C'était hum... pas drôle ?

Vraiment très très drôle. Penny et moi concernant les bonbons d'Halloween, même combat. -_-

Ouaip, ça confirme ce que je pensais, c'est pas pour moi, malgré le bien que peuvent en dire les gens... C'est niais, mou et globalement chiant. Pas mon truc.

Muhuhu. Le début était pas très drôle et un peu trop grossier à mes yeux (guest host pas top), mais la fin et le dernier jeu rachètent drôlement le tout, j'étais morte de rire.

Yuh, cette série passe de la catégorie "potentiellement regardable" à "sur ma liste". C'était drôle, j'ai plus ri qu'en regardant The Big Bang Theory, et y avait plus de références de geek (c'est dire à quel point BBT est tombé très très bas). Tout ce qui m'avait vaguement fait grincer des dents dans le pilot (le machisme et l'apparent premier degré de certaines réflexions) est oublié, on sent qu'ils savent où ils veulent en venir, c'est plus fin que ça en a l'air.

Je pense avoir mis le doigt sur un des (nombreux) trucs qui clochaient dans la saison 6. Ouaip.

J'étais en train de penser à la fic que je suis vaguement en train d'écrire, en me disant que curieusement, toutes mes SPN-fics sont écrites du point de vue de Sam, parce que c'est plus facile et ça coule bien. Après, j'ai réfléchi que 80 % des whump fics SPN sont écrites du point de vu de Sam.

En élargissant la réflexion et en se focalisant sur la série, ça paraît curieux, vu que le personnage mis au centre semble être Dean. Sauf que... pas du tout. L'histoire est, globalement, racontée par le biais de Sam, ou du moins de son point de vue. Dean est l'élément perturbateur dans la vie tranquille de Sam, dans le pilot.

Partant de là, la saison 6 est foirée parce que Sam n'est plus lui-même dans la moitié des épisodes (Robot!Sam, bleh) ; du coup, le focus est perdu, et l'histoire part en vrille. Dean ne peut pas servir de personnage introductif dans l'univers de la série, parce que ce n'est pas de lui que le spectateur est le plus proche. Je m'emballe peut-être, c'est sans doute qu'un ressenti, mais Sam, à mes yeux, est le plus humain des deux, paradoxalement (très très paradoxalement).

Sam, c'est celui qui aspire réellement à une vie normale, celui qui a eu une enfance (il ignorait tout des monstres jusqu'à 8-10 ans, alors que Dean est au parfum depuis ses 4 ans...). Celui qui a tenté de fonder une famille, celui qui a eu, à un moment donné, une ambition autre que suivre les traces du père, continuer la vendetta familiale et être un chasseur.

Dans la saison 6, les rôles sont inversés. Dean est parachuté dans une vie normale, avec une pseudo-femme et un pseudo-gamin, il joue au type normal, sans y croire (cf. l'alcoolisme). Sam est devenu un super-chasseur, parfait et dénué de toute émotion. L'exact opposé du personnage qui permettait de s'identifier et de comprendre, par ses yeux, son chasseur de frère.

(Je mets la saison 5 à part, sur celle-là, pour moi, le focus est différent ; il y a énormément d'éléments métatextuels, et je dirais que le personnage introductif serait plus Chuck que Sam.)

Je suis infiniment reconnaissante envers l'opening de la saison 2, mais le bonus acquis commence à diminuer, surtout depuis que Danny n'a plus de cravate, et seulement trois lignes par épisode, au profit d'une pouf blonde qui joue comme une truite morte.

C'était le truc qui rachetait chaque improbabilité scénaristique, chaque longueur, chaque minute bof : la perspective de voir Steve et Danny exprimer leur amour, euh, leur amitié, à grand renfort de moulinets de bras de la part de Danny et de têtes bizarres de la part de Steve.

Là, plus ça va plus je trouve tous les personnages OOC. J'ai encore un très très vague espoir que ce soit volontaire, Steve parce qu'il nage encore en plein PTSD et Danny à cause de son choix forcé entre sa nana et Steve. Mais j'ai de plus en plus peur que ce soit pas le cas :(

Mon esprit désespéré essaie de voir des ouvertures scénaristiques intéressantes dans tous les petits éléments non développés des épisodes précédents.
Dans ma saison 2 mentale, Steve enquête sur l'absence de cravates, découvre que Danny vit dans la Camaro depuis qu'il est SDF, et il l'invite chez lui. De là, suite à quelques scènes pleines de sous-entendus (et de whump), Danny se rend compte que Steve est toujours totalement parano et qu'il continue à enquêter sur Wo Fat en secret. Et qu'il soupçonne tout le monde, à juste titre d'ailleurs.
Ils finissent par reformer l'équipe, buter la moche et le méchant, tout en lavant le nom des McGarrett. Pendant l'assaut, Joe White est blessé (il se révèle juste mal informé, et pas méchant) - ils le mettent dans un fauteuil roulant, dans le vol 815 de l'Oceanic Airlines, pas de chance.
La blondasse est tuée, mais comme personne se souvenait de son nom, c'est pas très grave.
Hum.

Bon, j'étais pas du tout partie pour regarder ça, et au final c'était un très bon épisode, de Criminal Minds, et en général. C'était bien dosé, avec plein de rebondissements (j'avais presque trouvé le tueur, et paf, un nouveau retournement). Pas trop gore, pour une fois. Et drôle, aussi, enfin.