Oh my oh my oh my... Les 30 premières secondes, les flash backs des épisodes précédents ? J'étais déjà en train de couiner toute seule comme une conne.

Le début pour de bon ? OMG. Juste : Sam ! *cri d'horreur* Dean !! You're the best ! *hugs and cries*

La musique, le trip total (le titre !), la route (K2000!Cas... oO j'avais lu une fic avec cet élément, c'est effrayant).

Tous ces petits souvenirs fragmentés... J'aurais tendance à dire, j'aurais dit pour tout autre série : non, par pitié, pas de flashbacks des à-côtés de la série, laissez ça aux fans et aux fanfics. Mais là... tout était parfait, canon (forcément), mais terriblement conforme à toutes les fanfics existantes (les wee!chesters). On peut leur faire dire ce qu'on veut d'un point de vue matériel, à ces fics sur le passé, vu qu'ils changeaient de ville tous les mois ou presque... mais le fond, il est universel, et il coïncidera toujours (c'est pas clair, mais je me comprends, et donc je conclue par un gniiiii Dean's memories are sooooo sweet and sour and iiii)

Ensuite. Ash. Juste... parfait. En vengeur masqué, dans la Roadhouse du paradis, à boire des bières et à écouter les anges parler. Pamela, aussi, mais elle est moins awesome. Mais gni quand même. (bémol quand même, vu que sur la fin, on se demande vraiment si c'est pas uniquement une mise en scène orchestrée par Zachariah et ses sbires... A quel moment est-il intervenu ? Dès le début en leur envoyant des faux Ash & Pamela ? Ou juste après, pour les détourner de leur destination ?) Bref, creepy. Zachariah WTF (enfin, non, in a creepy sort of way "I was employee of the month, every month, forever" Oo) Horrible horrible things said to Dean. The power of lies, oh my, such power. Poor Dean. Don't give up.

And. Joshua. Soft spoken and old and so... human. In an angelic sort of way. So. God is on Earth (at this point I was screaming and flailing at the screen, saying "What did I tell ya!!") and then "we don't know what he's doing" (me, to the screen: "friiiies! he's making fries in a diner in Arkansaaas!!"). No one will listen to me.

And then. The amulet. And I can't possibly believe Sam didn't retrieve it from the bin and keep it. *flails some more*
Ah voui, et je voulais dire aussi, que la description du paradis comme étant un Disney Land gigantesque où tout le monde vit dans sa propre petite attraction personnelle, c'était juste grandiose. Ça et le parallèle avec Matrix qui m'a donné mal au crâne (si le paradis c'est le monde in!matrix, alors le monde des vivants c'est le out!matrix ; mais le monde réel est-il vraiment réel... Arg. Je m'égare).

Enfin tout ça pour dire que sur un sujet "sensible" entre plein de guillemets, ils ont réussi à parler de l'au-delà sans mentionner une seule fois la religion catholique. Oui, parce qu'on pourrait tout aussi bien remplacer le terme d"anges" par "employés" ou "fonctionnaires" et le terme de "paradis" par "au-delà" ou "illusion mais de qui se moque-t-on". C'était bien vu.

iiiiiiiiiiii oooooooooooaaaaaaaaaaaaawww gnnnnnnn (en gros) Et aussi : zombies !! \o/ ZOMBIES !! \o/

Hum. On a pas vu Death. MAIS : c'est un homme, et ils ont cité le "pale horse" et le "a really thin man, like a skeleton" m'a enchantée (façon de parler).

La joie de les revoir dépasse (de peu) le nombre de trucs qui n'allaient pas. Le rythme, le fait qu'on attende la fin pour nous révéler ce qu'on savait déjà (pourquoi cette ville précisément). Le fait que visiblement PERSONNE en ville n'a jamais vu de films de zombies de sa vie. Le fait que, dans SPN, quand on tire dans la tête de quelqu'un, même de loin, elle explose littéralement et il reste RIEN. Moi j'ai rien contre l'idée hein, mais c'est un peu répétitif et pas très crédible.

De jolis lamp-shadings, à commencer par le "Awesome, another horseman, must be Thursday" de Dean.
Pies ? Awkward conversations.

Manquait de blagues. Et en même temps, c'était l'atmosphère qui voulait ça. On a eu l'épisode totalement loufoque avec Famine, ils pouvaient pas refaire le coup deux fois de suite.

Oh.

Si on détaille un peu : très très très très bon départ, plein de sang, d'humour et d'ironie. Cupidon version gros mec tout nu et tout... candide.

Après ça vire au déjà-vu, avec le second cavalier de l'apocalypse. Sympa, mais avec pas mal d'échos à de précédents épisodes. Je pense que c'était voulu.

Fil conducteur : le sang. Toujours des secrets. La discussion Dean/Michael qui reste en suspens, comme un énorme non-dit.
La fin totalement out of character, et pourtant... Que dire. C'est... triste, triste, triste. Pour la première fois la trame de toute la saison 4 apparait pour de bon : Dean est faible, mort, crédule et croyant, Sam est démoniaque et superbe. C'était faux, et bizarrement ça devient... vrai. Mais qui croire, un Horseman ou... Et là, on est dans la merde parce qu'il n'y a pas de deuxième parti, pas de réplique à cela. Même Castiel est de plus en plus humain (c'était adorable de voir Jimmy mentionné comme ça, tout d'un coup), coupé des Cieux, et Dieu est... porté disparu. Merde.

Cet épisode manquait cruellement de musique. Mais je suppose que justement, tout le coeur du problème est que cette fois ça ne peut pas être résolu par une virée en voiture et une chanson de classic rock à fond. Snif.

Je tenais aussi, en y repensant, exprimer tout mon amour pour Castiel/Jimmy/Misha Collins. Vraiment drôle/adorable/whumpeable/etc. Et c'était pas gagné, mais ils ont su doser. <3

Hautement, grandement, terriblement perturbée.

J'aime, parce que c'est magnifique, et qu'on n'aura jamais assez de wee!chester dans le canon (pré wee!chester en l'occurence), et qu'ils m'ont fait chialer, et que le fait que Sam puisse dire à son père à quel point il ne lui en veut pas, et que Dean ait pu revoir sa mère, et que...

Mais j'ai pas aimé, parce que "angels are dicks", et qu'ils ont toujours pas trouvé Dieu, et que je n'aime pas l'idée d'une destinée immuable. Non, non, non. Free will team !

Chaque semaine ça devient de plus en plus dur pour me décider à mettre le dernier épisode en date, et chaque semaine je suis encore plus perturbée qu'avant. Et je m'incline. Rarement une série n'aura eu autant d'effet sur moi. Rarement je n'ai redouté une fin de saison à ce point.

Hourra pour Kripke ! Je laisse Lost à tous les autres, Supernatural me suffit amplement. Au moins la fin est écrite, si ce n'est pas Dieu, au moins par Kripke.

Excellent excellent excellent ! Le rythme, les acteurs, les démons, les blagues à deux francs, le whump, le cynisme, tout !
Par contre ya une espèce de connexion psychique qui commence à m'angoisser. Là, je regarde l'épisode tranquille, et j'ai mal au cou, je vais pour le frotter, et paf !! fléchette tranquillisante ! Moi : Oo
Et la semaine dernière, idem, mal au ventre, paf Jo qui se fait déchiqueter :/
Donc... c'est chaud.

Supernatural - 5x11 - Sam, Interrupted

Première partie excellente, vraiment vraiment sympa, drôle, terrifiante, intrigante. Je veux dire, Sam & Dean dans un hôpital psychiatrique ? C'est carrément un thème de fanfiction !

Deuxième partie... un peu moins bonne. A partir du turning point, on a une grosse impression de déjà vu. L'épisode de la prison pour la chasse en huis clos avec les contraintes des gardes, etc. Yellow Fever, le virus qui tue les gens en leur faisant peur (pas que j'aie quoi que ce soit contre un Dean terrifié, bien au contraire). Sam blabla qui est un monstre. Moué.

Supernatural - 5x10 - Abandon All Hope

Wow.
1. La voix de Dean me manquait. Mais genre, vraiment. Comme on retrouve quelqu'un qu'on connait très bien, et qui nous a beaucoup manqué.
2. Fluidité, images bien pensées, mais... mais... c'est beau ! (les Reapers sur le toit, dans la rue, partout, c'était si... (horrible) bien trouvé).
3. Je veux les mêmes chaussures que Jo.
4. Je suis encore traumatisée par les Hell Hounds du 3x16, et là ça va RIEN arranger du tout.
5. OUIN.
6. re OUIN encore.
7. OUIN.
8. Arg.
9. C'est mal, mais.... j'aime Lucifer. (Tout comme j'aime Sam, en somme)
10. J'aime aussi Castiel. Gnu.
11. whump \o/ [mais bon, faut pas tuer les personnages, sinon c'est des death!fic, et c'est affreux tout plein :'(]

{... and in the words of one of the Ghostfacers: "holy mother of... crap" (cf. 1x17)}

Par où commencer ? (Il faut dire que j'ai viré proprement hystérique sur la fin).

Commençons par le final, peut-être, et par ces mots de Chuck (le prophète, l'auteur de SPN dans la série), même si on ne sait même plus très bien s'il s'agit de prises non conservées au montage ou d'un élément extérieur à l'histoire (comme le karaoké de Dean sur The Eye of the Tiger à la fin de Yellow Fever, 4x06) :
"It's not jumping the shark if you never land."

Le show reconnait (c'est vraiment plus qu'un clin d'oeil à ce niveau là) ses fans, le slash (ou, comme ils disent si bien "the homoerotic subtext"), les fanfictions (et la fan Becky est de retour pour notre plus grand bonheur/malheur), ses détracteurs.
Le show s'auto parodie et met en scène une multitude de "Sam and Dean" au cours d'une convention, avec en prime "Carver Eldung" pour représenter Kripke et ses writers dans le rôle de l'auteur.

C'est délirant, vraiment hilarant.
Je redoutais cet épisode, j'avais peu d'un truc qui mettait mal à l'aise (et de fait, ça met mal à l'aise), mais c'est tellement superbe, tellement intelligent que ça passe tout à fait.

C'est étrange, parce que ça sonne à la fois stupide et premier degré, de penser qu'ils se sont dit : "tiens, et si on faisait un épisode gros clin d'oeil, avec tout à un tas de références à la communauté de fans psychotiques qui nous fait vivre !"

Et en même temps, ça marche, parce que c'est honnête.
Supernatural, ça n'a jamais été une série qui voulait se conformer à une image préconçue, à un formatage, à une attente. C'est un vase clos, une image décolorée de l'Amérique, des monstres, une famille frappée par le destin, des drames mais aussi de l'humour et une musique de vieux rocker. C'est direct, sans concession, et très "bourrin" dans le fond. Du coup on y croit.

L'explosion du quatrième mur, qui apparait décidément comme un des motifs récurrents de la saison 5, est tout sauf ridicule, en fait.
Et là je vais dire le truc à pas dire si je veux garder ma crédibilité : parce qu'on y croit, malgré tout, malgré le fait que ce soit une série. Moi j'y crois. Cet épisode, il me mettait un peu en scène, quelque part... (je vais aller me coucher, ça vaut mieux).

Juste extra ! J'ai ri de bon cœur, même si j'avais trouvé le "truc" dès le début. C'était excellent, même si la fin un peu abrupte nous laisse sur notre faim.

Sam parodiant Horatio, c'était je crois le meilleur passage. Et K2000. Et le sandwitch... et... en fait il aurait fallu deux heures de plus :D

Oh et du whump, du unabashed whump, ça faisait longtemps, longtemps, dire qu'il a fallu le retour du Trickster pour ça !

C'est terrifiant à quel point cet épisode n'avait rien à voir avec l'épisode de la semaine dernière (The Curious Case...) qui lui-même n'avait rien à voir avec rien.

Il y avait finalement moins de breaking of the 4th wall que ce que j'attendais (craignais ?). Juste la fin, et les quelques paroles en l'air comme quoi s'ils vivaient dans une série tout serait bien plus simple... Qu'est-ce que ça présage pour la fin, Kripke s'auto-lance-t-il des pointes, on ne sait pas, on ne sait rien (et c'est tant mieux).

Par contre la semaine prochaine je pense que ça va y aller avec les auto-références... Le retour de Chuck (?), le retour de la fan folle, et le topos des héros qui rencontrent des fans qui se déguisent en eux (et qui ne les reconnaissent pas et/ou les considèrent comme de vulgaires fans sans plus).. Enfin j'attends de voir :)

C'est pour l'heure, le meilleur épisode de la saison 5.
Exceptionnel. Mais quand je dis exceptionnel, c'est pas juste excellent pour une fangirl. C'était très très bien fait à tous points de vue.

Un sorcier irlandais de plus de neuf cent ans, un homme prompt à tromper, voler, mentir et draguer les jolies filles, organise des parties de poker où les mises représentent des années de vie pour le joueur.
Et Dean se retrouve en vieillard, 80 ans.

Et le type qui joue Dean est parfait. Vraiment parfait. Oui, parce que cet épisode n'utilise que légèrement les effets spéciaux, contrairement à ce qu'on aurait pu penser. Des effets de lumière, de caméra, et un acteur pour jouer la vieillesse de Dean. Et ça marche, c'est drôle tout en étant tragique.

Le sorcier, à l'accent irlandais, est parfait aussi. Sombre, intense, attirant, sûr de lui. On a envie d'en savoir plus, on a envie de connaitre toute l'histoire.
Bobby est bouleversant, dans son rôle de vieux soldat tombé au champ d'honneur et selon lui plus bon à rien.
Sam est d'une rare intensité, au cours de cette partie de poker finale.

J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai ressenti le truc. J'aime. Encore !

Juste magnifique ; un épisode d'une rare intensité (à part peut être à la fin, qui était particulièrement bizarre).

C'était drôle, mais du genre très drôle, c'était plein d'émotions, mais très bien mené, ça faisait avancer la mythologie de la série, tout en restant dans le canon, ça faisait peur, enfin, et ça faisait longtemps que j'avais pas fait des bonds comme ça.

Du très bon, peut être encore meilleur que celui de la semaine dernière ; plus sérieux, mieux fini.
Vivement la suite.

Oh, et remarque en passant : les scénaristes ont décidément un truc contre Twilight, et je ne peux que les comprendre.