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Sérivore
10 août 2015

Killjoys - 1x08 - Come The Rain

Oh, Syfy, don't fuck this up...

C'était un excellent épisode d'une petite série qui se révèle bien plus prenante et subtile que la bouse qu'est Dark Matter. A chaque fois c'est un plaisir sans fin, parce qu'ils jouent avec les codes, parce qu'ils ont créé un monde orchestré et crédible, dans lequel évoluent des personnages vraiment attachants. Un très bon épisode tout en subtilité pour faire suite à l'énorme épisode sept.

Quand Dark Matter a commencé, avec son vaisseau en carton et les scénaristes de Stargate Atlantis au générique, j'ai repensé à ce qui m'avait permis d'accrocher à SGA. Le moment où les personnages deviennent des gens pour lesquels on a de la peine, pour lesquels on a peur ; pour SGA, c'était le 103. Presque-tuer un personnage, il n'y a rien de mieux pour le rendre appréciable, le concept même du whump. Pour Killjoys, il y avait du whump dès les premières minutes, mais ça restait trop superficiel, traité sur le mode de la plaisanterie. Il y avait bien les menaces de Kryten, mais ça restait juste ça, des menaces. Et puis ils ont commencé à massacrer les personnages, de plus en plus sérieusement.

Cet épisode, c'était le test pour voir si on restait dans de la caricature (jouissive mais débile), ou si on s'enfonçait dans un truc trop sérieux et sombre. Et ils ont réussi à se frayer un chemin entre les deux et faire quelque chose de génial de bout en bout. J'aime que tous les petits éléments semés ça et là depuis le début trouvent une explication ; la présence de Powter sur Westerley, dans un trou, les manigances des religieux masochistes, et même la petite phrase lancée comme ça dans le 107 à propos des pieux et de la pluie. Au début, j'ai pensé que ça serait un épisode low cost, avec deux groupes distincts enfermés pendant tout l'épisode, à blablater, mais c'était bien plus grand que prévu, avec le partie dans les égouts, et plein d'évocations du passé des personnages. La fin était cruelle en plein ; quand un personnage charmant qui passe son temps à plaisanter se met à s'énerver, c'est glaçant. Les mots sont durs, mais il a raison. Là encore, bel écho avec la jeune ingénieure martyr du 104.

Cette série doit avoir une suite. S'ils renouvellent Dark Matter mais pas Killjoys, on marchera vraiment sur la tête. Longue vie au whump.

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Sérivore
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