Je suis carrément partagée par ce dernier épisode... Le mot qui me vient, c'est craptastic.
La somme des instants parfaits surpassait la nullité des costumes, mais ça oscillait énormément.
Ça fonctionne pas aussi bien qu'un Silence in the Library. Le cœur n'y était jamais totalement, à part à la fin. Peut-être parce que c'est pas un double épisode et que ça finit en rien. Peut-être parce que rien n'égale la première apparition de River. Peut-être parce qu'à force de faire du Moffat, la série tourne en rond.
J'ai surtout été gênée par les "monstres" mal faits. Le procédé totalement crappy qui consiste à brouiller l'image pour faire passer la pilule avait des excuses dans le Sunshine de Danny Boyle, parce que ça arrivait à la fin, après une montée en puissance terrifiante, et que ça allait dans le sens de l'intrigue. Là, tout ce que je voyais c'était des mecs en costume moches qui couraient dans des couloirs moches, floutés.
Il y a des trucs excellents, je dis pas. La fin, le nom, Clara... Les échos dans la salle de contrôle du TARDIS m'ont filé des frissons, un truc concret. L'arbre à machines, la bibliothèque, le cœur sur pause à la fin, c'était beau, étincelant, logique.
Le moins bon déjà vu tout pompé des monstres cramés, c'était moins bien. Et l'histoire de l'androïde laissait un goût vraiment amer, de n'importe quelle façon qu'on la regarde.