J'en avais un très très vague souvenir, de celui-là. Les thèmes ont été repris plein de fois, et il y avait des têtes connues, ça n'aidait pas vraiment à resituer les souvenirs. Un soldat quadruple amputé se sert de sa projection astrale (je kiffe le concept depuis cet épisode d'Adventure Time avec les papillons) pour tuer des gens et torturer ceux qu'il estime responsables de son état. Quelques passages bien noirs sur la guerre du Golfe, avec une tirade qui n'était pas sans rappeler celle du fils de Hodiak dans Aquarius.

CSI:Cyber, the early days... C'était risible, mais à un point... La disquette du hacker, j'en pouvais plus. A part l'aspect nouvelles technologies/internet qui était totalement foiré, le reste se tenait plus ou moins, même si l'épisode commençait avec de l'humour et finissait dans une noirceur sordide. Et donc, avant le voleur de mélanine (j'attends toujours cet épisode, il m'avait marquée...), il y avait le voleur de graisses. Liposuccion express.

Un condamné à mort jure de revenir d'entre les morts et d'assassiner cinq personnes. Et puis des gardes de la prison commencent à crever de manière bien dégueulasse et inexplicable. L'intrigue n'avait pas beaucoup de sens, et ça manquait clairement de rythme, alors qu'il y avait moyen de faire un huis clos beaucoup plus flippant.

Un deuxième Darin Morgan, moins fou visuellement que le premier, mais tout de même bien marrant. Des meurtres bien crades, des médiums pas tous doués, et un vieux capable de voir quand mourront les gens. C'était tellement bien écrit, tout en posant de vraies questions sur le destin et le concept de prédétermination.

Episode très con, qui était bien mieux dans mon souvenir. Giovanni Ribisi et Jack Black tout jeunes, c'était mignon. Mais bon le délire avec les éclairs, et le gosse amoureux de la femme de son boss... erf.

Fiou, on en voit le bout. Episode de malades encore une fois... Curieusement, je ne me souvenais que de deux choses, qui ne sont pas les plus frappantes visuellement, ni les plus importantes dans l'histoire : les vaccins de la polio qui servaient à collecter des échantillons d'ADN, et le combat de Skinner dans la cage d'escalier de l'hôpital. Je veux dire, dans cet épisode, il y avait de tout, pèle mêle, des choses énormes, des aliens, un vaisseau spatial, des secrets, des assassinats, des nazis, des explosions... Et moi j'ai bloqué sur Skinner qui se fait péter la gueule dans une cage d'escalier, tout va bien. C'est quand même prodigieux à quel point ils arrivent à construire une mythologie sur du sable. A la fin de l'épisode, on n'est toujours pas certain qu'on ne nous a pas raconté de la merde pendant trois épisodes. Les alliances se font et se défont, c'est un bordel politico-conspirationniste sans fin. Youpi.

Every vaguely paternal figure: "Trust no one."
Mulder: "Imma trust everyone, 'kay?"

Et vlan, un deuxième cliffhanger dans les dents, les chiens... J'ai le distinct souvenir d'avoir maté cet épisode il y a très longtemps sans rien y comprendre. C'est toujours aussi niais, mais un peu plus clair tout de même.

Mais bon, leur petit rituel était bien mignon, mais j'ai tout de même passé une bonne partie de l'épisode à me dire qu'une petite perfusion et hop, il aurait été sur pied beaucoup plus vite... Et puis j'avais la scène de Cowboy Bebop en parallèle dans la tête, tout en me demandant ce que foutaient des Indiens sur Mars, enfin bref... Clichés power.

Oh les cons. Cliffhanger de tarés, épisode de tarés, ils sont dingues. Ce n'était pas l'épisode que je pensais, d'ailleurs, encore une fois. Je pensais que les trucs noirs qui rentrent dans les yeux des gens intervenaient bien plus tôt, mais visiblement non. Des expérimentations, des secrets d'état, des empoisonnements au LSD... C'était fou fou et plein de périls, totalement OOC mais de manière habilement justifiée. Un sale épisode avec une sale fin.

Dégueulaaaaasse. On se serait cru dans un épisode de Scoubidou, avec des cannibales en plus. Absolument tout était nauséabond et dérangeant, de la visite de l'usine des poulets à la rivière pleine de restes humains. La contamination de la communauté par un étranger malade est assez bien vue, quelque part il y a une justice.

Je pense que j'aurais adoré cet épisode, à l'époque, quand j'avais dix ans et que je voulais devenir astrophysicienne. Un scientifique qui faisait des recherches sur l'anti-matière, victime d'un accident avec un accélérateur de particules, qui devient capable de tuer les gens avec son ombre... C'était à la fois terriblement stupide et absolument terrifiant. Juste comme un épisode d'X-Files se doit d'être.

Tony Shaloub est ultra flippant. Il a la même tête qu'en 97 (Men in Black) et que dans le présent. Aliens.