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Sérivore
breaking bad
7 avril 2012

Breaking Bad - 4x09 - Bug

Suddenly, whump.
Oh my la fin. Ça ne va pas, ça ne va pas du tout du tout.
L'épisode tout entier, à l'image de la saison en fait, était un gigantesque jeu de chaises musicales, avec des scènes copies conformes des saisons précédentes, seulement les personnages n'avaient pas les mêmes rôles. Two-man operation, mais les deux hommes ne sont plus alliés. Tout part en couille, c'était angoissant au possible.

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7 avril 2012

Breaking Bad - 4x08 - Hermanos

A part que l'absence de subs pour les parties en espagnol m'a un peu saoulé (quand ça dure plus d'un quart de l'épisode, je fatigue et je comprends plus rien...), c'était un grand épisode. Hank sur la bonne piste, un mur entre Walter et Jesse (angst angst angst), et tout un tas de révélation sur le 2e homme des "Frères Poulet" - on sait enfin le pourquoi de la guerre Gus/Mexicains.

7 avril 2012

Breaking Bad - 4x07 - Problem Dog

Oh shit oh shit oh fuck. Litanie mentale, ça tourne et ça tourne et oh my. The episode, so far dans la saison 4. Parce que tous les personnages reprennent de leur superbe, et la parole est revenue. Walter est littéralement bouffé par l'hubris, Jesse se débat, et Hank est sur la bonne piste (oh my oh my). C'est électrisant, diabolique et terrible.

7 avril 2012

Breaking Bad - 4x06 - Cornered

Ouh punaise, c'est bien trop court, ça passe trop vite. Bon épisode plein de choses menaçantes qui font avancer l'histoire. Un filler sans trop d'originalité, même si les scènes avec les meth heads dans la baraque étaient pas mal drôles.

6 avril 2012

Breaking Bad - 4x05 - Shotgun

Ne rien s'être spoilé du tout (pour une fois), ajoutait encore un peu au suspense continu de cet épisode, et même si on se doute que Gus orchestre le tout : donner un but à Jesse, jouer avec les nerfs de Walter, c'était drôlement traumatisant.
Encore
une fois, un épisode quasiment exclusivement centré sur la parole qui échoue. Les silences ont plus de force que les dialogues, les réponses se font désirer, et les questions restent en suspens. C'est bon.

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6 avril 2012

Ramblings - Jesse Pinkman ou la transformation en singe de l'espace

Avec cette saison 4, je pensais foutrement à Palahniuk (pas vraiment à Fight Club, même si l'ombre de ce bouquin plane sur tous les autres, depuis), au matérialisme et aux personnages autodestructeurs. Je pensais que ça collait parfaitement avec Breaking Bad, et que la maison de Pinkman ressemblait à la maison de Paper Street, en pire. Pire, parce qu'elle n'a pas de but, autre que de soulager sa détresse et lui faire oublier la réalité. La maison de Paper Street, c'était devenu un fort, une base d'opérations, un quartier général pour Tyler Durden et ses singes de l'espace. Sauf que là, Jesse est tout seul, et qu'il n'a aucun but - l'incarnation de la génération foutue, celle qui n'a eu ni guerre ni grande révolution pour se donner un but. Et pourtant, je suis obligée d'y penser.

Pinkman, ça a toujours été le personnage qui parlait trop, et mal. Pendant trois saisons, il envahissait chaque scène de mots creux et de paroles inutiles. Mais maintenant, dans la saison 4, comme la parole échoue, toutes les paroles, Pinkman est réduit au silence. Dans l'épisode 1, il doit avoir quatre lignes, à la toute fin. Dans l'épisode 2, il y a une tentative de logorrhée verbale, mais ça échoue aussi, et ses amis finissent par s'en aller. Remplacer le silence par du bruit, les amis par des clodos. La parole effective est remplacé par une parole sans queue ni tête, la litanie du tweaker conspirationniste.

Et là encore, je pense à Fight Club, et à Palahniuk. La parole qui échoue, c'est le procédé narratif central du livre. Le narrateur parle, mais sa vie n'a aucun sens - puis il laisse la parole à Tyler, et devient spectateur de sa propre vie. Le nom même perd de son sens, dans la maison de Paper Street - le narrateur n'en a pas, les singes de l'espace non plus. Le discours de Tyler gomme toutes les aspérités, tous les particularismes ("vous n'êtes pas un flocon de neige, unique et merveilleux"), jusqu'à supprimer les noms et les différences physiques. Et là je pense à la tondeuse, à la fin de l'épisode 4, et la scène sortait tout droit de FC.

Au final, si Pinkman existe encore, c'est au travers des deux groupes opposés qui respectivement tiennent à lui et veulent le tuer. Dans la mort - l'angoisse qu'il le soit, le désir qu'il le soit - il retrouve un nom et une identité.
6 avril 2012

Breaking Bad - 4x04 - Bullet Points

C'est cruel, cruel, cruel. Oh my.
On se serait cru en plein flash back des saisons précédentes, mais tout du long, et en accéléré. Tous les éléments étaient déjà connus, ont déjà été approfondis (l'auto-destruction de Pinkman, la dangerosité de Hank, les mensonges, les confessions, Mike l'homme de main omniprésent...), et là ils s'entrechoquent soudain dans tous les sens, tous en même temps. Et ça fonctionne, comme ça a toujours fonctionné depuis trois saisons - le principe du miroir, la même scène mais pas la même, les mêmes personnages, mais plus tout à fait les mêmes. Dommage qu'il soit tard, j'aurais bien maté le suivant là tout de suite.

5 avril 2012

Breaking Bad - 4x03 - Open House

On se serait cru dans un bouquin de Palahniuk, c'était vraiment flippant, d'un genre nouveau. Tout ce mic-mac avec les maisons, celle qu'on détruit, celle qui est trop vide, celle qu'on fait semblait d'acheter, celle dans laquelle on ne vit plus, c'était Palahniuk-ien, si une telle chose peut exister. Le matérialisme poussé à son paroxysme, la parole qui échoue. Aucun dialogue ou presque n'avait de sens, tout au long de cet épisode. Ce n'était que questions sans réponses et monologues, bruits de fonds et éléments parasites. Les personnages se noient, ils perdent totalement pied, et les méchants restent dans l'ombre, à surveiller, sans rien dire. C'est prodigieux.
5 avril 2012

Breaking Bad - 4x02 - Thirty-Eight Snub

Cette série est sérieusement dangereuse pour la santé. Entre les moments où j'oublie de respirer, et la fin qui m'a brisé le cœur, c'est rude.
Walter s'arme et compte tuer Gus avant d'être tué. C'est mal barré. Jesse part en couille et tente d'oublier le meurtre de Gale par tous les moyens. C'est simple, direct, précis. C'est plein de sous-entendus, aussi. Juste génial.

4 avril 2012

Breaking Bad - 4x01 - Box Cutter

Deux mois. Il m'a fallu deux moins entiers pour me remettre de la saison 3, et de son finale monstrueux.
La saison 4 est tout aussi géniale, et s'ouvre avec... un flashback. C'est déstabilisant, pendant un instant on se dit qu'ils se sont ramollis, mais dès qu'on retourne au présent, la série se fait à nouveau une joie de nous traumatiser.
Gale est mort, l'homme de main qui en savait trop est mort. La petite cuisine peut reprendre... Yeah.

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