A part que je peux vraiment plus voir Andrea en peinture, c'était un très bon épisode. Plein de réinventions du comic book, plein de moments choquants à souhait, plein de choses qui faisaient sens. Des allusions nombreuses à des non-dits, des à côtés, que ce soit avec le groupe de Tyreese (Donna, Ben, etc. revisités entièrement) ou avec le background des personnages et les références à la saison 1 ; c'était chouette.
Rick qui devient coucou, c'est toujours une bonne chose. En filigrane, je voyais le déroulement des scènes version comic book, avec la fuite de Woodbury, le sang, le trauma.
Le Governor... il devient enfin égal à lui-même, égal au monstre du comic book, créature brisée et imprévisible. Ça commence enfin à ressembler à quelque chose.

Hm. Je suis grave partagée, parce qu'il y avait beaucoup de trucs vraiment ridicules, et d'autres choses terriblement parfaites. Ça m'a rappelé la saison 1, dans le sens où ça fait énormément penser au comic book, parfois à l'image près, tout en ajoutant des éléments qui paraissent de prime abord inutiles. Je réserve mon jugement, parce qu'avoir persévéré sur la saison 1 (quasiment deux ans plus tard, mais passons) est une des meilleures décisions que j'ai prises, télévisuellement parlant.
Je trouve qu'à trop vouloir déconstruire la violence du récit original, en partageant caractéristiques et plotlines entre plusieurs personnages (victimes ou bourreaux), on perd en intensité et en justesse. Merle sert encore une fois de personnage fourre-tout, homme de main, tortionnaire, personnage ambivalent sur lequel repose le cliffhanger, et c'est dommage, ça rend le Governor nettement moins horrible. En divisant la violence, on obtient de la soupe. Après, je conçois qu'ils se sentaient pas de couper des mains et des couilles, même si ça passe sur le cable. Ils se débarrassent aussi de la polémique du character bashing sur Michonne. C'est futé. Mais est-ce que ça ne sacrifie pas un peu le développement des personnages...
Pareil pour l'arrivée de Tyreese (j'ai adoré le fait que visuellement, sans qu'il dise quoi que ce soit, on sache immédiatement à qui on avait à faire... sont doués pour les castings, c'est le moins qu'on puisse dire)... d'un côté c'est intéressant de voir Carl être aussi décisif et futé, d'un autre côté on perd toute l'opposition entre les deux leaders et cette putain de case mal dessinée qui me hantera jusqu'à la fin de mes jours. A voir s'ils décident pas de délirer là-dessus quand Rick et cie reviendront à la prison.
Donc en définitive, c'était bien, mais on a vraiment perdu le côté choc du début de la saison, à trop vouloir coller au comic book tout en l'édulcorant un max, on perd 70% de l'intérêt. Je veux du sang, je veux des morts inattendus, je veux des larmes, bordel.

Cette série me rend vraiment hystérique, même quand il se passe rien je suis au bord de la crise de nerfs. Je leur souhaite quinze saisons, je leur souhaite plein de spin-off, je veux que ça dure aussi longtemps qu'Urgences et compagnies. C'est juste trop parfait.
L'épisode entier était basé sur le rien et les choix relationnels que font ou ne font pas les personnages. Je me suis rendue compte que je shippais personne tellement il n'y avait pas besoin. Ils se démerdent, et tout sonne juste.
J'adore de plus en plus Clarke, j'espère qu'il va pas finir du côté obscur de la Force, ça me foutrait vraiment les boules...

Faut vraiment qu'ils bossent sur leurs transitions de scènes, ça perdait tout son effet, ce petit patchwork de scènes décousues. J'aime vraiment pas la manière dont ils sont en train de chier sur le personnage d'Andrea. Surtout que c'est une des rares encore en vie dans le comic book, et là je vois pas ce qu'ils pourront faire à part la tuer avant la fin de la saison. Bleh. Sinon les scènes de torture sont transposées de manière édulcorée/dérangeante, sur d'autres personnages, avec d'autres instigateurs. Pourquoi pas, ça reste malsain, même si ça manque de répondant et de mains coupées.

En toute honnêteté, c'est très très mauvais. Mais personne n'a jamais dit que les trucs nuls ne pouvaient pas aussi être drôles et appréciables en même temps. Du fanservice à mort, du whump sur robot (et ça marche putain de bien), du banter dans la voiture de patrouille plein de sous entendus exploitables. C'est joli. Ridicule, mais joli.

"I can't tell if it's right or wrong."
Me neither, buddy... Oo
Quel épisode... J'adore le fait qu'ils arrivent toujours à nous sortir une nouveauté, un nouveau lieu inexploré, un nouveau délire qui tire en direction de la SF, mais jamais tout à fait dans les règles de l'art. Après l'usine de robots désaffectée, un désert radioactif plein de ruines du passé... Totalement creepy dans l'idée, mais un chouette terrain de jeu à travers les yeux des héros. Et puis ça tourne mal, comme dans toutes les expéditions dans les films de SF, et les zombies/goo-people de Simon & Marcy sont réveillés, et totalement terrifiants. S'ensuit un bon gros délire parodique à la sauce SF, avec whump et tout le tralala. Lalala. Je sentais venir la fin (le clonage de James le candy people un peu con), mais pas la toute fin (les zombies/goo people qui sortent du trou après avoir converti le premier James)... Grosse panique pour le coup. Merci série de me traumatiser chaque semaine, merci.

La morale de l'histoire ? Jouer au bon samaritain pendant un trip en forêt entraine que des ennuis.
C'était sexy et idiot à la fois, ça m'a fait penser à une fic, à des séries nulles, à cet épisode de Psych, à Jurassic Park (pour la barrière électrique).
Toujours absolument pas fan du mari revenu d'être les morts tel un personnage de Dallas totalement cliché. Mais... l'acteur est pas moche à regarder, c'est un peu le même type que l'ex-Marines dans Chicago Fire, j'ai envie de croire à un potentiel whump pour rectifier le tir.

Très joli Densi à la fin. Très joli Sam/G banter tout du long.
Très mauvaises scènes d'action. Très mauvaise intrigue.
C'est le fameux épisode nul qui survient tous les trois épisodes en moyenne. Pas grave.

J'avais pas autant chialé devant un épisode d'une série depuis House saison 6. Ça commence tranquillement, tout explose, on réalise avec horreur l'étendue de la catastrophe, et ça empire, et ça empire, et on se retient, et ça lâche, et fuck everything, on chiale de la moitié de l'épisode jusqu'à la fin, et on continue après le générique. Il faut pas tuer les personnages secondaires qu'on ne voit que dans un épisode. C'est salaud. J'ai des flashbacks de Broken, là, je peux juste pas.

Zut, je comptais mater celui-là, trouver ça nul et arrêter pour de bon, et paf, c'était regardable, voire presque drôle. Et ça m'a donné faim...