de la soupe. Après, je conçois qu'ils se sentaient pas de couper des mains et des couilles, même si ça passe sur le cable. Ils se débarrassent aussi de la polémique du character bashing sur Michonne. C'est futé. Mais est-ce que ça ne sacrifie pas un peu le développement des personnages...
Pareil pour l'arrivée de Tyreese (j'ai adoré le fait que visuellement, sans qu'il dise quoi que ce soit, on sache immédiatement à qui on avait à faire... sont doués pour les castings, c'est le moins qu'on puisse dire)... d'un côté c'est intéressant de voir Carl être aussi décisif et futé, d'un autre côté on perd toute l'opposition entre les deux leaders et cette putain de case mal dessinée qui me hantera jusqu'à la fin de mes jours. A voir s'ils décident pas de délirer là-dessus quand Rick et cie reviendront à la prison.
Donc en définitive, c'était bien, mais on a vraiment perdu le côté choc du début de la saison, à trop vouloir coller au comic book tout en l'édulcorant un max, on perd 70% de l'intérêt. Je veux du sang, je veux des morts inattendus, je veux des larmes, bordel.