Ça passerait presque pour un épisode normal dans une série normale, tiens... Tous les magiciens de seconde zone qui partent en road trip à la recherche de leur destin, un papy tout frippé qui se révèle une grande inspiration... C'était le genre de truc qui annonce, pose les bases pour une suite. Et d'un autre côté il y avait tellement d'éléments totalement random, j'ai gloussé tout du long.

Faut qu'ils arrêtent avec les horreurs corporelles et les crânes explosés, je peux pas moi T_T Ça va qu'il n'y a pas d'insectes, que des petits vers fluo mignons et des rats qui se tirent, ils ont bien raison. L'intrigue progresse bien, même si j'aurais aimé que ça aille encore plus vite, je trouve qu'on en apprend pas mal ; le maquillage de l'Allemand au début était gore à souhait, la transformation progressive des "survivants" terriblement affreuse. J'aime les petits pieds de nez aux incongruités scénaristiques, et comment ils mettent tout sur le compte des querelles bureaucratiques. Chouettes zombies-vampires, chouette suspense. Les scènes avec le gosse du Doc, sa femme, blabla, c'était chiant par contre. J'aurais aimé qu'ils butent le gamin de manière horrible, mais ça n'arrivera probablement pas.

Je kiffe le dératiseur ukrainien. C'est le seul pas trop con du lot, j'espère qu'il survivra longtemps :')

Pas mal. Déjà, je me suis pas endormie, ce qui était un point positif. Les côtés comédie (Dorian pas chargé au max, ce qui lui cause des sautes d'humeur ridicules) étaient bien foutus, la partie intrigue policière déjà vachement plus cliché. Il y avait du bon potentiel, mais ils sont passés bien trop vite sur les éléments whump, et du coup ça devient bofbof.

Fin chelou. Je sais pas où ils vont et ça me plait pas, j'aime pas le changement, c'est angoissant.
L'intrigue était un poil plus intéressante que les précédents, ou alors j'étais plus concentrée, je ne sais pas. Certains passages sonnaient très juste, mais l'ensemble était discontinu et difficile à avaler. C'est dommage, ils patinent un peu dans la semoule. Les arcs sur plusieurs épisodes ne sont pas très efficace, j'ai l'impression.

Ça remontait légèrement le niveau, l'intrigue était toujours aussi conne (le MI6 à NY, tout le monde est un espion, blablabla), mais c'était un peu plus rythmé.

Le déterrage de cadavre impromptu, et le taser, étaient sympa. Mais le reste était pénible, convenu, borderline ridicule. Pour une fois que les "méchants mafieux" ne sont pas des Russes ou des Ukrainiens, je devrais m'estimer heureuse, mais bon leurs Français joués par des Canadiens pas du tout crédibles, ça passait moyen.

Mwééééé. C'est bien soporifique quand même. L'intrigue n'avait ni queue ni tête, plein de pistes pour un finale dont je n'ai que faire. Dommage, parce que j'aime bien les personnages, les lieux, c'est joli, mais qu'est-ce qu'on s'embête...

Je suis partagée, il était très très artificiel, ce finale. D'un côté, on a du chouette whump (pauvre Reid chou, ça tombe toujours sur lui), du suspense de fou, de l'action, un magnifique rebrassage de tous les clichés de fanfictions et autres (l'attaque à l'hosto, yah). D'un autre côté, on n'y croit pas une seconde, et ça change l'équilibre habituel des épisodes, à savoir les tueurs qui agissent dans l'ombre, sans identité, sans explications, et le commentaire quasi constant des enquêteurs, qui mettent des mots sur des horreurs. Remplacer les mots par des échanges de balles, ça va cinq minutes, mais c'est moins intéressant. La fin était très touchante, cela étant dit. Les allusions à Maeve et le départ de Blake. Elle va me manquer.

Brr les trucs à suite, c'est flippant. Il était drôlement bizarre, cet épisode. Plein de clichés bien lourds sur la police dans les petits bleds, le légiste incapable, le prêtre-maquereau chelou, c'était vraiment dérangeant et un peu timbré. Ça va que je me suis spoilé la suite, parce que ça y va avec le whump-surprise bien gore !

C'était un peu trop tiré par les cheveux, on sentait qu'ils voulaient faire une intrigue classique avec un psycho persécuté, tout en rajoutant des éléments de mythologie grecque pour le mystère, et ça faisait très artificiel. Cela était dit, le twist final était inattendu et vraiment flippant ; une relecture sombre de l'impossibilité d'échapper à son destin.