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Sérivore
9 octobre 2012

Revolution - 1x04 - The Plague Dogs

Brb, crying in a corner.

Les séries qui me font chialer, yen a pas beaucoup, mais quand ça arrive, c'est toujours pathétique et moche. Je suis une fangirl, j'ai un esprit critique doté d'un bouton on-off, et des fois, des fois tout se détraque, et on peut me montrer les pires trucs, je vais chialer, juste parce que.
Cet épisode, c'est ce qui manque dans les Supernatural actuels. La capacité à prendre des chemins scénaristiques violents, dangereux, critiquables et tellement HORRIBLES. Maintenant, SPN c'est globalement codifié, et je chiale moins. On sait qu'ils vont pas mourir, ou alors en plein d'épisodes. La dernière fois que j'ai chialé sur SPN, c'était pour la mort de Jo. Parce que c'était cruel.
Là c'était cruel. Et inattendu. Et cruel. Le genre de série, très rare, où tu peux pas critiquer, même si tu n'es pas d'accord, même si c'est trop horrible pour qu'ils aient vraiment fait ça.
Ou alors j'ai juste un grain, et j'avais juste envie/besoin de chialer. Je sais pas.
J'ai des choses à critiquer. Je vois que c'est pas tout bien joué, tout bien fait, tout bien. Mais il y a tellement de scènes parfaites, dans le sens où les échos que ça évoque en moi sont plus grands que l'énervement potentiel d'une production aléatoire.
Là c'est fini, c'est bon, je suis bonne pour la défendre quoi qu'ils fassent.
Je retourne chialer.

C'était du Jurassic Park sans les dinosaures (mais avec des chiens), du Zombieland sans la grande roue (et sans Tallahasse, encore que...), du TWD sans zombies et sans mains coupées (encore que bis). Le plus affreux, c'est qu'il y a pas d'ennemi tangible, c'est juste un état transitoire qui dure, l'attente de quelque chose, mais on sait pas quoi. C'est encore pire peut-être.

--

Debrief du lendemain : ouais, donc, ok, ya du mauvais. Ya du carton pâte pour les décors, ya une tornade en CGI un peu bof. Ya des acteurs qui s'enlisent un peu, ya des dialogues qui font couac. Mais...
C'est le mais qui fait tout, en fait. Il y a tell
ement de scènes parfaites, dans le sens où ça file des frissons, c'est juste ça qu'il fallait pile à ce moment-là, sans que ce soit lourdement souligné, juste en passant, que ça passe. Le bon annule le mauvais, car la fangirl ne voit que ce qui va dans son sens, c'est bien connu.
Les flashbacks sur Maggie étaient cruel, dans le sens où ça m'a touché. Le Magicien d'Oz, les gamins, les derniers mots avant la coupure. L'envie de vivre, l'envie de mourir (la petite explication en passant sur le pourquoi du non emploi des bateaux à vapeur m'a fait marrer, mais on s'en fout). Kripke fait donc encore plus fort, et parvient à tuer deux mères en à peine quatre épisodes. Snif.

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Sérivore
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