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Sérivore
breaking bad
16 mars 2014

Breaking Bad - 5x06 - Buyout

Oh dear. Juste quand je me disais que j'aimais pas trop trop cette saison, que c'était joli, théâtral et tout ce qu'on veut, mais un peu chiant dans le fond. Et là... vlan, que du bonheur du début à la fin.
Alors oui, c'est théâtral, ça parlotte beaucoup. Chaque plan est bourré de symbolique, dans les couleurs, le placement des personnages, les fringues, tout. Rien que l'éclairage, on peut en tirer du sens à chaque scène. Certaines me faisaient penser au livre V de Kaamelott ; tout glauque, tout froid, avec cet espèce de désespoir à chaque instant.
Pauvre Jesse, en tout cas. Juste quand il arrivait à sortir la tête de l'eau, il replonge. Ça fait mal, d'avoir enfin une conscience. Et White est plus retors que jamais... mauvais plan tout ça, ça va mal finir.

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15 mars 2014

Breaking Bad - 5x05 - Dead Freight

Cette fin. Tain, je me suis fait avoir en plus, j'ai passé tout l'épisode à me demander le pourquoi de ce gamin en pré-générique, et juste quand j'avais fini par oublier, blam.
Du coup j'ai trouvé mon mystery guy de mon spoiler. Toisson, un type blond
qui s'appelle Todd, surtout avec tous ces Allemands qui ont débarqué cette saison, ça peut rien présager de bon. C'est une question de bon sens.
C'est fou comme les rôles se sont inversés. Heureusement que Jesse est là pour assurer le flot d'idées scientifiquement vaseuses à base d'expériences de collégiens. Après les aimants, les vases communicants. Et le pire c'est que ça marche. C'est très paradoxal, du coup, de voir Walter devenir de plus en plus Heisenberg. D'un côté on le craint, on le hait, et d'un autre il a quand même la classe. Ça va mal finir...

15 mars 2014

Breaking Bad - 5x04 - Fifty-One

Y avait des trucs très bizarres dans cet épisode. Des trucs très bien pensés aussi. Mais beaucoup de ratage quand même.
Ça fait bizarre de se dire qu'il s'est écoulé qu'un an depuis le pilote... Cinq ans pour un an. C'est assez énorme.
Bref. Après, c'était beaucoup de blabla et de parallèles plus ou moins heureux avec la saison 1. Manque de sang, manque de cris, manque de tension.

14 mars 2014

Breaking Bad - 5x03 - Hazard Pay

Manipulation avec un grand M. C'était un peu triste à regarder, cela dit. Tout du long, j'ai pas arrêté de glousser et de repenser à ce jeu idiot où il fallait cliquer pour gérer un empire de la drogue. Toute la petite mise en œuvre de l'opération en partant de la base. C'était bien vu, bien pensé. Forcément, on attend le grain de sable. Mais pour le moment à part Walter qui a chopé le melon, ça a l'air de rouler, étrangement.

Il y a fort longtemps, je me suis spoilé un truc avec une photo. Un truc très intéressant, mais ce n'est pas la question. Et donc sur cette photo, il avait un certain personnage dont j'ai oublié le nom, et comme je suis pas physionomiste, chaque fois qu'un nouveau gars qui pourrait vaguement coller apparaît, je me dis AH, c'est lui. J'en suis à trois, et c'est toujours pas lui. Ou peut-être que si... Suspense.

13 mars 2014

Breaking Bad - 5x02 - Madrigal

Han. Le premier épisode n'était qu'une ruse. C'est crépusculaire, en fait.
Par contre ça m'a grave saoulé de passer l'épisode à pas comprendre qui était cette putain de Lydia. Je viens de me spoiler sa fin en cherchant à savoir qui c'était, super...

(Et je sais toujours pas qui c'est...)

C'est marrant, parce que hier soir, je suis un peu restée sur ma faim. A part quelques très vraiment visuellement forts, le plus marquant, c'était quand même le recap de la saison précédente... c'est quand même un peu dommage.
Et puis... et puis en fai
t, j'ai passé la moitié de la journée à cogiter, à y penser, à tourner les trucs dans un sens ou dans un autre, à la manière d'un tétris mental. Chose que je fais rarement, parce que ça me gonfle quand il faut chercher les indices et anticiper quinze ans à l'avance. J'aime suivre le déroulement, j'aime pas que ce soit tortueux ET que ça me demande de dessiner la carte à l'avance.

Le truc assez énorme, avec Breaking Bad, et qu'on a tendance à oublier après quelques temps, c'est la façon dont les épisodes sont bâtis à plus de 50 % sur l'image. Couleurs, symétrie, absences, déconstructions visuelles. Les épisodes sont remplis de rien ; de silences, de manques, et pourtant l'impact est puissant et durable.
Alors, bon, il y a des procédés un peu agaçants à la longue. Le petit détail qui fait s'écrouler le château de cartes en cours de construction, le petit truc qui fait tilt, et qui fait boule de neige (l'éclat de porcelaine dans la poubelle, pour prendre un vieil exemple). Au bout d'un moment, ça devient un procédé un peu éculé. Mais on fait avec, malgré tout, parce que c'est assez hypnotisant de voir cette construction méticuleuse se mettre en place sous nos yeux.

Et puis il y a les personnages. Je ne dis pas les acteurs, parce que ça me gonfle un peu de devoir admirer quelqu'un parce qu'il a un prix, et je ne pense pas qu'on puisse dissocier une prestation d'acteur de l'écriture du personnage qu'il interprète. Ça tient aux personnages, et l'empathie de fou qu'ils arrivent à créer malgré les non-dits et les mensonges.

Ce début de saison 5, paradoxalement, c'est la mise en scène de la déconstruction de Walter White. Alors oui, il se pose en "cerveau" triomphant, en survivant, celui qui a un coup d'avance, celui qu'on doit désormais craindre. Mais visuellement, la caméra l'évite, le corps est tronçonné, il devient étranger, déconstruit. Ça permet de rendre beaucoup plus tangible et matérielle la peur que ressentent Skylar et Saul. L'homme s'est perdu dans le mythe ; il croit ses propres mensonges, il croit au personnage qu'il a lui-même construit.

Et le plus terrifiant, désespérant, c'est que le seul à ne pas le voir, c'est Jesse Pinkman. Le degré de mensonge et de manipulation de la part de Walter White faisait vraiment mal au cœur, dans ce début de saison, parce que c'est un processus complètement destructeur, contrairement à la manipulation de Mike dans la saison 4. Même si le coup de la vraie fausse cigarette empoisonnée retrouvée dans le robot aspirateur pouvait aussi être vu comme un acte de compassion, c'était surtout une mesure préventive parfaitement égoïste pour le faire taire et le lancer sur une fausse piste. C'est cruel si ce n'est qu'une parodie orchestrée pour se protéger, mais c'est encore plus cruel si on part du principe que Walter tient réellement à Jesse, dans une optique paternaliste foirée.

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12 mars 2014

Breaking Bad - 5x01 - Live Free or Die

C'est marrant parce que mentalement, j'avais occulté de ma mémoire la notion que la saison 4 finissait sur la mort de Gus. J'ai fait un bloquage psychologique et j'ai tout laissé tomber. Parce que c'était le méchant le plus épique qui soit, et que sa fin était grandiose. Ce moment de panique, quand il sort et qu'il redresse sa cravate, et que tu te dis putaaaain c'est pas possible il est increvable.
Enfin bref. Tout ça pour dire que ça reprenait sur un ton beaucoup plus léger. Rien à voir avec le début de la saison 4, qui donnait envie de s'ouvrir les veines à chaque seconde, tellement c'était cruel à chaque instant. Je préfère le Jesse aux idées connes, plutôt que le Jesse zombie de la saison 4.
Et donc... Gustavo Fring a le même ordi que moi. Et le coup de l'aimant géant sur le parking, c'était hilarant. Débile, et apparemment efficace. Mais bien sûr, petit détail qui tue, ça entraîne de nouveaux problèmes, classique.

9 avril 2012

Breaking Bad - 4x13 - Face Off (finale)

Best. Show. Ever. Period.

C'est dur de réfléchir sans cerveau, mais en gros, c'est un des finale les plus exceptionnels que j'ai jamais vus. Je me disais, pendant tout le début tranquillou de l'épisode, que cette saison 4, au final, me semblait bien plus creuse que les autres. Il y avait beaucoup moins de grands débats sur la vie, la mort, etc. C'était une succession de mensonges, de non dits, et d'illusions perdues. Et c'était bon, là n'est pas la question, mais creux. Volontairement creux, vide, muet.
Et la dernière partie de l'épisode, c'est rebondissement sur rebondissement au point que tu en peux plus. C'est magnifique, sublime, Gilligan joue avec nos nerfs comme pas deux, on sent que c'est diaboliquement pensé, dans les moindres détails. Tout, absolument tout était donné, et comme dans la saison 3, où je me suis fait avoir sur toute la ligne pour le finale, on avait encore une fois tous les éléments à disposition. C'est diabolique. C'est énorme, c'est une des séries les plus exceptionnelles qui soient. Avec du rien, du mensonge et du vide.

Et le plus beau c'est que ça fait quatre saisons que j'essaie de prophétiser mentalement les fins probables. Et j'avais pas envisagé un truc aussi glorieux et tordu à la fois.

Satisfaisant sur tous les plans. Autant j'avais mes craintes avant la saison 4, autant pendant j'avais encore un peu d'appréhension concernant ce qu'ils risqueraient de faire des personnages, autant là, je remets mon âme à Gilligan, qu'il la piétine allègrement, je m'en remets à lui.

Les personnages sont entièrement transformés, et ceux qui étaient silencieux se mettent à parler, ceux qui n'étaient qu'action ne peuvent plus bouger, ceux qui meublaient le vide pathétique de leur vie avec du bling bling et du langage creux arrêtent de parler. C'était un retournement intégral, pour tout le monde, et ça marchait drôlement bien. Peut-être parce qu'au bout de trois saisons, il n'y avait plus du tout besoin d'expliciter les agissements de chacun, et qu'on pouvait se passer de mots. Ou alors je cherche à trop y lire de choses et je suis folle. Mais j'aime qu'une série me rende folle. Effectivement, je sais pas si c'est parce que j'ai maté la saison en 5 jours ou quoi, mais ça m'a semblé bien plus court que les précédentes. Peut-être aussi parce que la courbe de saison est différente, et au lieu de s'enfoncer dans un bourbier inextricable, Walter et Jesse ont plus ou moins la main haute (the upper hand ? je sais même plus parler français, mondieu).

9 avril 2012

Breaking Bad - 4x12 - End Times

*hyperventile*
C'est juste trop énorme.
Mindfuck à tous les étages, un spoiler lu de travers ce qui fait que ça restait une putain de surprise, et une alliance renouvelée entre Walt et Jesse. Yah. Fuuuu. Plus qu'un épisode.

8 avril 2012

Breaking Bad - 4x11 - Crawl Space

Ce bruit blanc à la fin de l'épisode ? C'est le son de vos neurones qui grillent. Oh my. Godness. C'était wtf tout du long, avec le sentiment horrible que tout va mal finir, et effectivement ça finit horriblement. Du coup tard ou pas tard, je vais devoir mater la fin ce soir, là c'est vraiment pas possible.

Toute cette loyauté tordue de Walt et Jesse l'un envers l'autre, même s'ils sont apparemment opposés, c'est juste diabolique. Mais je me ferai pas avoir comme pour la saison 3, ça non ><

8 avril 2012

Breaking Bad - 4x10 - Salud

Mondieu, et moi qui me disais "cette saison est cool, mais ya pas encore eu d'épisode traumatisant". Bon, c'est chose faite, et c'était bon. Jesse est putain de bien, Mike et Gus le soutiennent et c'est bon, Walt appelle son fils comme son partenaire, se pète la gueule aux médocs et parle de la mort, pour pas changer. C'était... wow. La fin est wow.

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