Biiien. C'était bien. Joli, pas trop compliqué, avec des références que j'ai comprises, et des trucs mignons comme tout. J'ai eu peur, au début, quand ils sont partis dans tous les sens au pas de course, avec musique et explosions qui vont bien. J'ai fait la gueule devant mon écran, comme si ça allait changer quoi que ce soit. Et puis... ils se sont bien rattrapés, l'intrigue était compacte et compréhensible, pas trop longue, pas trop conne. Ça change, vraiment.

Punaise, comme j'en ai chié pour pas m'endormir. J'ai lutté, lutté, et c'était chiant à mort.
Le plot, les organes au marché noir qui s'auto détruisent si les clients ne paient pas, c'était Repo Men, la version du pauvre. C'était mièvre, ni drôle ni sanglant. Dégoulinant de bons sentiments. Aucun intérêt.

Un peu bof bof, mais il y avait teeeellement de fanservice idiot que ça passait tout à fait. Un peu déçue que Parminder reste pas (?), la fin était un peu meh, en fait, je l'aimais bien. Et wow le prochain a l'air délirant.

Whaaaat. C'était superbe, j'avais oublié à quel point c'était grandiose et con à la fois. Les blagues récurrentes, les personnages totalement débiles, les alias avec plus de background que les vrais persos, les mésaventures des voitures de Gus, la bouffe, le whump, Lassie. Tout était parfait. A sa place, débile et intelligent à la fois. Gniii.

Quelle chouette fin. Ils ont pris le contre-pied d'à peu près tout ce que j'attendais, et pourtant ça reste juste excellent. Encore un cas intéressant de "mais j'ai lu ça dans une fic écrite il y a deux ans", c'était sympa, et un peu flippant. Ça prouve que les auteurs s'emmêlent pas les pinceaux, et que tout transformés qu'ils soient, leurs personnages restent les mêmes au cœur. C'était étonnant comme un épisode sans trop de bain de sang (à part au début, mais là encore ça prenait le contre-pied des attentes classiques en cas de scènes de prise d'otage/chantage) pouvait quand même être terrifiant et plein de rebondissements. Beau finale pour une belle saison, mais si j'ai galéré pour la voir :')

Nooon la fin noooon. Noooon.
Aw. Il y avait tellement de trucs magnifiques dans cet épisode foutrak, ça m'en a donné mal au cerveau. Je surkiffe quand les "méchants" sont appréciables, quand on frémit pour eux, autant que pour les "gentils". Parce qu'ils ont une histoire, un background, des raisons. Certains sont des pourris, c'est clair, et d'autres sont juste brisés. Humains.

Oh wow, quel bel épisode ! Maintenant qu'on sait qui est Drew, tout le monde le veut, et l'ensemble était vraiment bien rythmé, centré sur la relation Boyd/Raylan, avec des trucs qu'on aurait dit tout droits sortis d'une fic écrite en 2011 (j'ai gloussé comme une grosse débile quand Boyd a lâché son petit "we dug coal together", comme si c'était l'explication ultime, et en un sens, ça l'est). Beau beau beau, Badass Bob était génial, ça m'a rappelé l'Arme Fatale et Joe Pesci, c'était bien chouette.

Oh yeah, cliffhanger dum dum dum suspense.
Un peu moins épique, cet épisode. On sent qu'ils ont tenté de raccrocher les wagons, d'insuffler un peu de légende en parlant des papas, de faire retour sur les saisons précédentes en parlant des délires passés de Boyd et en ressortant Limehouse de derrière les fagots. C'est pas dégueu à regarder, mais c'est pas vraiment excitant non plus. Pas autant que les précédents, quand on naviguait en plein inconnu.

Des fois je me demande si la série est pas plus à propos de Boyd que de Raylan. Ou des deux. Ou de l'interaction des deux. Et puis en fait, c'était bien de leur amitié dont il était question dans la nouvelle de départ. La série n'est qu'une gigantesque fanfiction.

Oh dear oh dear. Bon, je suis pas fière, j'ai même pas 20 minutes d'avance sur l'intrigue XD J'en étais à me dire que wow, ça serait ultra délire si le shérif (aka le personnage joué par Jim Beaver) était pas en fait le type qu'ils cherchent depuis 9 épisodes, j'étais en train de calculer son âge dans ma tête et tout ça, et PAF ils nous révèlent que ouais, c'est bien lui. J'ai déjà fait mieux, clairement. Reste que l'ensemble est ultra magnifiquement euphorisant, et que je me ronge les sangs pour la première fois depuis la saison 2 au moins. Trop hâte de savoir comment ça va se goupiller cette affaire - probablement dans un bain de sang.

Que de morts, que de morts ! Et à chaque fois j'ai fait un bond devant mon écran. Le seul truc prévisible, dans le fond, c'était la véritable identité du maître chanteur. Tout le reste, c'est surprises et zones d'ombres. Boyd est encore une fois génial, tout en finesse, avec ce côté white trash indélébile, sous la surface. Et bon sang que Raylan est... j'ai même pas de mot. Compact et souple à la fois ? Fin et rustre, un mélange bizarre, mais qu'est-ce que ça fonctionne. Et qu'est-ce que Deadwood me manque. Sur la fin, j'ai pensé à Sons of Anarchy, et à Breaking Bad ; les personnages qui naviguent entre drames personnels et problèmes qui les dépassent, les hors-la-loi attachants et le code d'honneur des crapules.