Oh dear. Il m'a fallu quelques secondes avant de capter que c'était fini, à la fin. Wow.
Il faudrait qu'ils durent dix minutes de plus, les épisodes, ya toujours une montée qui retombe, à la fin, c'est frustrant à mort.
Le début de l'épisode m'a laissé un gros sentiment de WTF, mais ça tient sûrement à la chanson, qui était horriblement stupide. Beaucoup de bons trucs, de trucs énormes aussi. Par contre c'est l'avant dernier, et ça fait chier.

Le mec revenu d'entre les morts avec la balle dans la tête, qui vient demander pardon à celui qui l'a abattu, ça m'a rappelé un truc, mais j'ai pas réussi à mettre le doigt dessus. En tout cas c'était saisissant.

Ahhh nooon ! Je veux la suite ! Misère...
C'était lent/bof au début, et juste énorme tout le dernier tiers. Beau, puissant, triste, vraiment magnifique.
Le début, il était trop posé, trop plat. Certains plans étaient nuls, pas utiles. Mais ça se développe, ça se développe, et tout le reste de l'épisode est juste superbe. Le yankee est un bon contre-pied à Bohannan, le récit de la bataille sonnait très juste. Les actrices sont géniales. Bref, j'ai pris mon pied, ça finit trop vite, et 10 épisodes c'est bien bien bien trop peu.

Cette série, c'est 45 min d'orgasme visuel et intellectuel à chaque épisode. C'est vraiment bon, vraiment juste.
Cet épisode était bien construit, avec de l'action, de la réflexion, une intrigue qui avance, et des dialogues beaux à en pleurer. Lily est superbe, Bohannon aussi. Les personnages sont géniaux, dans leurs failles et leurs errances. Les backstories étaient bien racontées, comme au théâtre - alors, oui, on pense à Deadwood, forcément, la série western théâtrale par excellence. Mais ce n'est pas pareil. Pas mieux, pas moins bien, différent. Moins humain, moins violent, plus historique.
Et, contrairement à d'habitude, tous les aspects religieux sont bien passés, c'était bien vu, intelligent, pas du tout chiant.

Oh dear, c'était sublime. Cette série *o*
C'était terrible, et profond, vrai, dramatique, romancé, historique, fou, sanglant et beau. C'était bien fait, bien joué, la musique est parfaite. L'histoire a enfin atteint le stade où elle fait de...s méandres, et où tout se met en place admirablement. Les personnages sont réels et intéressants, motivés par des convictions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. La meilleure série de la rentrée, et de loin.

Wow, et encore wow. Le genre d'épisode où quand arrive la fin, tu penses deux choses : déjà ? et à quand la suite ?
En fait, les épisodes les plus simples, les plus ramassés sont les meilleurs, et là on avait juste 45min de glose sur l'exemple latin "du pain et des jeux" pour contenir les foules mécontentes. Et ça fonctionne, et c'est beau, et l'histoire avance. Wow.

C'était bien, et bizarre aussi. Très lent, très triste. Curieux. Je saurais pas dire si j'ai vraiment aimé, ou si j'ai juste été hypnotisée... En tout cas ça donne envie d'en savoir plus, même s'il se passe très peu à chaque fois.

Moui, bon, okay. Un peu mou, un peu chiant. Moins bon que le second, meilleur que le premier - au moins l'histoire avance un peu. Ça manquait de punch, de gouaille, de vrai. Mais ça reste très regardable.

Wow. Juste wow. Pour le coup, j'ai adoré chaque seconde de ce deuxième épisode. Tout est parfait, tout est beau, horrible, logique. Chaque détail a été réfléchi, tout est orchestré. Les dialogues sont sublimes, les acteurs encore plus. Christopher Heyerdahl est flippant comme jamais. Même les flashbacks, qui dansent sur la fine ligne entre cul-cul et poésie sont beaux. Les thèmes sont noirs, mais très bien menés. Tout sonne juste, bien plus que dans le premier. Là, je dis chapeau.

Ce pilote m'a fait passer par plein d'états, mais j'ai globalement râlé tout du long.

Les cinq premières minutes, c'est lent, c'est moche (écrans verts mal faits), c'est volontairement religieux. Berk.
Les dix premières minutes, c'est caricatural et chiant, avec un personnage mesquin et avide. Mais bon, okay, soit.
Et là, arrive cette scène magnifique, au milieu de nulle part, avec les deux cartographes. C'est beau, ça sonne juste, c'est juste parfait. Bon, fatalement, les Indiens débarquent et butent tout le monde. C'est gore, violence esthétisée de manière très juste, même si le traitement des indiens reste  vaguement caricatural.

Le dernier quart, je me suis prise d'affection pour les personnages, et j'avais vraiment envie de savoir la suite de l'histoire, ce qui est un très bon point pour un truc que j'ai failli abandonner avant le générique.

Un pilote avec beaucoup de thèmes jetés pelle-mêle, beaucoup de personnages aussi. Une intrigue somme toute simpliste : un type rongé par le désir de vengeance, une ville sur roue symbole de la conquête des terres par le rail, un entrepreneur rongé par l'avidité, une jeune femme rongée par le chagrin. Pourquoi pas, après tout. Mention spéciale pour la musique.

J'ai essayé, pendant l'épisode, de me souvenir de ce que j'avais pensé en regardant le pilote de Deadwood. Dans mon souvenir, j'avais adoré cette série, dès la première seconde, dès le générique, à cause des acteurs, des personnages, de tout. Là, c'est plus lent, plus difficile à aimer. Plus de trucs qui me dérangent, aussi. Mais je vais lui laisser sa chance.