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Sérivore
5 juillet 2015

Dark Matter - 1x04 - Episode Four

C'était long, mon dieu que c'était long.

J'ai passé tout l'épisode à essayer de mettre le doigt sur ce qui n'allait pas. Pourquoi une jolie série de SF écrite et réalisée par des gens que j'ai adulé pendant ma jeunesse est aussi laborieuse et chiante ?
Déjà, il y a les personnages. Pas les a
cteurs, car ils ont tout autant des têtes de cons que ceux de SGA ou SG1. Mais les personnages, bon sang, ils n'ont aucun intérêt. Techniquement, c'est normal car ils n'ont aucun souvenir, mais c'est super handicapant pour le développement d'une certaine empathie nécessaire pour en avoir quelque chose à faire. Du coup, ils sont trop nombreux, et il n'y a pas vraiment de rôles bien définis. J'aime les clichés, je l'ai toujours dit, et là à part le maniaque des armes, on n'a aucun personnage-cliché. Il n'y a pas de "Sheppard-type", le style ex-militaire rebelle, whumpeable car héroïque. Il n'y a pas de leader intéressant, pas de scientifique décalé. C'est un espèce de magma immonde et tout est partagé entre tous les personnages, du coup c'est naze.
Ensuite, il n'y a pas de fil directeur solide. Ça se veut feuilletonant, mais ça dilue l'intérêt rapidement. Les épisodes n'ont pas une nouveauté, un problème, une résolution. C'est brouillon et plein de blancs. L'idée est sûrement de construire un grand mystère transcendant et d'ajouter des éléments de résolution à chaque épisode, mais ça manque d'étapes bien définies pour s'y retrouver. J'aime les épisodes bornés, "planet of the week", avec de vraies péripéties.
Enfin, visuellement, c'est laid. Hypra laid. Tout a déjà été fait en mieux dans Doctor Who il y a dix ans (bon sang, déjà dix ans !!). Là encore, je comparais mentalement avec SGA (qui était très très laid et carton pâte, soyons honnête, le concept de la planète alien/forêts canadiennes, etc) ; il n'y a pas grand chose d'inventif dans ce qu'on nous montre, et ça fait globalement toc. Le problème, je pense, c'est qu'on n'a pas de point de référence, et que les technologies sont pas vraiment uniformes. Killjoys réussit bien mieux pour le coup, car tout bordélique et musicalement laid que ce soit, il y a une profusion, une inventivité et une cohérence qu'on retrouve pas ici.

Je continue uniquement parce que voir tous ces noms connus au générique me file une nostalgie pas possible, et que David Hewlett est censé faire un caméo mais je sais pas quand.

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Sérivore
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