Du grand n'importe quoi, j'ai adoré...
C'était un des épisodes que tout le monde attendait au tournant, à cause de Paris Hilton en guest star.
Faut dire qu'elle fait dans le second degré et qu'elle s'en sort pas mal du tout, la blondasse !

L'épisode tout entier est une blague. C'est à la limite du grotesque, j'ai pleuré de rire tout du long.
Enfin ! Enfin ces épisodes drôles que nous avait annoncés Kripke !

Ça donne toujours dans le pathos, c'est clair, mais la réconciliation est en chemin, et la fin est tout entière est là pour nous remonter le moral : la passation symbolique des clefs de l'Impala à Sam ?

Parce que cet épisode, en dépit de son aspect stupide, 4th wall, et surtout étape accessoire sur le parcours, c'est aussi un des premiers où l'on reparle à mots couverts des trucs terriblaffreux qui se sont produits au cours de la saison 4. Sam qui attaque Dean, entre autres, et la tension non exprimée dans la scène de dialogue à la fin était superbe...

Tout le reste c'était de la blague et un regard rétrospectif sur l'idolâtrie des stars et des figures célèbres, qui a remplacé de nos jours la religion ; enfin c'est en gros le discours du dieu païen, par l'entremise de Paris Hilton.

SPN qui s'adonne au breaking of the 4th wall c'est très sympa. Je me demande si c'est leur façon de jumping the shark ; l'apocalypse est là, alors on a plus beaucoup d'épisodes pour vraiment délirer et mélanger réalité et fiction.
C'est pas toujours totalement maitrisé, mais sûrement très inventif !
Pas mal de références sympas, à commencer par celle de Christine, la voiture tueuse, en passant par Fight Club (quel personnage historique voudrais-tu combattre ? Le narrateur répond Gandhi, Tyler choisit Lincoln...).

La scène de l'autopsie m'a très fortement fait penser à celle de Bad Blood (The X-Files, 5x12). Encore une comparaison Sam/Scully, qui n'est pas pour me déplaire.

Oh et la petite agression de spoilers à la toute fin était démoniaque, proprement cruelle, à la SPN quoi :)

Première réaction > OO... et plus encore.

Wow. Alors, là, c'était vraiment, vraiment... d'un autre monde. On peut même plus dire, c'était bien, ou c'était mauvais, c'était juste... différent.

Le topos éculé du "allons voir comment sera le monde dans 5 ans si..." est réinventé par rapport à toute cette histoire d'Apocalypse. Les zombies démoniaques sont creepy à souhait, les survivants et toute la désorganisation mondiale juste évoquée, mais tout, absolument tout sonne juste.

Juste quand je commençais à me lasser de Misha Collins en Castiel l'ange au balai dans le ... il se révèle encore excellent acteur, et nous surprend avec une transformation exceptionnelle. C'est toujours Castiel, mais Castiel du futur, qui est plus humain, totalement déchiré, et pourtant Misha arrive à nous jouer encore un troisième personnage, après Castiel du présent et Jimmy. Bluffée, je suis bluffée.

Dean du présent + Dean du futur, ça fait peut être un peu trop de Dean, mais on s'est fout, parce que... On s'est fout, à ce stade on est au-delà de la guéguerre entre fans et du "on voit trop Jensen". Et surtout parce que Lucifer/Sam/Jared est parfait, juste... parfait. Owoh.

C'est juste grandiose. La suite, la suite !

Rmq : encore une fois à la fin, la symbolique du pont. L'à-côté de la route, l'arrêt, pour les moments de doute, de recentrement et de pardon. Bien vu.

Rmq 2 : en tant que femme et en tant que fangirl je suis quand même encore un peu frustrée qu'ils n'aient toujours pas parlé du coup de fil trafiqué... Sûrement que Sam en fait moins grand cas qu'une fangirl émotive.. Mais tout de même.

Admirable construction ; un peu trop cousu de fil blanc à mon goût, peut être, mais on sait très bien que les apparences sont trompeuses, et que souvent une fin annoncée ne se produit jamais...

Marc Pellegrino en Lucifer est exceptionnel, vraiment.

Un peu d'humour pour alléger le tout, encore une fois, mais on est bien loin de la "funpocalypse" promise par Kripke. On est bien loin, également, d'une réconciliation, et c'est juste terrible à regarder. Même s'il apparait très clairement qu'ils se mentent à eux-mêmes.

Par contre, mais quel besoin ils avaient de foutre la musique d'ambiance et les bruitages aussi forts, on entendait même plus les dialogues, j'ai dû tendre l'oreille pendant tout le débat sur la mort/non mort de Dieu.

Le parallèle avec la recherche du père dans la S1 était chouette, mais pourquoi insister autant, vraiment...

Too much information, overload, overload, brain fried, abort, aboooort

I think I'm losing it. I just spent 45 min basically just screaming and flailing and crying (a bit at the end) and squeeing and talking *to the screen*... SPN is not good for the heart. And with all these lightnings striking and the wind and the rain, it was... *o*