Presque plus de saison, mais ooooooh que c'était adorable et ringard comme tout, cet épisode de Noël. La fin avec l'échange de cadeaux m'a tuée, ils sont tous tellement parfaits dans leurs réactions de tarés. Je me suis faite avoir par les deux rebondissements de l'épisode, j'aime quand ça arrive. Chouette comme tout.

Ça donne vraiment l'impression de voir une fanfiction qui aurait pris vie. Je dis ça comme un compliment parce que c'est l'éclate (et que tous mes kinks sont revisités les uns après les autres), mais aussi comme une critique - c'est très couillon quand même. Pas techniquement mal écrit, juste très... fanfiction. Même pas du fanservice (encore que), juste les gars qui s'éclatent avec leur matériel de départ et du coup ça ne ressemble à rien. Et en même temps c'est bien. Ils ont encore réussi à faire se côtoyer des trucs très drôles, très tristes et très justes à la suite. J'ai douze mille idées de fics que je n'aurai pas le temps d'écrire. C'était très agréable à regarder.

Mi cul-cul et trop plein de bons sentiments et de choses pas crédibles du tout, et mi flippant et prenant comme ils savent bien le faire. Bon épisode d'un point de vue médical (même s'il y a toujours des choses qui me font tiquer, tant pis), l'histoire de la gamine autiste était vraiment bien amenée.

*whale noises, but with a smile*

Quelle était bien, cette fin. Que c'était beau et "prudemment optimiste". Que de chemin parcouru depuis le premier épisode. Les échos, que ce soit dans la mise en scène ou dans l'écriture, étaient superbes, comme toujours. C'était tellement bon de ne plus douter, de ne plus rager, de ne plus se morfondre dans un univers sans issue.

Monkey bread and peach cobbler.

Le début et la fin étaient cruels au point de devenir oppressants, mais l'ensemble de l'épisode était plutôt libérateur, contre toute attente. Des bonnes nouvelles, des décisions salutaires, des discussions qui auraient dû avoir lieu depuis très longtemps. En fait je crois que ce sont les chansons à la fin qui me foutent le plus dedans, à chaque fois je vois des tonnes de sens cachés et de sous-entendus et fatalement je psychote. Plus qu'un épisode !!!!!!!!!!! Je ne suis pas prête. C'est une des rares séries qui m'a foutu dans des états de nerfs pas permis et que pourtant je ne refuserais pas de revoir intégralement. C'est dire l'immense qualité du truc.

Et sérieux, sérieuuuux ya que le voisin pour demander pourquoi ce con boîte ? Soit il manque des trucs mangés dans une ellipse, soit ils sont juste totalement tous tarés, et on ne s'en rend même plus compte.

Oh Teddy, you dumb bastard...

Parfois artificiel, souvent magique. La musique fait beaucoup pour lier le merdier et élever les dialogues parfois sentencieux. Plein de surprises et de vérités qui sortent d'un coup, et qui font du bien. L'idée même de l'épisode tournait autour des mensonges et des faux semblants à oublier pour avancer. J'espère juste qu'ils avancent pas tous dans le mur et qu'ils arriveront à être "un peu heureux", un jour.

I need to make so many gifs.

En fait cette saison 4, c'est un conglomérat de citations absurdes que tous les personnages répètent encore et encore, dans un pastiche de vie réelle, une illusion, un ersatz de liberté. Et le pire c'est que ça tourne, et ça tourne dans la tête, et on est pris dans le machin, comme dans la grande époque du four, de la branche ou du café. Rectify, où l'art de te faire psychoter sur du rien - ici, du vent, littéralement. C'est superbe.

Et la cuisine, et la piscine... En fait Daniel ira mieux quand il finira ce qu'il commence.

Et on sait toujours pas qui a écrit la lettre. Je ne sais même pas si j'ai envie qu'il finisse avec Tawney. Ils ne vont plus ensemble, c'est passé. Mais qui d'autre aurait pu lui écrire. Fuuuuu. Frustration.

Hehe bien. Leur délire sur Moreau n'est pas si mal goupillé que ça. Dommage que les fics m'aient spoilé des trucs, je ne sais pas si j'aurais vu tous les indices autrement. Hardison et Eliot en flics tout du long, c'était jouissif (déjà pour les costumes, la batte, les sourires idiots d'Eliot) et très rigolo. Parker et son copain du FBI, c'était un peu too much, mais ça se goupillait bien sur la fin, donc j'adhère.

"I'm not watching for Clayne Crawford only", the fangirl says, and then they made that episode. Fuck. The hair is hella distracting btw.

But seriously though. Fishing rods, booze and guns? What is he going to do know, live in a trailer on the beach? I sure hope he doesn't end up in prison, that would be nasty.

Donc. Un épisode entier basé sur des choix et des décisions et des discussions cruelles mais nécessaires. J'aime quand ils ont recours aux échos, quand tout est maniéré et plein de symboles, de l'intonation d'une phrase à la place d'un élément sur une table. La musique faisait beaucoup pour que ça ne vire pas au drame larmoyant, et je lui en suis reconnaissante, parce qu'on n'est pas passé loin plusieurs fois. Mais non, un futur pas trop noir reste vaguement possible, peut-être, si les personnages prennent les bonnes décisions et que le destin vient pas leur flanquer un coup sur la nuque pour pas changer.

I needed that like I need air. Parfois, ils arrivent à faire dans la simplicité touchante et parfaite. Et le pire c'est une résolution commence à se dessiner, alors que je n'y croyais même pas - l'avocat qui fouine encore et toujours, et les mensonges teintés de vérité de Tray. L'histoire de Tawney et Teddy est encore plus crève coeur qu'avant, parce que les torts sont partagés, et qu'on ne peut plus détester entièrement Ted. Même s'il reste horripilant et très con, quand il veut. Tragique personnage sans envergure possible, qui creuse dans son malheur. J'avais oublié l'histoire de l'hypothèque et des jantes, ça sent pas bon du tout.

"I'm not angry, I'm upset", he screamed at his wife, in the quiet diner. (...) "You don't need a husband, you need a saint." It's so so so perfect, those lines. It's the embodiement of the character, really. Who is able to say the dumbest shit one moment because he can't control his anger (even though he does have reasons to be angry sometimes, he's too much of a spoilt brat), and then has a moment of perfect lucidity.

Pas trop aimé celui-là, il était un peu long et pas super bien construit. Leur histoire avec Moreau fait vraiment pièce rapportée, et la backstory de Sophie ne m'intéressait pas.