Cool, des explosions souterraines, des bouches d'égoût volantes, des magouilles politiques et une bachelor party secrète... C'est amusant et plausible, deux choses qui manquaient cruellement à cette saison. Dommage qu'il leur ait fallu aussi longtemps pour se mettre en route...

Bon épisode, bourré de clichés et de redites, mais c'était sympathique et vif. Les déboires de Casey avec les dessous d'une campagne politique sont intéressants, même si plus que prévisibles. Je n'aime pas la nouvelle recrue, mais elle était introduite intelligemment, avec suffisamment de liens pré-existants (sortis de nulle part, certes) pour que ça passe plus ou moins. On apprendra probablement que c'est une psycho d'ici quelques épisodes, Kelly lui fera aveuglément confiance, aura le cœur brisé, etc etc, rien de nouveau sous le soleil.

L'épisode en lui-même était un peu grotesque, justement. Plein d'incohérences et de trucs graves traités totalement par dessus la jambe. En plus je m'étais spoilé tout le joli whump en faisant un aperçu, donc c'était bien moins stressant que ça aurait pu/dû l'être.

Il y avait le même souci d'écriture que dans "Lazarus", en fait. Trop d'incohérences, au final on ne sait même pas si bidule le mentor du FBI était vraiment coupable ou non...

Je pensais que logiquement, après un épisode de malades, flippant et rigolo, le suivant serait sérieux et banal. Il n'en est rien, c'est également une tuerie... Une combinaison de planètes et d'alignements rend tarés les gens d'un bled (et le FBI par la même occasion), alors que deux gamines dotées de pouvoirs à la Carrie déciment la population du lycée. Ryan Reynolds se fait tuer au bout de deux minutes, c'était drôle. J'aurais aimé plus de whump, parce qu'il y avait un potentiel de malade (gros gros flashback de "Jus In Bello" pendant la fin dans le commissariat), mais on se contentera des possibilités.

Et du coup pour en revenir à mon interrogation constante "ai-je déjà vu cet épisode, oui ou merde ?", je pense que ces deux-là rentrent dans la catégorie "vus, mais volontairement oubliés". Le premier parce que j'ai horreur des bestioles, et le deuxième parce que le second degré avait dû me passer totalement au-dessus et que c'était trop compliqué pour moi à l'époque en terme de réactions. Du coup c'était amusant, parce que je savais ce qui allait se passer deux secondes avant que ça se produise. Ça fait très pouvoir de mutant un peu naze.

Darin Morgan, le type capable de me faire pleurer de rire et flipper ma race dans le même épisode. J'ai l'impression que pour compenser le ton parodique de ses épisodes, il rend l'intrigue à chaque fois doublement glauque et violente. Ou alors c'est juste ma phobie des insectes... Cet épisode est un vrai bonheur et une horreur d'un bout à l'autre ; les updates par téléphone sur l'enquête, tout l'aspect domestique de la relation entre Mulder et Scully étaient hilarants. Sa copine entomologiste est une caricature ambulante, et les théories développées sont plus tordues que jamais. La construction est parfaite, jusqu'au petit détail final avec le son de la bestiole avant le générique.

Episode de tarés, très très très bizarre et bien fait, totalement en dehors des clous, mais ça reste in character du début à la fin. Et Gillian Anderson est belle, mais belle de chez belle. Bref. Un taré tue des faux prophètes aux fausses stigmates, jusqu'à ce qu'il tombe sur un gosse apparemment "vrai". Dieu envoie des signes et parle aux croyants, ce qui finit à l'asile pour certains, dans le but de protéger le gosse. Scully voit des miracles partout, et Mulder se gausse. Cette inversion était à la fois cliché (déjà fait dans "Beyond the Sea"), mais cette fois, point de blessure, de passif ou de deuil familial pour expliquer les réactions de l'un et l'autre. L'ensemble n'aurait pas dépareillé dans un épisode de Supernatural post-season 5, avec un poil plus de pyrotechnie, on était bons.

Han, c'était superbe. Première fois depuis longtemps que j'ai ri, physiquement, devant un épisode de Sunny In Philadelphia. Je n'avais plus trop d'espoir, mais cette parodie de procès qui se termine sur du grand n'importe quoi à base de "bird law" était juste magnifique et débile à souhait.

Tain c'était bien, mais j'ai manqué m'endormir plusieurs fois, ça cassait un peu le délire. J'ai bien aimé le retour sur les mystères de début de saison, je ne me souvenais pas qu'ils les explicitaient/prolongeaient (après, c'est pas étonnant vu que j'ai semble-t-il vu un épisode sur cinq dans cette saison). Crime de l'Orient Express, version alien (qui n'en est pas, ou peut-être que si, désolée mais la vérité est ailleurs...), avec une double enquête en miroir assez bien foutue. Pareil pour l'histoire de la puce électronique capable d'enregistrer et de créer des souvenirs, c'est flippant, tangible tout en étant invérifiable, et je n'avais aucun souvenir de cette histoire - peut-être que moi aussi j'ai une puce, qui sait.

Trains ! Aliens ! Japonais ! Conspiration power, épisode à suite, délires à base d'implants et de cancer (brr). Cet épisode est complètement couillon, et terriblement flippant, parce que rien n'a l'air vrai ou sérieux, mais tous les éléments pour un magnifique désastre sont présents.

Quel bel épisode de Criminal Minds... ah merde, non, c'est X-Files. Histoire d'enlèvement très banale, mais malgré tous les défauts, la métaphore était pas complètement ratée.