Je sais pas si je dois chialer, être terrifiée, ou juste presser play pour mater le suivant. C'est Buffy-esque, mais d'une force. Je crois que le Matt diabolique, il me rappelait Warren. Je sais pas.
Enfin... wow, quel épisode. Quand ils vont au bout de leurs délires, c'est vraiment exceptionnel. Le retour de Peter Hale, les hallus de Lydia... j'ai adoré. La mort de la mère, c'était horrible. Les hallucinations pendant la fête encore plus. Ya toujours ce moment flou, quand on se dit que ça ne peut être qu'une hallu tellement c'est terrible, et en même temps on doute. Cruel cruel cruel.

Probablement un de ceux que j'ai le moins aimé de la saison. C'était bordélique et confus, trop de personnages au même endroit, trop d'infos nouvelles d'un coup. Après, les scènes prises individuellement étaient globalement chouettes. Mais le rythme était foiré.

Série britannique qui vient de commencer, centrée sur des pompiers londoniens. Quand j'ai vu le pitch, je me suis dit, tiens, les Britanniques se mettent à faire leur propre petit Chicago Fire. Et j'ai tenté, et oh mon Dieu combien j'ai bien fait...
La séquence d'ouverture, directement dans le feu de l'action (bad joke), était puissante et assez excellente, surtout pour une série anglaise dont je n'attendais rien. Similitudes énormes avec CF, cela dit, j'ai un peu tiqué. Jusqu'à ce que le pauvre pompier à moitié cramé dans l'incendie... survive, contrairement à celui de CF, sacrifié dès le départ pour développer les autres personnages autour de ce deuil initial.
C'est beaucoup plus étriqué que CF, avec toujours les scories de la réalisation britannique ; beaucoup de caméra à l'épaule, c'est shaky, c'est plein de lens flares. Mais je dois avouer que c'est drôlement efficace.
Le personnage principal est brisé complet, mais ils emmènent le truc vachement plus loin qu'ils auraient osé le faire dans une série américaine. Cette scène pendant le gala à la fin. Mondieu.
Ça a un potentiel énorme, c'est vraiment très chouette, j'ai été surprise. J'attendrai la suite avec impatience.

I'm dying.

Le truc potentiellement exceptionnel, c'est que je suis visiblement incapable de suivre une plotline simple. Du coup, j'attends que ça vienne, je fais pas de théories, je subis. Et putain que c'est jouissif.
Le coup du jeune Peter Hale en hallu/fantôme, c'était... prodigieusement beau et dérangeant à la fois.
Jackson, j'ai envie de le frapper et de le consoler à la fois. C'est frustrant.
J'ai flailé pendant une heure, c'était naze. Je suis pas faite pour regarder des séries qui font peur. Sérieusement, Jackson, faut qu'il arrête de faire des trucs dégueu devant des miroirs, je vais finir par faire une attaque.

Et je suis d'accord avec Stiles pour dire que l'autre photographe a l'air totalement diabolique. D'ailleurs je l'ai dit dès le premier épisode ><

En fait je crois que j'ai cassé mon esprit critique à force de rager sur True Detective.

Un truc que j'ai remarqué, en glandouillant sur les retours sur les épisodes que j'ai déjà vus, c'est que souvent il y a plein de polémiques et de guéguerres pour un oui ou pour un non. Et souvent je vois même pas l'intérêt, tellement j'accepte (bêtement ?) tout ce qu'on me propose. C'est un rare cas de série parfaite ; pas parfaite objectivement, mais parfaite parce qu'elle éteint le cerveau et que j'accepterais probablement n'importe quoi. Lien cosmique avec la série, tout ça tout ça.

ʘ‿ʘ

Oh my actual fuck.
La scène dans le bar gay. Mondieu.
Jackson. Jackson tout nu. Jackson et son papa. My.
C'était terrible parce que les implications sont horribles, mais j'étais morte de rire 80 % du temps. Absolument tous les personnages encore non précisément exploités sont creepy as fuck (mère d'Allison, I'm looking at you). Une bombe à retardement, ce merdier.

En fait, je mate pas pour le plot. C'est une série confortable. C'est tellement rare, les séries confortable. Ça caresse l’œil, ça repose le cerveau, ça donne envie d'y habiter. Et pourtant c'est une série de peur, c'est ça le pire.

My.
Bon, c'est très officiel, je surkiffe cette série sur un plan charnel. Comment vous avez pu dire que c'était une série nulle, sérieusement ? Tout est parfait. Le rythme est parfait, le suspense de fou malgré des prémisses de merde. Les implications derrière chaque connerie ; le Kanima qui veut un amiiii. Jackson, pauvre pauvre Jackson, ça n'en finira donc jamais les ennuis pour ce pauvre garçon. Y a que l'histoire du pack de Scott qui était tellement cheesy que ça en devenait ridicule. L'acteur qui joue Derek récite un peu trop, quand même, ça manque de conviction (je préfère quand il est torse nu et qu'il parle pas, du coup).

Ce show... mais renouvelez ce show >< C'est juste trop superbe ; débile, émouvant, chouette comme tout. C'est Friends avec des minorités visibles, une grosse, une lesbienne et un anglais. C'est plus geek que The BBT, c'est plus drôle que pas mal de comédies dernièrement. C'est jamais mièvre, et c'est le plus surprenant. Mais oh cette fin en forme de comédie musicale sur du Queen. J'en redemande.

Oh my. Heureusement que je suis seule devant mon PC quand je mate ça, parce que je pense que je ferais flipper les gens. Le pire c'est que je m'étais spoilé la moitié des trucs, et que j'avais un espèce de running commentary dans la tête qui tentait de faire des comparaisons avec Saiyuki (foutu générique ><). Tout était bien. Le whump, l'angoisse progressive, le côté un peu débile qui contrebalance l'horreur de certaines scènes. Tout leur délire autour du thème de la confiance était intéressant ; c'était un joli canevas pour parler de plein de choses totalement différentes. Je ne vois toujours pas le Sterek par contre. Je le vois de moins en moins, même. Mais c'est pas grave ; c'est pas la première fois qu'une relation sans aucun fondement dans le canon a beaucoup d'attrait dans le fanon.

Très très tout.
Très drôle, très violent, très bien fait, très puissant, très whumpy. Génial.
Je suis passée par tous les stades, sur cette série, du "je suis sûre que je vais pas aimer mais je veux quand même tenter" au "putain c'est bien n'empêche", en passant par le stade guilty pleasure mal assumé. Là on a franchi une nouvelle étape. C'est puissant.
Je crois que je suis un tout petit poil amoureuse de Lydia. Et les hallus avec Peter Hale étaient juste trop horribles/géniales.
C'était marrant de voir débarquer des personnages que je connaissais que de nom (Boyd et Erica). Je les avais pas du tout imaginés comme ça.

Gnnn. J'ai kiffé les références à Buffy (le Gerard soudain principal du lycée, et la bestiole au plafond). J'ai gloussé comme une grosse abrutie pendant toute la première partie (le coach, oh my). Après ça faisait peur, et je me suis un peu étouffée. En fait, cette série est à l'image de ce putain de générique de fou qu'ils nous ont sorti pour la saison 2 : bizarre, beau et complexe. C'est du fanservice continu et non-dissimulé (c'te dernière moitié d'épisode... ils étaient en folie ma parole ; déjà la discussion dans la voiture, mais ensuite le bordel avec le vrai faux shérif... superbe). Mais c'est une aussi une histoire quasiment cohérente et pleine de sous-thèmes vachement sérieux (Isaac et la glacière à la cave, mon dieu le trauma).