Du whump à n'en plus savoir quoi faire, par caméra interposées (ils l'avaient déjà fait, mais que c'était efficace sur un épisode entier), des fonctionnaires trop zélés ou pas assez, des petites méduses luminescentes bouffeuses de chairs, le tout dans le dédale du métro de Boston. La méga classe, cet épisode.

Je suis épatée n'empêche, j'étais sûre que je lâcherais l'affaire arrivée à la saison "sans Mulder", mais je crois que je kiffe encore plus que la saison 7. Du sang neuf, plein de monsters of the week bien dégueulasses, une répartition des rôles totalement renversée, et Scully bien mieux caractérisée que dans les saisons précédentes. Que demander de plus ? Et je crois que j'ai un crush sur Robert Patrick, chose impensable il y a 15 ans. Je vieillis.

Ça commence sur un flashback (mais ça on ne le sait pas) avec Mulder en mode hunter, Winchester style, qui rentre chez des gens, tue une créature hors champ et repart d'où il venait. Certes. C'est très confus et très rassurant à la fois. Mulder, aww, etc. Retour dans le présent avec l'agent Doggett (ce visage tout ridé, alala il a trop de soucis ce pauvre homme), qui enquête sur le flashback de tout à l'heure, dans l'idée de retrouver Mulder. A croire qu'il n'y a plus que lui qui s'en soucie. L'intrigue se développe en mode bien creepy, et ça ressemble de plus en plus à un épisode de Supernatural (ça faisait longtemps...), avec une communauté pleine de secrets, une petite ville isolée, un shérif dans le coup... Quand la créature a bouffé la nana malade, j'ai pensé au finale de la saison 3 de SPN et aux Hell Hounds en train de dévorer Dean. Et puis... la bestiole a régurgité la bonne femme dans un moule dans une grotte. Et ça a fait tilt. C'était donc cet épisode, que j'avais vu il y a très très longtemps, avec les gens tout nus dans une grotte ! Dans la saison 1, il y a un épisode un peu similaire (avec une grotte, des Amish/aliens et des guérisons spontanées), et je m'étais dit que bon, j'avais dû inventer le reste, mais que ça devait être cet épisode. Et bah non yen avait deux. J'avais zappé la bastos dans le dos pour Doggett, c'était délicieusement diabolique - le sceptique devant l'éternel, soudain soumis à un processus auquel il ne croyait pas. Sa tête toute perturbée devant son ordi quand il tente d'écrire son rapport, ça n'avait pas de prix.

L'épisode du nain dans le gros ! Enfin ! Donc j'en avais quand même vu un avec Doggett, même si je me souvenais absolument pas qu'il était dans cet épisode. Du coup ce n'était pas un nain, mais un Fakir indien estropié. C'était un peu long sur la fin, avec les gamins, mais la tirade finale sur l'esprit ouvert et le fait que Mulder aurait pigé le truc bien plus vite qu'eux deux était pas mal du tout. Avec de bonnes petites scènes d'autopsie bien dégueulasses...

Oh my. J'ai passé tout l'épisode à me creuser les méninges pour retrouver d'où je connaissais le blond qui jouait un des gamins. Il avait une tête à baffes, mais je n'arrivais pas du tout à le resituer... C'est Mack dans Z Nation. Mais wow le coup de vieux là.

Je ne sais pas trop si les références constantes à Terminator étaient conscientes ou non, mais c'était à peu près le seul truc qui m'a tenue réveillée pendant cet épisode interminable. L'intrigue se trainait horriblement, tout comme le monstre de la semaine, un type victime d'une décharge sauvage de matériaux dangereux, qui se transforme peu à peu en "la Chose", version les 4 Fantastiques du pauvre.

Meh. C'était naze, ça partait dans tous les sens, j'ai failli m'endormir. Le point positif, c'est que les méchants sont des exterminateurs, mais qu'il n'y avait pas le moindre insecte XD

Doggett tout seul, c'est pas glorieux non plus. Et donc, un tueur qui s'infiltre dans les rêves des gens pour les tuer avec son 3e œil... Fun times. C'était intéressant de voir à quel point cet épisode, en séparant les personnages, parvenait paradoxalement à les rapprocher énormément. Les secrets, les choses qu'on n'aurait pas du voir (la raison du passage de Scully à l'hôpital, Doggett en nage dans son lit), les regards extérieurs (Skinner et les trois Stooges).

Du coup est-ce que la torture mentale compte comme du whump ? Je ne sais pas, mais c'était chouette. Quand il est pas sûr d'être dans un rêve ou dans la réalité, l'agent Doggett ressemble grave au Terminator XD

Bâti comme un épisode de Criminal Minds croisé avec un vieux Sliders, c'était... très bizarre. Et donc, la semaine du suspect principal dans le meurtre de sa femme marche à rebours, depuis son assassinat par son beau-père sur les marches de la prison jusqu'au sauvetage héroïque de sa femme, quelques jours plus tôt. Vive Doggett, qui comprend vite, même s'il faut lui expliquer lentement.

Mais euh.

J'ai rarement autant détestadoré une série. Genre tout ce qu'ils font m'énerve, mais en même temps, c'est cool.

Je pense qu'il y a quand même un problème d'écriture - les personnages sont gravement unidimentionnels, et les relations sont toujours rigides et factices. Ça ressemble plus à du théâtre un peu bancal qu'à la vraie vie ou à la limite à une parodie cocasse. C'est ni drôle ni triste, c'est juste... là. On ne sait pas trop pourquoi. Comme un raton laveur crevé sur le bord de la route, dégueulasse et fascinant à la fois, vaguement triste, vaguement intrigant, mais en fait on s'en fout.

Intéressant épisode, qui tenait plus de Criminal Minds que d'un X-Files, malgré tout le mal qu'ils se donnaient. La musique rappelait "Paper Hearts" et autres, mais ça n'avait ni l'intensité, ni la profondeur de ces épisodes. C'est facile de tenter de donner de l'épaisseur à un personnage en lui rajoutant la perte d'un être cher sorti de nulle part, mais ça me semblait pas indispensable. Enfin bon...

Mondieu quelle horreur horrible affreuse. Un parasite à la goa'uld, une secte de tarés dans l'Utah, et Doggett en chevalier blanc (aww, il était mignon, tout inquiet comme ça, et efficace, je dois dire), c'était... dérangeant, pour ne pas dire dérangé.

Mmmmmmmm je crois que j'ai mis le doigt sur le noeud du problème. Il joue le coach dans The Faculty. Normal que ça ait été un gros red flag à l'époque, ça plus Terminator, nope nope nope.