C'est le genre de truc où je m'en veux horriblement d'avoir attendu si longtemps avant de mater. Bloquage psychologique, soudain les planètes ne sont plus alignées, et je suis persuadée que ça me plaira pas, que c'est pas bien, qu'ils arriveront pas à finir la saison de manière satisfaisante. Je laisse tout tomber, et je fais l'autruche. Et quand je finis par m'y mettre, et que c'est un truc parfait sur tous les plans, je m'en veux terriblement.
Rien que le "previously", j'étais en mode auto-flagellation. Comment j'ai pu laisser ces personnages auxquels je tenais tant dans un tel merdier, sans avoir l'obligation morale de regarder la fin. Je sais pas. Visuellement, cet épisode était un des meilleurs ; les jeux de lumières, les grandes scènes pleines de détails, où chaque chose est à sa place, et les personnages brisés de plus en plus à chaque instant. Oh dear. La grande révélation, celle qui fait chialer de rage, je l'attendais depuis le tout début. Mais ça fait quand même mal. Encore une fois, comme dans toute la saison, mais tellement intelligemment, ils sont sur la corde ; les propos des personnages sont tous moralement discutables, mais ils sont tous convaincus du bien fondé de leurs actions. C'est une mécanique bien huilée qui soudain implose. Je m'en veux d'avoir douté.