Voilaaaaaa un épisode que j'aime.
Simple, efficace, un peu longuet au départ, mais avec un final bien angsty.
Mythologie respectée sur tous les plans, bons effets spéciaux (pas beaucoup en fait, surtout du hors champ, mais ça fonctionne telle...ment mieux que des CGI mal faits).

J'aime énormément l'idée des skinwalkers agissant en meute. J'aime le petit frisson à penser que tous les chiens en sont peut-être (le procédé très Doctor Who-ien de faire peur avec des choses que l'on connait bien).
J'aime Dean en sniper - je pensais à une fic, et à des éléments hors canon, mais ça s'accordait bien.

J'aime (pas) robot!Sam. Mais c'est tellement dans le ton. C'est la continuité de tout un tas de thèmes des saisons précédentes, leur aboutissement en somme. Sam le monstre en devenir, Sam le monstre pour de bon, Sam revenu des Enfers, mais pas à 100%, Sam le chasseur ultime. Là, on a un peu tout ça, saupoudré de superbe brotherly angst ("I don't even care about you"), mandieu ça donne envie de flailer et de chialer.

J'aime le parallèle skinwalker en chien chez une famille/Dean et son apple pie life avec Ben et Lisa. Ils tirent un peu sur la corde, mais ça passe. J'ai toujours été plutôt pro-Lisa de toute manière, il fallait juste que je me remette en tête que Dean a la trentaine maintenant. Fiou.

Huuuum.
J'ai adoré les 3/4 de l'épisode. Mais la fin... Caca.

Enfin. Pour une fois, ça ressemblait à une fic, mais dans le bon sens du terme, pas dans le sens "on fait n'importe quoi et yaaah c'est pas grave fangirl mode enclenché" - non, y avait de l'idée, des personnages bien posés, tout un tas de non-dits derrière l'organisation des hunters, et ça m'a bien plus.

Le First Vampire, c'est le premier "alpha-méchant" de la saison que je trouve réussi. Qui ne flingue pas la mythologie en place, mais qui au contraire contribue à donner un background flippant. De belles images, un acteur bien angoissant.

La fin. Est naze. J'aime pas Crowley, je trouve qu'ils tirent trop sur la corde. Ce personnage est quand même un deus ex machina, à la base, et il prend une trop grande importance à mon goût. Cette histoire de géographie politique des Enfers me file mal au crâne (tout comme la "Guerre civile" au Paradis. C'est chiant, je ne me sens pas du tout impliquée).

Bonus : la verve de Dean, c'était intelligent et cocky, ça m'avait manqué.

Bah, je réfléchissais que cette histoire d'âme perdue, restée en Enfer, c'est un peu le développement d'une idée lancée à la fin de la saison 2 et jamais vraiment exploitée. Du coup je persiste à dire que ce n'est qu'une énorme (mauvaise) fanfic, mais passons.

Tout du long, je me disais que c'était un peu triste, parce que c'était "juste bon", et que ça me rappelait terriblement à quel point Terriers était génial.

Pas assez de punch, pas assez de liant, pas assez de profondeur. Des personnages trop lisses, des méchants trop accessoires.

Et puis...
Ça s'est déroulé, tout doucement, et la fin est belle, intéressante, encourageante. Je vais continuer. Pour le léger accent australien de Jason Clarke, pour Shawn Ryan, pour Chicago, pour la musique.

Hum. Hummmm.
Le concept était excellent, la réalisation bien moins. On sent le manque de budget, ça se ressent, visuellement. On dirait un vieil épisode de Stargate SG-1, par moments. Les décors, les costumes... bof bof.

La malédiction qui oblige les gens à dire la vérité. Intéressant, mais assez mal exploité. La fin est bancale. Encore une fois, on ne se parle pas chez les Winchester (enfin, c'est pas nouveau).
L'un dans l'autre, c'était drôle, donc on va dire okay pour cet épisode.

J'ai alterné tout l'épisode entre rire hystérique tellement c'était nul, ridicule, mal foutu, etc, et flail hystérique tellement ça m'avait manqué, tellement c'était bon.
Je ne sais pas si cet épisode était moins mauvais que les 4 précédents, ou si la pause que je me suis imposée, ajoutée à la psychologie inversée (regarder un épisode en me disant que je ne vais pas l'aimer a souvent le résultat inverse) ont eu un effet positif sur mon regard envers le show.
... mais en tout cas j'ai aimé.
Je pense aussi que les spoilers influent pas mal. Et savoir (même très très très très vaguement) ce qu'il retourne avec Sam aide à supporter le pâté.

Aussi : la parodie de Twilight est relativement bien passée, finalement, mieux que je m'y attendais. C'était drôle, même moi qui n'ai jamais ni regardé les films, ni lu les livres, j'ai vu les allusions, c'était drôle.

Pas bien compris le sens ni le pourquoi de la "vision", et ya encore cette histoire d'"alpha" qui arrive comme un cheveu sur la soupe, mais bon, on leur pardonne, il y avait des pistes sympas outre ce gros fil rouge bourrin.

Un énorme énorme énorme wow.
J'aime absolument tout dans cette série, dans cette saison 2, dans cet épisode. Déjà, on a pas l'impression de voir un épisode, mais une tranche de vie, avec, accessoirement, au milieu, une enquête. Mais l'important ce sont les personnages.
J'aime les accents, j'aime la nonchalance omniprésente, j'aime les chambres de motel exiguës et la garde robe de Raylan.
J'aime le cul de Raylan, le chapeau, l'allure et les silences.
J'aime sentir l'ombre manifeste d'Elmore Leonard planer, partout au-dessus de ses personnages, qui sont pourtant tellement différent des Boyd et Givens du livre.
J'aime.

C'est triste quand même, que le vaudeville vulgaire ait remplacé les allusions aux geeks inadaptés socialement...

Un instant, quand j'ai vu Danny et Steve pousser la Mercury Marquis de 74, j'ai cru voir l'Impala, et j'ai couiné.
Ensuite, ça parlait un instant de "pirate zombies", j'ai couiné aussi.
Encore après, une grenade se retrouve attaquée à une porte, et Kamekona parle de devenir sumo... etc, pendant tout l'épisode.
Steve passe à travers une fenêtre, et fait un vol plané dans un bus...
C'était bourrin, clinquant et excitant. Habituel quoi. J'ai bien aimé le twist final : on avait senti le truc venir 20min avant, on se dit que les personnages sont quand même drôlement cons pour des flics/navy seals, mais en fait non, ils avaient aussi compris :)

Et pof, ça retombe comme un soufflet et on est revenus à la case départ de la saison 7 : des épisodes mous et un vague souvenir des saisons précédentes.

Un bon début, je regarderai la suite. Cop show basé à Chicago, on s'en serait douté. Assez noir, sérieux, réaliste. Rythme sympa, belles images, on sent la maitrise (on ne doit pas cette série à n'importe qui, Shawn Ryan est le créateur de The Shield, le show runner de Terriers...). La musique est bonne, les acteurs sont bons. Tout sonne juste, classique mais intéressant, bien fini.

L'un dans l'autre c'est attachant sans être parfait, en fait. J'ai pas autant surkiffé que Terriers, où dès les dix premières minutes du pilot j'avais envie d'épouser tous les acteurs et de leur faire des bébés. Non, là c'est plus circonspect. Oui, intéressant, mais...

Le plus fort, à mon sens, c'est la dégradation progressive de l'image de pouvoir et du vernis d'apparat, ajouté à la mort plus que brutale d'un des personnages. Pauvre, tué dans le pilote, c'est vraiment pas de chance.