Banshee - 2x05 - The Truth About Unicorns
Pour un guilty pleasure, je trouve que ça joue quand même beaucoup trop avec mes émotions...
Un épisode en forme de rien, onirique, déconstruit. Un épisode plein de wishful thinking et d'impeding doom. On sait que ce dont ils rêvent n'est pas possible, on sait qu'ils ne peuvent pas être heureux. On sait que quelque chose d'horrible va se produire, que l'illusion va voler en éclats.
Et fatalement, ça ne manque pas. Mais c'est pas la mort de Racine, la maison qui brûle ou la certitude que Rabbit n'en a pas fini avec eux, qui fait le plus mal. C'est le moment trop bref où le rêve a côtoyé la réalité. Où les choses étaient soudain comme elles auraient dû être il y a 15 ans.
En vrac, j'ai aimé la façon dont était retranscrit le sentiment de PTSD, les crises de panique intérieures des personnages. On les voit se briser devant nos yeux, mais refuser de se déliter, et continuer, même s'ils sont morts à l'intérieur.
J'ai aimé la maison abandonnée.
J'ai aimé qu'on ne sache pas, dans le fond, si les petits moments de grâce étaient les illusions de Hood ou de Carrie. Si c'était lui qui n'arrivait pas à partir, ou elle qui souhait qu'il le fasse...
J'ai aimé qu'ils ne disent pas son vrai nom.