Qualité très variable tout du long, mais bordel cette fin, j'en ai des frissons tellement c'est facile et flippant à la fois.
Il y a eu un moment dans l'épisode où ça virait sérieusement en eau de boudin, avec un joyeux catalogues de suspects sortis de nulle part (Matt, puis le frère revenu d'une clinique comme par hasard). Mais bon, on se laisse bercer/berner, et ça suit son chemin.
D'autres passages étaient sérieusement flippants. Le coup des lampes torches dans le garage, j'attendais sincèrement qu'il se réveille et que ça n'ait été qu'un mauvais rêve. Mais non, même pas.
On danse depuis le début sur la brèche, à cause de son propre trou de mémoire, on ne peut pas omettre l'éventualité qu'il soit réellement le tueur. C'est horrible et jubilatoire à la fois.

Mais quelle angoisse, ce truc. Plus ça avance, plus ça s'embourbe joyeusement dans un engrenage de fou. Plein de secrets bien glauques, plein de petites histoires personnelles révélées de manière bien dramatique. J'aime énormément. C'est joli, c'est rythmé, c'est bien joué. Que demander de plus.

C'était le premier épisode que je matais après avoir (re)vu le film. C'est marrant, mais c'est en regardant cet épisode que j'ai pris conscience du désespoir absolu du film : le fait que ce soit un cercle immuable qui finit sur la mort de Cole et la propagation du virus ; le fait qu'il soit impossible d'empêcher la fin du monde à cause du paradoxe que cela entrainerait ; c'est le fait d'avoir chercher à l'empêcher qui l'a provoquée. Bref, j'avais tout ça qui tournait gentiment en tête, et l'épisode se déroulait poum poum pénard.
Un épisode grave plan-plan, si on va par-là. Beaucoup trop de scènes reprises, le spectateur est bien trop tenu par la main. C'était un peu le 109, avec toutes ses petites révélations sur le passé des choses, en moins bien et en plus unilatéral. Et donc, Ramse est le Witness. C'est nettement plus cohérent, maintenant, la façon que la meuf cheloue et le mec au chapeau avaient de toujours devancer la moindre action de Cole. Ils avaient un informateur venu du futur. C'est simpliste, dans le fond, mais ça reprend plus ou moins l'idée de base du film : c'est une info du futur qui permet de mettre en route l'apocalypse dans le passé.
J'ai quand même bien adoré les petites allusions lancées ça et là, "spearhead", "daughters", tous ces petits germes de choses futures.
Par contre c'est la première fois où des passages m'ont fait rouler des yeux tellement ils étaient mal écrits/mal joués ; le scientifique et Jones, sur la fin, c'était infect de crétinerie.

"I should have killed you when we were kids" = blam, Witness!Ramse qui n'a plus rien à perdre va tenter ça, mais ça va foirer, et c'est lui qui va mourir. D'où la vision foireuse, c'est arrivé dans le passé, mais c'est aussi pas encore arrivé. Paradoooxes. Ou alors c'est pas ça du tout.
Bref, je me demande quand même bien ce qu'ils vont nous pondre dans la saison 2...

Oh wow. Wow wow. C'était bof, puis juste bien, mais là ça devient très sérieusement chouette. Espérons qu'ils aient prévu ça comme une mini-série, parce que ça me foutrait les boules d'avoir une fin ouverte. C'est vraiment très chouette, et les multiples rebondissements sont plus que dérangeants. Pauvre, pauvre Ben, sa colère et sa confusion étaient vraiment palpables.

Et excellent point pour eux : le whump est très bien fait et continu (progression d'un épisode sur l'autre).

Mais c'est pas mal du tout, tout ça. Je regarde d'un oeil circonspect, mais ça rend bien accro, en fait. Il y a une atmosphère plus pesante, plus léchée dans cet épisode. Comme je m'y attendais, on nous jette vingt-cinq nouveaux suspects à la gueule, mais les pistes sont toutes intrigantes.

Han, la fin.
Bon. Bah c'était nettement moins une purge que prévu. J'ai même pas piqué du nez, et vu l'heure, c'était risqué.
Il y a un vague relent de Gone Girl un peu déplaisant, en plus simplet. L'engrenage, la presse, les doutes, la flic cheloue. Le quartier résidentiel, la jolie maison. Le vernis qui cache tous les secrets.
J'avoue, j'avais ça sur ma liste à cause de Ryan Philippe. J'avoue, je me suis décidée à regarder uniquement à cause de lui, et c'était le truc qui m'a gardé éveillée principalement. Je sais pas où c'est censé se passer, mais c'est joli. Philippe est joli aussi. Tout est propret et trop simple, mais il y a un certain potentiel.
La petite révélation finale fait que je regarderai la suite. A voir si ça devient lassant à la moitié ou pas. (Quant au meurtrier, je penche pour la femme de Ben ou une de ses filles, et une machination pour lui faire porter le chapeau. Même si je suppose qu'ils vont nous sortir de nouveaux suspects à chaque épisode, comme des lapins d'un chapeau.)

Le twist final, on le voyait venir gros comme une maison, mais c'était quand même bien sympathique. Ya des choses totalement pas crédibles tout du long, d'autres qu'on accepte pour le whump, et puis... quelques fois ils font mouche avec leurs petites solutions de fortune et leur façon de penser totalement latérale. C'est amusant, en tout cas.

Oalala c'était grave n'importe quoi... Entre le pauvre type radioactif, Jordan avec son stalker totalement cliché, et tous les drogués à l'héroïne coupée qui tombent comme des mouches. C'est du déjà fait déjà vu, mais c'est joli, c'est amusant, on verse sa petite larme à la fin.

Rolaalalala cette série. On ferme les yeux deux secondes et voilà que tout explose dans la confusion la plus totale.
C'était bien, mais il est trop tard pour apprécier ce merdier.
Ça me rappelle un peu la saison 4 de Buffy, cette saison 2. Le couple dont je n'ai que faire, les jeux de pouvoir entre les deux clans, les codes bien établis, et le bordel sous-jacent.

Hmmm. Hmmmmmm. Pourquoiiiii ?

Problème numéro 1 : je me suis tellement montée la tête avec cette série, que les épisodes juste bien, ils en deviennent bof bof.
Problème numéro 2 : l'épisode porte le même titre qu'un épisode de Teen Wolf bien bien bienbien. Trop d'attentes, patatras. On peut pas lutter contre le finale de la saison 3.
Bref.
C'était pas mauvais, juste all over the place tout le temps. Depuis le début je n'aime pas trop la plotline de Ramse. Je l'aimais bien tant qu'ami, en tant que frère, mais son délire avec sa copine et son gosse, j'adhère pas. Après, c'était très très lourdement symbolique de la folie de Jones qui ne veut pas sauver l'humanité mais juste sa fille. C'était intéressant, mais toutes les sous intrigues étaient aussi basées sur le même schéma - blabla, mettre l'humanité en danger pour sauver une personne, agir de façon irrationnelle par amouuuur - c'était lourd.
Je suis un peu déçue que l'intrigue avance si peu. Et en même temps il ne faut pas trop en dire, sinon que vont-ils mettre dans la saison 2.
J'ai réalisé pendant l'épisode que le bookstore s'appelle Red Well. Red forest, les livres, la forêt, le virus caché dans du Marcel Proust... Hmm... Pareil pour les Daughters et Jennifer du futur, très très confusant, tout en ne faisant pas trop avancer le délire. Elle sait des choses que ni les autres persos ni le spectateur ne savent (encore), du coup c'est très prophético-embrouillé. Bien. Elle utilise le même mot chelou "pre-ordained" que la meuf angoissante dans un des webisodes (et possiblement Jones, mais sur le coup j'ai pensé à ça).
Reste la vision/souvenir de Cole qui se précise et qui sent pas bon du tout. Ça m'a rappelé l'épisode de Supernatural dans la tête de Bobby (Dream a Little Dream of Me). Et j'ai couiné intérieurement quand il a lancé "Don't Fear the Ripper" sur le jukebox. My. (Je me demande d'ailleurs s'il a pas lancé cette chanson parce qu'il y a de la bouffe dans le nom du groupe... OTP, tout ça.)

Pi bon il reste plein de questions sans réponse...
Pourquoi 2043!Jennifer a un si grand chapeau ?
Pourquoi la plante est devenue rouuuuuge dans le bar ?
Pourquoi on nous reparle pas de l'adresse que 2017!Cassandra a filé à Cole ?
Pourquoi ils avaient pas testé la machine à remettre les molécules dans le bon sens avant ?